La thématique de la mort chez Khayyâm et Gautier (original) (raw)
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Les themes de la purete et de la mort dans le grand meaulnes d'alain - fournier
1988
Danş ce trauail, en s 'arretant particulieremen t sur du trauaux faits concer nant Alain-Foumier et son roman intitull le Grand Meaulnes, nous auons pris en main les methodes linguistiques qui aboutissent a la critique thematique. Ensuite, en s 'inspirant des etudes thematiques, nous auons essaye d 'etudier les themes de la purete et de la mort qui se rejoignent dans le roman.Bu yazıda öncelikle Alain-Foumier ve romanı ile Gratıd Meaulnes üzerinde yapılmış çalışmalar üzerinde durulmuş ve tematik eleştiriye yol açan dilbilim yöntemleri ele alınmıştır, Daha sonra tematik incelemeden esinlenilenerek romanda birbirini tamamlayan saflık ve ölüm temalan incelenmiştir
Sujet, infini et mort chez E. Husserl et E. Levinas
This paper aims at a reflection upon Emmanuel Levinas' phenomenological concept of infinity, insofar as it concerns subjectivity and self-experience. In this regard the originality of Levinas consists in reversing the metaphysical meaning of infinity when applied to a subject: either this concept was reserved for the potential openness of an “absolute I” or it was used to denote God's actual infinity. But Levinas conceives infinity in terms of an ethical experience of a passive self-transcendence, of an exposure to the absolute otherness of the other. The experience of the own mortality underlies this experience of the infinity: I know that I'm mortal not just because I know I will die. I make the experience that I'm mortal because my responsibility for the other can go up to give my life for him. Seemingly there's nothing alike in Husserl's phenomenology of an endless living present and the transcendental I that belongs to it. However I will argue that Husserl knows about a paradoxical presentiment of death that doesn't have to mean certitude about being or non-being, but rather an inquietude questioning a pure immanent continuity of the “I”.
J'analyserai le sujet de la mort dans les Odes et Ballades (1828) et les Contemplations (1856) de Victor Hugo. La question principale qui se pose est de savoir s’il y a des différences entre la description du thème de la mort dans les deux recueils cités ci-dessus. J'ai choisi ces deux recueils pour ma recherche, vu qu’il y a un grand espace de temps entre les moments d’écriture de ceux-ci. Dans cet espace, l’auteur a vécu d’importants événements dans la sphère personnelle ainsi que dans sa carrière politique et littéraire. De ce fait, ces événements sont décrits dans la première partie de mon mémoire. Puis, je présenterai le recueil Les Odes et Ballades, à l’aide de quatre poèmes recherchés, dans lesquels la mort est le thème principal, à savoir « La mort du Duc de Berry », « l’Âme », « Le premier soupir » et « La grand-mère ». Nous examinerons de plus près les poèmes « Quiberon » et « Les funérailles de Louis XVIII ». J'étudierai le vocabulaire, les figures de style, la forme et les éléments frappants des poèmes. Après l’analyse de ce recueil, nous passons à la recherche des Contemplations. Je présenterai ce recueil à l’aide de « Mors », « Écrit en 1846 », « Les Malheureux » et « Croire ; mais pas en nous ». Les deux poèmes que j'examinerai plus en détail sont «Veni, Vidi, Vixi » et « Dolor ». Ensuite, les résultats des analyses des recueils seront comparés, ce qui mène à la réponse à la question principale.
La fatalité et la mort dans les œuvres théâtrales de Bernard-Marie Koltès
2018
Table des matières théâtre, le temps s'écoule de manière linéaire et sans interruption du début à la fin de la pièce, et qu'on ne peut pas changer de décor sans raison ». Il ne s'agit pas de s'enfermer à nouveau dans le cadre classique, de faire des trois unités un impératif arbitraire, mais « on a le droit de l'appliquer autrement » 2. Dans le même esprit, il est intéressant de relever une remarque d'Anne Ubersfeld relative à la dramaturgie koltésienne : « une tragédie de construction classique, mais une tragédie moderne » 3. Pour ces critiques, l'application des règles classiques n'a pas la même visée dramaturgique que la tragédie classique. S'il en est ainsi, comment expliquer l'intégration délibérée d'éléments classiques ainsi que la juxtaposition oxymorique « tragédie moderne » dont les deux termes « tragédie » et « moderne » prétendent désigner en théorie deux époques différentes : le premier étant un genre spécifique comme la tragédie grecque ou la tragédie classique française et le deuxième étant souvent utilisé pour se distinguer de l'époque précédente. Une première réponse consiste à dire que l'expression « tragédie moderne » 4 semble signifier un drame moderne comportant des caractéristiques de la tragédie antique ou classique. Donc, la question qui se pose ici est de savoir quels éléments caractéristiques de la tragédie sont intégrés dans le théâtre koltésien. Au premier abord, il convient de remarquer la différence entre la tragédie et le drame, expliquée de la manière suivante par Louise Vigeant : Si le personnage est responsable de son propre malheur, il peut tenter d'y remédier, le combattre, ne pas y succomber ; cette dynamique est propre au drame. Si, au contraire, le personnage, peu importe ce qu'il fait, voit la fatalité l'entraîner inéluctablement vers sa mort, symbolique ou réelle, le texte est de l'ordre de la tragédie 5 .
