Impact d’un protocole d’examens pronostiques dans la prise en charge des arrêts cardio-respiratoires en réanimation (original) (raw)
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Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation, 2009
Objectifs.-Décrire l'épidémiologie et la survie des arrêts cardiaques (AC) traumatiques préhospitaliers et les comparer à celles des AC non traumatiques. Souligner les faiblesses dans leur prise en charge et envisager les moyens d'améliorer cette survie. Méthode.-Les AC traumatiques et non traumatiques sont décrits selon le style d'Utstein dans le registre prospectif du réseau nord-alpin des urgences. Nous avons évalué pour les AC traumatiques les circonstances, les types de traumatismes et les moyens spécifiques de réanimation utilisés. Résultats.-Du 1 er janvier 2004 au 31 décembre 2005, les équipes médicalisées préhospitalières ont pris en charge 1552 victimes d'AC, de cause traumatique pour 129 (8,3 %) d'entre eux. L'âge moyen est de 47,1 ans, il s'agit d'hommes dans 74,4 % des cas ; 80,7 % des AC surviennent devant témoins et 94,6 % des AC sont dus à un traumatisme non pénétrant. Aucun patient n'a bénéficié d'évacuation de pneumothorax, ni de thoracotomie en préhospitalier. Le taux de reprise d'activité circulatoire spontanée (RACS) est de 24,8 %, la survie à h24 est de 3,9 % ; la survie globale à un an est de 0,8 %. La topographie des lésions responsables de l'AC, d'une part, le fait que ces lésions soient isolées ou multiorganes, d'autre part, influencent la survie. Conclusion.-La survie des victimes d'AC traumatiques préhospitaliers est catastrophique, moins bonne que celle des AC non traumatiques. Une réanimation préhospitalière spécifique plus précoce et plus adaptée pourrait améliorer cette survie.
Psychotropes, 2017
Cette etude porte sur les hospitalisations interrompues de maniere prematuree au sein d’une unite de sevrage physique d’un hopital neuropsychiatrique, qu’elles se terminent avant l’echeance convenue des trois semaines ou avant la concretisation d’un projet de sortie. Differentes recherches portent sur les motivations des patients ayant stoppe leur hospitalisation contre avis medical. Notre etude inclut egalement les motivations d’une equipe de soins a mettre un terme a des hospitalisations. Les resultats de notre investigation montrent que differents facteurs interviennent dans la question des hospitalisations interrompues de maniere prematuree. L’article propose des observations interessantes pour le secteur des assuetudes dans le but de favoriser la continuite des soins.
Pronostic cognitif dans les arrêts cardiorespiratoires : place de l’IRM cérébrale ?
Revue Neurologique, 2019
Vous me faites l'honneur de présider ce jury et je vous en remercie. Je tiens à vous remercier pour votre enseignement et la confiance que vous m'avez accordée tout au long de mon parcours d'interne. J'ai beaucoup apprécié nos échanges et je garde pour l'avenir vos sages et précieux conseils. Au directeur de Thèse A Monsieur le Professeur Olivier MARTINAUD Merci Olivier d'avoir dirigé ce travail de thèse, je te suis très reconnaissante de m'avoir encadré tous au long de ce travail. Je te remercie de m'avoir proposé et donné l'opportunité de travailler sur ce sujet passionnant. Merci pour ta rigueur scientifique et ta disponibilité qui m'ont permis de construire ce travail et de progresser tout au long de nos échanges aux cours de ces 4 dernières années.
