Le Jardin Comme Art Du Sol Autour Des Jardins De Gabriel Guévrékian (original) (raw)
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Gabriel Wick, "Les Jardins "modernes" d'Hubert Robert à Saint-Germain-en-Laye"
This essay forms part of a collective work that examines the history, evolution and usage of the domain of the Noailles family in Saint-Germain-en-Laye during the 18th century. The essay examines the role played by the landscape painter Hubert Robert (1733-1808) in the transformation of the vast gardens and the former picture gallery of this ducal residence. The gallery was transformed under Robert's guidance into a panoramic trompe-l'oeil representation of a landscape. The essay also looks at the links between this project for the Noailles and that of their kinsmen and political allies, the prince and princesse de Beauvau at their seat, the château du Val, whose gardens were also laid out by Robert.
La dimension cinématographique du paysage dans l’œuvre littéraire de Julien Gracq
20th & 21st Century French and Francophone Studies International Colloquium, 2020
La dimension cinématographique du paysage dans l'oeuvre littéraire de Julien Gracq Classé parmi les maîtres de la littérature contemporaine en France, Julien Gracq de son vrai nom Louis Poirier (professeur de géographie) a pu marquer sa carrière d'écrivain sans qu'il s'inscrive à aucun courant littéraire précis. Sa production littéraire est protéiforme et s'étale sur deux grandes périodes littéraires: la première (1938-1967) prenait du surréalisme et de la fiction comme cadre principal de création littéraire tandis que la seconde période (1967-1992) était axée sur des fragments d'autobiographie, réflexions sur la littérature et médiations géographiques. Il est important de souligner que le point commun entre ces deux périodes artistiques de l'auteur est l'omniprésence du paysage (fictif ou réel) où la lisière constitue chez Gracq un tremplin qui fait passer l'intrigue du récit d'un endroit clos (forêt ou château), à un autre ouvert (rivière ou mer). Selon Gracq, les personnages, les souvenirs (surtout d'enfance) et les mots eux-mêmes n'acquéraient un sens et une présence qu'en relation profonde avec la texture d'un sol c'est-à-dire la géographie du paysage. Ceci dit, dans ce travail nous avons essayé de mettre en exergue les aspects du paysage, qui se manifeste à travers l'oeuvre de Gracq, dans le cadre cinématographique. Ainsi, notre approche est une analyse littéraire qui accorde le plus grand intérêt à l'étude de l'espace ou plus précisément l'étude du paysage. A vrai dire, dans ce travail nous cherchons à mettre en exergue la dimension de l'espace gracquien en tant que composante littéraire dans le cinéma en prenant en considération bien entendu l'inacceptation explicite de Gracq pour l'adaptation cinématographique de ses oeuvres. Pour Gracq, le cinéma est fort important que pour les oeuvres simples tandis que pour une oeuvre excellente, la création littéraire y compris l'évocation de l'espace dépasse largement l'art cinématographique.
Paysage, chemin et errance chez Julien Gracq
Carnets, 2017
L'errance, thématique récurrente dans l'oeuvre de Julien Gracq, présuppose l'envie de nouvelles expériences alliées à un profond désir de changement intérieur. Dans le contexte particulier de sa création littéraire, l'errance est la traduction d'une insatisfaction chez le héros qui le met en quête d'horizons nouveaux. En tant que rupture avec l'autre, en vue d'une radicale transformation de sa vie par transgressions successives, l'errance met en danger l'identité ainsi que l'intégrité d'un sujet qui se dilue pour renaître, transformé et transcendé. Dans cet article, nous nous proposons d'étayer une ou plusieurs réponses aux besoins de cette transformation éprouvés par les êtres fictionnels gracquiens qui les poussent à se déplacer constamment d'un lieu à l'autre, afin de déchiffrer l'énigme du sujet dans sa relation au monde. C'est bien la raison pour laquelle le romancier les fait évoluer dans une perpétuelle oscillation entre le voyage et l'errance. Mots-clés : Julien Gracq, errance, attente, transgression, rupture.
