TUNISIAN CITIES RECEIVING REDEEMED CAPTIVES IN THE FIRST HALF OF 15TH CENTURY (original) (raw)

Echec du projet morisque à Mjāz al-Bāb Une ville face à la stratégie d'une communauté

Revue d'Histoire maghrébine, 2008

Peut-on parler de l'identité d'une ville en dehors de celle de ses habitants? En d'autres termes, une ville sans vie humaine, a-t-elle une identité? Il serait utile tout d'abord de souligner que sur un plan théorique, l'identité suppose l'existence d'une mémoire. Et encore une fois une mémoire n'est possible et admissible que si on parle d'une mémoire collective, celle des habitants d'une ville, les citadins qui sont sa mémoire. Les archéologues, les architectes et les topographes du tissu urbain peuvent interroger la mémoire d'une ville sans ses fils, en parlant des édifices ou en dégageant leur style architectural. Mais il y a un autre moyen d'interroger cette mémoire: l'analyse du rapport vocation/stratégie. Nous proposons d'analyser la vocation d'une ville, celle de Mjāz al-Bāb, face à la stratégie d'une communauté, celle des Andalous et du pouvoir turc, pour étudier ensuite l'ouverture d'une ville face à l'enclavement d'une communauté.

‘“Once Upon a Time Our Home Was in Spain”; Comparing Diaspora Discourses among Morisco Descendants and Sephardim Today”

In: Adang, C.; Meri, J. (eds). Muslim-Jewish Relations in Past and Present: A Kaleidoscopic View. Leiden: Brill. An analysis of the al-Andalus myth as evocked by Andalusians and Sephardim today. , 2017

This paper develops a comparative perspective between two contemporary diaspora movements that claim being descendants from Jews and Muslims expelled from the Iberian Peninsula by the end of the Middle Ages. In particular, the research considers a group of Tunisian descendant of Moriscos and another of Israeli Sephardim. Instances of Moroccan Moriscos as well as of Tunisian Sephardim have occasionally been used to widen the picture. The article critically discusses the ways in which these groups look at the past, and how they articulate their diaspora invocations. By doing, so it perceives diaspora discourses as being crucially embedded in the social and political milieus that produces them. In that, the article is an illustrative account of modern perceptions of the ‘other’ within Muslim-Jewish relations today, vis-à-vis mythologized constructions of Spain and more generally of Western Europe. Overall, it attempt to scrutinize Morisco and Sephardim diaspora claims in light to their relationship to Spain, the past and to their religious others.