Contribuition d'une série de datations 14C, provenant du site de Leceia (Oeiras, Portugal), à la chronologie absolue du Néolithique et du Chalcolithique de l'Estremadura Portugaise. (original) (raw)

Contribution d'une série de datations 14 C, provenant du site de Leceia (Oeiras, Portugal), à la chronologie absolue du Neolithique et du Chalcolithique de l'Estremadura Portugaise

Rfsuwé: Apres les douze ca mpagnes annudles n:alisies (1983• 1994), les r':sullalS oblenus placenl Lece ia parnli le s sites les plus importunls pour la comp r~hen sio n de la gen;: se et du développemenl des sociétés chaJcolilhiques peninsulai res. Panni les principaux resultaIs sc ienliftques, on sou ligne la presence d'une séquence straligraphique, quel le paiOl de fou ille que soi l considéré , qui, lorsqu'elle est compl;:le. eSI invariablement constituée par Irais couches archéalagiques-Couches 4, 3 cl 2-cn rappa rt direct avec lrois pha ses culturd!e s, respeclivement Néolilhique ftnal, Chalcolilhique initial el ChaJcolilhique mo)'e n. La datalion par le radioc arbone de trente-six échantillons prélevés dans les divers couches a permis de dater avec p~c i sion. pour la premihe fois au Portugal, lcs trois phase s cu lturell es citées el d'établir, en conséqucnce , la chronologie de I'évolution de la culture matérielle dcs la seconde moitié du IVe millénaire av. J .C. jusqu 'à la fIO du lIIe mil!énaire av. J .C. dans la Basse Estremadura portugaise.

De la fin du Mésolithique aux premières phases du Néolithique ancien dans le nord-est de la péninsule Ibérique.

In: Perrin, Th.; Manen, Cl.; Marchand, G.; Allard, P.; Binder, D.; Illet, M. (eds.), Transition, Ruptures et continuité en Préhistoire, vol I: 391-404., 2013

The arrival of agricultural populations to European southwest occurs in a moment of cultural change and economical diversification of local hunter-gatherers groups. Possible interactions between both techno-complexes have been subjects of focalized studies. In the last years, synchronical and dyachronical relationships between last Mesolithic cultural traditions and ancient Neolithic can be defined because of improvement of 14C dating. In 70’s the establishment of the most accepted Mesolithic cultural models motivate a new issue of study mainly derived from the observations of III and IV phases of Cueva de la Cocina. Materials from these levels suggested a progressive neolithisation by local groups’ acculturation. This cultural dynamic is known as Dual Model. The Dual Model is based on the apparition of Neolithic material elements in clear Mesolithic tradition contexts. However, the stratigraphical confidence of these types of horizons has been hardly doubted in the last years. Within this dynamic NE of Iberian Peninsula offers an original scenario for the study of Mesolithic-Neolithic change. It is caused by a divergent evolution observed in local Mesolithic with regard to the rest of Mediterranean façade and the inner Peninsula. This divergence is observed by the scarcity of ancient geometrical phase’s representation, the notches and denticulates assemblage long duration, and the archaeological silence that exists between circa 8400-7500 years cal. BP, which coincides with recent Mesolithic apparition in nearby areas. The archaeological assemblage from the beginning of Holocene in the peninsular NE shows an articulation in two differentiated techno-complexes. By one side, the bladelet technologies, with geometrics occasional apparition, that continues technical standards from post Magdalenian groups. And by other side, the notches and denticulates technologies which appear in Pleistocene/Holocene transition and endure until 8200 cal. BP. An economical diversification by Mesolithic occupations during Pleistocene/Holocene transition has been discussed. This fact could be especially evident in the Iberian Peninsula in the most recent Mesolithic, however, with actual information from the NE, is not possible to observe transcendental economical changes in relation to final Pleistocene moments. In accordance with zooarchaeological studies, subsistence strategies are based on lagomorphs’ intensive exploitation, and variable Capra pyrenaica presence. In the case of Cativera rock shelter is possible to distinguish a more intensive use of nutritive malacological resources (both marine and continental) in notches and denticulates levels with regard to latest bladelet dominance moments. In other cases as Font del Ros, Balma Margineda, Balma Guilanyà or Roc del Migdia it has been documented a certain intensification of gathering resources. However, the absence of archaeological information since 8400-8200 cal. BP, do not allow observing the evolution of these economical tendencies. This silence is broken with the most ancient documented Neolithic groups’ apparition, characterized by a well established agriculture since initial moments. Its territorial occupation shows significant differences in relation to Mesolithic. The most ancient evidences are preferentially concentrated in litoral and prelitoral zones, and the most characteristic sites are those formed by grain storage pit structures (silos) after re-used as rubbish dumps. Against to Mesolithic times, caves and rock shelters occupation seems to have had a secondary importance. These places are linked to more specific activities, as storage or stabulation, and not to dwell in. Faunal remains recovered in ancient Neolithic sites display, since initial moments, domestic taxa with an importance higher than 80 %. Within this percentage the most detached species are sheep and goats, with a scarce presence of big bovidae. Cultural and economical contraposition between Mesolithic and Neolithic groups is evident in the peninsular NE. Although the archaeological silence documented do not allow evaluating the local hunter-gatherers evolution, let to establish a chronological separation between both cultures. This cultural separation present two scenarios clearly differentiable and which are not possible to linked to. The ancient Neolithic apparition occurred with same characteristics than in the rest of occidental Mediterranean, without the possibility to show any influence from precedent Mesolithic groups.

