Éditorial : Penser le paysage en politique (original) (raw)

Le paysage mis en politique

Projets de paysage, 2011

Projets de paysage Revue scientifique sur la conception et l'aménagement de l'espace 6 | 2011

Le paysage au risque de la politique

Cahiers de géographie du Québec, 2000

En Occident, les pouvoirs publics se montrent de plus en plus sensibles à la protection et à la mise en valeur des paysages. Si les objectifs et les méthodes sont très diversifiés, cette volonté politique vise toujours l'instauration d'une norme pour garantir la conservation des paysages chéris ou l'avènement des paysages souhaités. Du coup, la norme paysagère devient, pour notre époque, un facteur non négligeable de l'aménagement du territoire.

Le paysage, entre art et politique

2013

ion faite de toute symbolique et dès les temps les plus anciens, le jardin du prince peut répondre à des fins multiples : plaisirs de la chasse, lieu de détente, cadre d’entretiens politiques, jardin d’acclimatation, modèle de bonne gestion étendu à un territoire défini . Ces multiples fonctions, qui trouveront leur synthèse et leur apogée dans les jardins de Versailles, ne manquent pas de référents . Un idéal de simplicité Au niveau le plus simple sans doute, parce que le plus archaïque, se situe le jardin du roi Alcinoos, havre de paix que traverse Ulysse avant d’implorer la protection du roi des Phéaciens . Ce jardin peut être considéré comme la matrice de tous les jardins princiers à venir : En sortant de la cour, près des portes, se trouve un grand jardin de quatre arpents tout entouré de murs . Là de grands arbres ont poussé avec richesse, des poiriers, des pommiers aux fruits brillants, des grenadiers, des figuiers doux, des oliviers en pleine force . Ni l’été ni l’hiver les ...

BÉDARD, Mario (dir.) (2009) Le paysage. Un projet politique. Québec, Presses de l’Université du Québec, 330 p. (ISBN 978-2-2605-2361-6)

Cahiers de géographie du Québec, 2000

Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : info@erudit.org Compte rendu Ouvrage recensé : BÉDARD, Mario (dir.) (2009) Le paysage. Un projet politique. Québec, Presses de l'Université du Québec, 330 p. (ISBN 978-2-2605-2361-6) par Anne Sgard Cahiers de géographie du Québec, vol. 54, n° 151, 2010, p. 223-224. Pour citer ce compte rendu, utiliser l'adresse suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/044380ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.

Le paysage comme forme politique - co-espacement de l'existence

Lors de ce séminaire, plutôt que de se questionner sur le rapport entre le paysage et la politique, on envisagera le paysage comme forme essentiellement politique, c'estàdire comme la forme naturelle ou ontologique du politique, de l'êtreaumonde et de son partage. C'est assurément là un vaste programme, pour ne pas dire un pari, mais une exigence aussi, comme un appel, voire comme une adresse. Comme une utopie, à ceci près peutêtre que ce qui s'avance là, comme le là même du singulierpluriel de l'existence, ne renverrait en quelque sorte à rien d'autre qu'à l'espacement même de tout être dans un régime de finitude générale, dont le topos ou l'espace même aurait le nom de paysage et audelà ou à travers lui de monde, cette communauté ou co exposition de tous les paysages, toujours ouverte et ouvrante, se déployant comme leur tressage ou leur nouage meme.

Actualité politique du paysage

Revue de géographie alpine. Journal of Alpine …, 2007

Ce texte est une version en français et fortement raccourcie d'un texte publié en anglais presque simultanément. La sélection porte principalement sur l'argumentation d'ensemble et les illustrations montagnardes. L'original de ce texte sous sa forme intégrale figure dans Jeff Malpas (ed), 2008, Si les approches politiques se taillent la part du lion dans les analyses du territoire et de la territorialité, elles sont proportionnellement moins nombreuses pour le paysage. Et, pour ce dernier, les analyses politiques se sont inscrites dans un projet historiographique et matinées d'approches culturelles et s'intéressent à la mise en scène du pouvoir monarchique et aristocratique et aux paysages emblématiques des imaginaires nationaux (Schama, 2005 ; Walter, 2006). Par contre, les textes consacrés à la dimension politique contemporaine du paysage dans les sociétés modernes ou hyper-modernes sont assurément plus rares. Cet essai propose une analyse des statuts contemporains du paysage dans les sociétés européennes soumises à de profondes transformations de leurs territorialités collectives et institutionnelles.