Paesaggi di pietra e di verzura. Omaggio a Vincenzo Cazzato, ed. Francesco del Sole, Rome, Gangemi, 2023, 389-400.
e il progetto del "Nuovo Teatro per l'Opera in Londra" Elena Manzo L'utopia igienista e la città salubre. Infrastrutture e diradamento urbano a Napoli dopo l'epidemia di colera del 1884 Carla Benocci Villa Maraini in via Rubicone a Roma di Renato De Paolis (1917-1920): una dimora commissionata da Carolina Sommaruga Maraini per mamme e lattanti Fortune e sfortune barocche Cettina Lenza Gli studi sull'architettura barocca in Italia: dagli esordi ai primi del Novecento Anna Còccioli Mastroviti Fonti per la conoscenza, la tutela, il restauro e la valorizzazione degli apparati a stucco di età barocca Mimma Pasculli Ferrara Ancora un "restauro di ripristino" in pieni anni Sessanta a danno del barocco: la diaspora degli altari marmorei in San Francesco a Gravina in Puglia II. IL SALENTO Dall'antichità all'età moderna
Acta Universitatis Lodziensis Folia Litteraria Romanica, 2022
The aim of this contribution is to answer the question of why in Jardins maures [Moorish Gardens], a collection of short stories written by a French writer and painter of the colonial era, Aline Réveil-laud de Lens (1881-1925), the imaginary of the garden intervenes with that of the crisis. Are we simply dealing with the crisis of the garden understood as an Edenic place or are we faced, in those short stories, with other crises that the writer evokes by using this incongruous union of the garden and the crisis? To answer these questions, we have divided our paper into three parts. The first will briefly introduce the writer and the collection. The second will show that the crisis of the garden may denounce some crises of Muslim society and the third part will describe the crisis of the garden as the crisis of a certain dream.
Né en 1536, le Normand Jean Vauquelin de La Fresnaye publie en 1555, pendant ses études à Poitiers, le recueil bucolique des Foresteries2, le premier dans le goût de la Pléiade3. Il a suivi quelques années des études à Paris et a admiré ses aînés de la Brigade, Ronsard et Du Bellay notamment. Mais on ignore trop souvent un second recueil, les Idillies et Pastoralles4, publié seulement en 1605 au sein des Diverses Poesies, dont la rédaction a vraisemblablement été commencée en 15585 et qui semble déjà presque terminée en 15606. Ainsi notre réflexion portera sur ces deux recueils, celui publié dans la jeunesse de l'auteur et celui publié à la fin de sa vie, mais qui ont tous deux étés écrits dans les premières années du poète. Tout semble d'ailleurs opposer les oeuvres de jeunesse de Vauquelin, Les Foresteries et les Idillies et Pastoralles, aux oeuvres de la maturité, comme L'Art poetique françois7 ou les Satyres françoises. Dans les années 1550-1560 le poète utilise des vers hétérométriques, des formes et longueurs de poèmes variés, on y trouve bergers, amours pastorales, description d'une nature luxuriante. Dans les années 1570-15908, le ton de sa poésie est assombri par les guerres de religion qui retardent la publication de ses oeuvres poétiques9. Il n'utilise plus que l'alexandrin ou le décasyllabe sans jamais les alterner. Ses poèmes, plus longs et plus réflexifs, traitent de la poésie ou des moeurs de son temps. L'homme et le poète se sont assagis10, ont mûri, mais ont remarqué aussi que la manière d'écrire a changé plusieurs fois en quelques décennies11. Le titre proposé, « Pour mettre en mon jardin des fleurs de leur jardin », extrait des satires de Vauquelin, est un aveu programmatique du poète annonçant qu'il emprunte, traduit, reprend à d'autres poètes, ce qu'il fait effectivement tout au long de sa vie. La métaphore de l'« ente », de la greffe et celle du jardin sont assez constantes chez le