Projet collectif de recherche : Le Néolithique moyen en Basse-Normandie et dans les îles Anglo-Normandes : territoires et modifications socio-économiques à la transition européenne Néolithique/Chalcolithique (4700-3500 av. J.-C.). Service Régional de l'Archéologie de Normandie, Caen, 617 p.

Le projet collectif de recherche « Néolithique moyen en Basse-Normandie et dans les îles Anglo-Normandes » a pour but une meilleure compréhension d’une période d’importantes transformations d’ordre socio-économique, technique et culturel au sein des sociétés néolithiques. Des mécanismes de complexification sociale sont perceptibles à l’échelle de l’Europe à travers des manifestations diverses : l’exploitation intensive de certaines ressources naturelles, enceintes, monumentalisme, etc. Depuis le premier PCR « Le Néolithique moyen en Basse-Normandie », dirigé par A. Chancerel et achevé il y a vingt ans, l’archéologie préventive a considérablement augmenté le corpus déjà riche d’une région historiquement active en archéologie néolithique, au croisement de multiples facteurs environnementaux et culturels, à l’extrémité occidentale de la sphère culturelle du Chasséen septentrional. Le moment est propice pour une synthèse des connaissances concernant cette période de consolidation du Néolithique dans l’Ouest et d’appropriation du milieu maritime vers les îles Anglo-Normandes et au-delà, la Grande-Bretagne. Ce projet a pour objectifs de fixer un cadre chronostratigraphique détaillé de la période dans la région, d’évaluer l’impact anthropique et agricole dans les premiers siècles de la néolithisation, et parallèlement d’aborder l’organisation du territoire, entre grandes enceintes centrales à fonctions multiples, habitats ordinaires, sites funéraires, et sites miniers. Il nous appartient également d’explorer l’appropriation du milieu maritime et préciser les modalités de la néolithisation des îles Anglo-Normandes et des îles britanniques, à partir de cette période. Pour la première année de recherche en 2015, nous avions pour objectif principal de réaliser un bilan documentaire détaillé des informations sur le Néolithique moyen. Les résultats obtenus dépassent largement ce qui était escompté : l’inventaire des sites détaille 81 sites documentés par une fouille ou des sondages. Ce travail constitue désormais un support de réflexion actualisé et fiable, présentant les données de manière harmonisée et synthétique, en vue de fournir la matière première pour construire des chronostratigraphies. Cette première année de recherche voit également la concrétisation de projets proposés en 2015. Pour ce qui concerne l’habitat, C. Billard travaille à une première synthèse des données dans la continuité des recherches présentées dans le cadre du colloque de Dijon en novembre 2015. L. Juhel a repris les résultats de ses travaux universitaires passés et travaille actuellement à un bilan des connaissances sur l’appropriation du milieu maritime et les implantations néolithiques en contexte armoricain. Dans ce cadre, il est prévu de réaliser des sondages à Herqueville dans la Hague en 2016. Ces recherches sont complétées par celles de D. Garrow et F. Sturt sur la néolithisation des îles Anglo-Normandes. Un autre axe de recherche majeur du PCR concerne l’exploitation intensive des roches, en particulier du silex, pour lequel la Normandie a livré un corpus de sites exceptionnel. Dans la continuité des recherches passées, en cours de publication (fouille de Ri sous la direction de C. Marcigny ; projet « acquisition et transformation du silex jurassique » sous la direction de F. Charraud), nous avons cette année travaillé à plusieurs publications qui seront des jalons importants dans l’historique déjà fourni des recherches sur le sujet. S. Giazzon a amorcé à l’automne 2015 des prospections pédestres dans la plaine d’Argentan et dans le secteur de Falaise afin d’y préciser l’exploitation des ressources lithiques et l’implantation des occupations néolithiques. Pour ce qui concerne l’exploitation des roches tenaces, F. Giligny, N. Le Maux et leur équipe ont amorcé un ambitieux programme de caractérisation des roches employées notamment pour la fabrication des haches. Ces recherches complètent les avancées considérables obtenues ces dernières années dans le domaine de l’extraction minière et des productions en silex. Les données réunies par N. Le Maux ont permis de sélectionner une quarantaine d’échantillons significatifs pour la réalisation de lames minces (analyse en cours). F. Giligny et son équipe ont également débuté à l’automne 2015 des prospections pédestres en vue de mieux caractériser les gîtes de matière première. Plusieurs vérifications ont d’ores et déjà été ainsi effectuées sur le terrain. Conjointement, G. Kerdivel est en contact avec un réseau de prospecteurs actifs dans le sud de l’Orne et la Mayenne. Il travaille actuellement à une meilleure compréhension des implantations dans ces zones mal connues. Nous envisageons de poursuivre en 2016 et 2017 les recherches débutées en 2015. La possibilité nouvelle de travaux de synthèse pourra donner lieu à diverses publications dans les années à venir.

