Rythmes et pratiques de la métallurgie du fer aux xive et xve siècles : les « bloomeries » de Tudeley (Kent) et de Byrkeknott (comté (original) (raw)
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Bulletin de la Société d’Émulation de Montbéliard N° 140-2017, 2018
The present work attempts to study the iron working activities in the Roman town of Epomanduodurum (Mandeure-Mathay, France) and their integration in the regional economical space. In this order, the documentation and artefacts of fourteen excavations have been studied. It has enabled us to document fifteen metallurgical contexts, including eight workshops, occupied between the first and the fourth AD. To characterize the smiting activities, around six hundred plano-convex bottoms slags (PCB) have been studied at the macroscopic scale and sixteen at the microscopic scale. Furthermore, a small amount of iron-smiting debris has been added, selected in most interesting contexts. The analysis of these metallurgical remains shows the complete absence of reduction slags, witch could witness an iron production from local ores. The identified activities are in equal parts refining, recycling and shaping of iron objects, alongside with traces of polymetallurgy. A statistical analyse of the wastes assemblies shows three different types of productions : when some workshops executed the entire process, either from refining or from recycling to shaping, other seems to specialise on shaping operations. Interesting point, two very different techniques of recycling were employed, the second appearing only through the fourth century AD ; this precise activity could thus have occupied an important place in the roman region Sequania, where no trace of reduction is known before the Merovingian times. A large amount of smithies were probably in activity in the town, most of which were located in the Faubourg de Pont area. This activity should probably have held an important economical role in this context, along with the ceramic production and meat smoking. But its role was at least more local than that of other well-known sites in the region, producing large amounts of artefacts for the exportation, such as Alesia or Entrains-sur-Nohains.
in Marion S., Deffressigne S., Kaurin J., Bataille G. (DIR.), Production et proto-industrialisation aux âges du Fer : perspectives sociales et environnementales. Actes du 39e colloque international de l'AFEAF de Nancy (2015), Bordeaux, éd. Ausonius (coll. Mémoires n°47), p. 445-458., 2017
En préalable à la construction de logements particuliers au lieu-dit Les Ferriers (Grospierres, Ardèche), deux opérations d'archéologie préventive Inrap ont été réalisées : une phase de diagnostic sur 6 000 m 2 1 suivie d'une fouille sur 2 050 m 2 (fig. 2) 2. Ces travaux ont permis de mettre au jour trois phases d'occupation : de rares silex chasséens, une fosse et un résidu de "sol" au Néolithique final 3 et de très nombreux indices d'activités métallurgiques du ii e siècle a.C. conservés principalement dans deux structures en creux et plus discrètement dans un paléo-vallon. Ces vestiges métallurgiques ont fait l'objet d'une étude interdisciplinaire et interinstitutionnelle menée par l'Inrap et le CNRS qui permet d'attester pour la première fois dans cette région peu connue jusqu'alors pour la métallurgie du fer d'une activité spécialisée dans le compactage et l'épuration de masses brutes de fer. La démonstration est fondée sur une description du site et des mobiliers ainsi que l'étude archéométallurgique des vestiges intégrants des analyses métallographiques, de fluorescence X portable (pXRF) et en diffraction des rayons X (DRX) 3. Contexte archéologique et naturel Le site de Grospierres est localisé en Ardèche méridionale à proximité, d'une part, des axes Alès-Privas et vallée du Rhône-voie Régordane 4 et, d'autre part, de la "frontière" entre Helviens et Volques Arécomiques (fig. 1). Situé à plus de 1,5 km des berges actuelles du Chassezac, l'un des principaux affluents de l'Ardèche s'écoulant entre la montagne de Serre et les Cévennes, le site Les Ferriers est implanté en bas de pente, sur le rebord occidental du massif calcaire de la Serre (464 m ngf). Fréquenté dès le Néolithique moyen, puis occupé ponctuellement au Néolithique final 3 et surtout à la fin du second âge du Fer, le site est aménagé dans une zone marquée par une légère pente vers le nord-est (5,5 % entre 135,25 m et 132,75 m) et par la présence d'un ancien vallon creusé par l'eau sur 2 m de profondeur (fig. 2). Cette topographie est caractéristique du paysage des pentes ravinées des bad-lands marno-calcaires. 1. Ronco et al. 2012. 2. Durand 2013. 3. Les analyses archéométriques ont été réalisées au sein du Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l' Altération NIMBE UMR3685 CEA/CNRS et LMC IRAMAT UMR 5060 CNRS dirigé par P. Dillmann que nous remercions ainsi que E. Vega et E. Foy pour leur collaboration. 4. Kurzaj 2012.