Anesthésie & Réanimation, 2015
Objectif > Les complications infectieuses sont fréquentes dans les suites des arrêts cardiorespiratoires (ACR) extrahospitaliers réanimés. Les pneumonies précoces en sont les plus fréquentes. Cette étude cherche à caractériser les facteurs de risque, la microbiologie ainsi que l'impact pronostique de ces pneumonies. Matériel et méthode > Il s'agit d'une étude de cohorte rétrospective. Tous les patients successivement admis en réanimation pour ACR dans une période de 36 mois ont été inclus. Tous les patients ayant un ACR intrahospitalier, décédés dans les 48 premières heures ou avec une pneumonie à l'admission, étaient secondairement exclus. Le diagnostic de pneumonie était porté à partir des éléments suivants : foyer radiologique thoracique associant une hypoxémie sans participation hémodynamique ou prélèvements bactériologiques positifs. Résultats > Sur 160 patients admis pour ACR, 79 ont été inclus. Au total, 60 (76 %) patients ont développé une pneumonie précoce. La documentation microbiologique retrouvait un microbiote proche de celui des pneumonies communautaires avec Staphylococcus aureus (27 %), Streptococcus pneumoniae (19 %) et Haemophilus influenzae (16,2 %). L'analyse univariée retrouvait la présence d'un état de choc à l'admission comme facteur de risque prédictif de la survenue d'une pneumonie précoce (OR = 2,64 ; IC 95 % = [1,02 ; 9,82] ; p = 0,05). L'analyse multivariée mettait en évidence la pneumonie précoce comme facteur de risque indépendant d'allongement de la durée de ventilation mécanique pour les patients atteints de pneumonie précoce (OR = 1,64 ; IC 95 % = [1,12 ; 2,57] ; p = 0,017). La conséquence était une augmentation significative de la durée de ventilation mécanique (5,98 ; DS = 1,02 versus 4,31 ; SD = 1,27 j ; p = 0,044) et d'hospitalisation en réanimation (8,25 ; DS = 1,66 versus 7,15 ; SD = 5,1 j ; p = 0,019) sans influence sur la mortalité (p = 0,94).
Impact d’un protocole pour la réalisation des écho-doppler veineux en urgence
Annales de Chirurgie Vasculaire, 2010
Rationnelle : Nous avons evalu e l'impact d'un protocole r egulant les demandes d' echo-Doppler veineux (EDV) en urgence pour diagnostic des thromboses veineuses profondes (TVP) en dehors des heures d'ouverture sur l'utilisation des ressources et le soin aux patients. M ethodes : Le 1er juillet 2007, nous avons modifi e la strat egie pour les demandes d'EDV en urgence pour les patients pr esentant une suspicion de TVP en dehors des heures d'ouverture (de 17h00 a 7h00 du matin pour les jours de semaine, apr es 15h30 le samedi et le dimanche). Au lieu d'un acc es permanent, nous avons permis un EDV dans le laboratoire d'explorations vasculaires non invasives (LEVNI) seulement sur des crit eres elabor es en collaboration avec les diff erents services. Dans le service d'accueil des urgences (SAU), nous avons bas e toutes les demandes d'EDV sur un score de Wells modifi e (SWM) etabli par les m edecins urgentistes. Les patients avec SWM a 0 ou 1 et ceux au-dessus de 1 qui pouvaient recevoir une dose unique d'h eparine de bas poids mol eculaire (HBPM) de principe avaient un EDV le lendemain matin a moins qu'un avis d'un chirurgien vasculaire ne demande une imagerie en urgence. En parall ele, les EDV en urgence pour les patients hospitalis es etaient accept es seulement apr es avis du chirurgien vasculaire de garde et si une anticoagulation de principe ne pouvaitêtre mise en place sans risque. Nous avons etudi e l'utilisation du LEVNI, la morbidit e des patients, l'occupation des echo-doppl eristes, et la satisfaction. R esultats : Le nombre d'EDV en dehors des heures d'ouverture a chut e de 59 a 19 par mois apr es mise en place de ce protocole. L'exploration a et e report e chez 52 patients du SAU : 15 sont rest es au SAU pour un examen le lendemain matin et 37 sont sortis pourêtre examin es le lendemain. Trente et un des 37 patients sont revenus pour l'examen en externe. Vingt-huit a reçu des HBPM au SAU en attendant l'EDV. Aucun ev enement d efavorable n'est survenu pendant le d elai d'attente. Le SWM moyen pour les EDV du SAU en dehors des heures d'ouverture