LEMERCIER O., et al. (2007) – Le Néolithique final couronnien en Basse-Provence occidentale, de Max Escalon de Fonton au projet colletif de recherche de l’UMR 6636 (1947-2004).

in : EVIN J. (Dir.) : Un siècle de construction du discours scientifique en Préhistoire, Actes du XXVIe Congrès Préhistorique de France, Avignon, 21-25 septembre 2004, Volume I, Paris, Société Préhistorique Française, 2007, p.473-483.

First Final Neolithic culture described in Provence, the Couronnien group occupies an important place in the history of prehistoric research in the South-East of France. Defined for the first time in the middle of the twentieth century by M. Escalon de Fonton starting from the excavation of the Collet-Redon (Martigues, Bouches-du-Rhône), the Couronnien group remained during a very long time the only cultural entity recognized in Provence. With the end of the nineties, after the excavation of many settlements and whereas other cultures were finally recognized and studied in this area, a Collective Research Project was made up in order to revise the definition of this cultural group and bring up to date its knowledge. This short article proposes a historiographic glance on the Couronnien group definition, making it possible to lead to an update and synthetic documentary assessment. At the same time, it illustrates the evolution of the Neolithic research during the second half of the twentieth century. Première culture de la fin du Néolithique identifiée en Provence, le Couronnien occupe une place importante dans l’histoire de la recherche préhistorique dans le Sud-Est de la France. Définie pour la première fois dès le milieu du XXe siècle par M. Escalon de Fonton à partir de la fouille du site du Collet-Redon à Martigues (Bouches-du-Rhône), la culture couronnienne est demeurée très longtemps la seule entité culturelle reconnue en Provence. À la fin des années quatre-vingt-dix, après la fouille de plusieurs sites et alors que d’autres cultures ont été reconnues dans cette région, un projet collectif de recherche a été constitué afin de mieux caractériser ce groupe culturel et d’en actualiser les connaissances. Ce court article propose un regard historiographique sur la définition du Couronnien permettant d’aboutir à un bilan documentaire révisé et synthétique. En même temps, il illustre l’évolution de la recherche sur le Néolithique pendant la seconde moitié du XXe siècle.

Chronologie de la Préhistoire récente dans le Sud de la France. Acquis 1992-2012. Actualité de la recherche. Actes des 10e Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente, Porticcio, 18 au 20 octobre 2012.