Les activités métallurgiques du site Les Ferriers (Grospierres, Ardèche) au IIe siècle a.C.
Afeaf mémoire 47, 2017
E n préalable à la construction de logements particuliers au lieu-dit Les Ferriers (Grospierres, Ardèche), deux opérations d'archéologie préventive Inrap ont été réalisées : une phase de diagnostic sur 6 000 m 2 1 suivie d'une fouille sur 2 050 m 2 (fig. 2) 2. Ces travaux ont permis de mettre au jour trois phases d'occupation : de rares silex chasséens, une fosse et un résidu de "sol" au Néolithique final 3 et de très nombreux indices d'activités métallurgiques du ii e siècle a.C. conservés principalement dans deux structures en creux et plus discrètement dans un paléo-vallon. Ces vestiges métallurgiques ont fait l'objet d'une étude interdisciplinaire et interinstitutionnelle menée par l'Inrap et le CNRS qui permet d'attester pour la première fois dans cette région peu connue jusqu'alors pour la métallurgie du fer d'une activité spécialisée dans le compactage et l'épuration de masses brutes de fer. La démonstration est fondée sur une description du site et des mobiliers ainsi que l'étude archéométallurgique des vestiges intégrants des analyses métallographiques, de fluorescence X portable (pXRF) et en diffraction des rayons X (DRX) 3. Contexte archéologique et naturel Le site de Grospierres est localisé en Ardèche méridionale à proximité, d'une part, des axes Alès-Privas et vallée du Rhône-voie Régordane 4 et, d'autre part, de la "frontière" entre Helviens et Volques Arécomiques (fig. 1). Situé à plus de 1,5 km des berges actuelles du Chassezac, l'un des principaux affluents de l'Ardèche s'écoulant entre la montagne de Serre et les Cévennes, le site Les Ferriers est implanté en bas de pente, sur le rebord occidental du massif calcaire de la Serre (464 m ngf). Fréquenté dès le Néolithique moyen, puis occupé ponctuellement au Néolithique final 3 et surtout à la fin du second âge du Fer, le site est aménagé dans une zone marquée par une légère pente vers le nord-est (5,5 % entre 135,25 m et 132,75 m) et par la présence d'un ancien vallon creusé par l'eau sur 2 m de profondeur (fig. 2). Cette topographie est caractéristique du paysage des pentes ravinées des bad-lands marno-calcaires. 1. Ronco et al. 2012. 2. Durand 2013. 3. Les analyses archéométriques ont été réalisées au sein du Laboratoire Archéomatériaux et Prévision de l' Altération NIMBE UMR3685 CEA/CNRS et LMC IRAMAT UMR 5060 CNRS dirigé par P. Dillmann que nous remercions ainsi que E. Vega et E. Foy pour leur collaboration. 4. Kurzaj 2012.
avec les contributions de Sylvain Bauvais , Christine Best -Marmet, Stéphane Carrara, Alžběta Danielis ová, Yann Deberge , Hervé Delhoofs , Matthieu Demierre, David Dungworth, Anne Filippini , Jean-Loup Flouest , Peter Jud, Cécile Le Carlier de Vesl ud, Elven Le Goff, Marc Leroy, Michel Mauvilly, Yves Menez, Lionel Orengo, Pascal Paris, Thomas Pertlwieser , Benoit Pescher, Mireille Ruffieux, Raphaëlle Soulignac , Christine Vermeulen , Stéphane Willerval , Nolwenn Zaour