L'Île du jour d'avant1 a comme première ambition de reconstituer le XVIIème siècle ou siculo di oro, à travers la convocation des textes majeurs de la littérature et de la pensée de cette époque, mais aussi à travers des exercices de style où les personnages parlent et s'expriment dans des périodes à en couper le souffle, manient des préciosités dignes des grands rhéteurs ou se lancent dans des joutes oratoires typiques du grand siècle. Nous retrouvons en effet des allusions à Cervantès, Gracian, Cyrano, mais aussi des passages entiers rappelant les idées de Gracian, Mazarin, Velasquez, Pascal, Descartes et d'autres. Cette reconstitution de la semiosis du grand siècle se fait à travers une intrigue toute simple, mais dont la symbolique, comme nous le verrons en avant, tient une importance capitale, du moins chez son auteur. L'intrigue est celle d'un jeune italien originaire du Piémont qui fait naufrage en plein pacifique entre le mois de juillet et le mois d'août 1643 avant que la planche sur laquelle il dérive ne heurte un bateau fantôme. Se trouvant seul sur ce bateau désert, Roberto a tout le loisir de se souvenir de ce qui s'est passé, d'explorer le bâtiment dans lequel il se trouve et de découvrir l'extérieur. Cette reconstitution d'un passé laconique à souhait se fait de façon intermittente où le lecteur découvre progressivement comment Roberto s'est trouvé contraint d'accepter une mission de Mazarin comme espion sur un navire hollandais pour recueillir des informations sur la question des longitudes. A cette époque, ces informations étaient très disputées par les puissances européennes d'alors pour des raisons géostratégiques. Le roman est en vérité composé de deux parties, une première où Roberto reconstitue le passé et la seconde où il découvre qu'il n'est pas seul à bord et fait la connaissance du père Caspar de Wanderdrossel, un autre naufragé chargé lui aussi de découvrir le mystère des longitudes. Avec Caspar, Roberto découvre qu'ils se trouvent sur le méridien, c'est-à-dire la ligne qui sépare la terre en deux et que l'île qui est en face est celle de la veille. Au delà des réminiscences du passé, marquées par deux obsessions qui se développent tout au long du roman-celle d'un amour impossible, celui de Lilia, et d'un double angoissant, Ferrante-, au delà du rapport avec le père Caspar où se poursuit le roman d'apprentissage du jeune Roberto et des nombreuses péripéties ou digressions, au delà de tous ces thèmes, c'est la symbolique de l'île du jour d'avant qui fascine Roberto et son narrateur. Mais cette symbolique est scellée à une autre figure symbolique et laconique à souhait, celle de la colombe couleur orange. 1 L'édition utilisée ici est celle de la traduction française établie par J.N. Schifano chez Grasset 1996.
La narration philosophique de la mort pendant la Révolution française
Dans son ouvrage sur La mort et l’Occident, Michel Vovelle attire notre attention sur « le partage laïc » instauré pendant la Révolution française face à l’idée de la mort. Il singularise ainsi le contraste entre la position des matérialistes les plus avancés, et tout particulièrement le député breton Lequinio, qui s’interdisent d’être dupes de l’idée d’immortalité, et celle d’autres jacobins, tel que Robespierre, qui revendiquent inversement le droit à l’immortalité contre toute forme d’athéisme. je présente ici ce qu’il en est du « partage laïc » face l’idée de la mort, dont le député Lequinio est principal témoin philosophique.
Avant propos [sur le thème de la mort]
Nouvelles perspectives en sciences sociales, 2016
La socialité humaine est marquée par trois événements tout particulièrement significatifs : la naissance, le mariage et la mort. Jusqu'à la modernité, la religion, indissociable qu'elle est de cette socialité et hautement porteuse des symboliques qui habitent les esprits, ritualise ces trois moments de la vie humaine. Une personne, à travers son expérience sociale et par sa sociali-sation, saisit rapidement, pour elle-même, que ces trois temps de la vie ne peuvent être tenus pour anodins; elle célébrera les naissances, elle s'interrogera sur le mariage pour ce qui la concerne et soulignera les alliances des autres, elle se questionnera sur sa mort et pleurera celle de ses proches. L'anthropologie, rencontrant en cela le vécu des acteurs sociaux, les représentations collectives et la ritualité des communautés, a tôt fait de mettre en relief ces trois balises du destin humain, aussi individuelles que sociétales. Grâce au travail d'innombrables anthropologues, on sait désormais beaucoup de choses sur cette triple thématique. Mais la postmodernité oblige parfois à interroger les enseignements anthropologiques, parce qu'elle transforme la socialité et les moeurs jusque dans la mort. C'est dans cet esprit que six spécialistes des sciences humaines s'expriment ici sur le thème de la mort dans la contemporanéité...