2014

Le Thème de ces Xe Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente se veut un hommage au colloque d’Ambérieu-en-Bugey (Ain) de 1992 « Chronologie néolithiques. De 6000 à 2000 avant notre ère dans le bassin rhodanien », publié, en 1995, sous la direction de Jean-Louis Voruz. Rassemblant les néolithiciens du Sud de la France, ce colloque dressait un état des lieux des connaissances et des usages chronologiques, notamment au travers des pratiques concernant le radiocarbone, mais aussi à l’aide des données déduites des études portant sur la culture matérielle. Vingt ans plus tard, où en sommes nous ? À l’occasion des Xe Rencontres Méridionales de Préhistoire Récente, il nous a donc semblé pertinent de revenir sur le sujet, en prenant en compte l’ensemble du Sud de la France et de ses marges afin de respecter les intentions des RMPR. À Ambérieu, les questions de calibration (dont la pratique était récente) et de l’analyse des séries de dates avaient été discutées. De même, ici, des questions de méthode sont abordées dans plusieurs articles à propos d’un outil statistique utilisé nouvellement en Préhistoire : l’analyse bayésienne. Par ailleurs, des approches chronologiques plus classiques reposant sur des données factuelles assorties aux séries de datations 14C sont également proposée. L’ensemble de ces démarches tend à fournir une vision renouvelée des chronologies néolithiques du Néolithique ancien à l’âge du Bronze dans le Sud de la France. Comme précédemment, le Thema est suivi par un volet portant sur l’actualité de la recherche, richement illustrée, ici, par des articles dont une majorité a trait à l’activité archéologique récente de la Corse, l’hôte du colloque.

Nicolas C., Pailler Y., Stéphan P., Gandois H. (2013) – Les reliques de Lothéa (Quimperlé, Finistère) : une tombe aux connexions atlantiques entre Campaniforme et âge du Bronze ancien, Gallia Préhistoire, 55, p. 181-227.

Bretagne, tumulus, mégalithisme, tombe individuelle, Néolithique final, Campaniforme, Âge du Bronze ancien, jadéitite, brassard d'archer, flèches, poignards, cuivre arsénié, chaînes de spirales, or, argent, relations atlantiques. RésuMé. En 1843, Arthur Boutarel, inspecteur des forêts de Lorient, fouille un tumulus dans la forêt de Carnoët, près du hameau de Lothéa (Quimperlé, Finistère). La découverte de la relation de fouilles, restée inédite durant près de 170 ans, porte à une révision de cette tombe à la lumière des avancées de la recherche. Le tertre, par sa taille, appartient aux grands tumulus de l'Âge du Bronze ancien de Bretagne. Le caveau funéraire est construit selon les principes de l'architecture mégalithique et peut être considéré comme un lien entre les sépultures collectives du Néolithique et les tombes individuelles de l'Âge du Bronze. Le mobilier, particulièrement riche, révèle une triple composante avec des éléments attribuables au Néolithique final (pendeloque en jadéitite), au Campaniforme (brassard d'archer, flèches à pédoncule et ailerons équarris) et au tout début du Bronze ancien (poignards, hache). Trois grands poignards de type Quimperlé témoignent de relations atlantiques par leurs formes et leur alliage fait de cuivre et d'arsenic. Ces relations à longue distance sont confirmées par la présence dans la tombe de deux chaînes de spirales, une en or et une en argent, qui proviennent selon toute vraisemblance du nord-ouest de la péninsule Ibérique. AbstRACt. In 1843, Arthur Boutarel, the Lorient forest inspector, excavates a barrow in Carnoët forest near the hamlet of Lothéa (Quimperlé, Finistère, France). The discovery of the excavation notes, unpublished for over near 170 years, enables this grave to be reviewed in the light of recent research. The mound, by its dimensions, belongs to the class of Breton large early Bronze Age barrows. The grave is of megalithic construction and can be considered as a link between Neolithic collective tombs and Bronze Age individual graves. The grave-goods, particularly rich, show a triple component with artefacts attributed to the Late Neolithic (jadeitite hatchet-pendant), the Beaker culture (wristguard, squared barbed-and-tanged arrowheads) and the beginnings of the Early Bronze Age (daggers, axe). Three long daggers of Quimperlé type provide evidence for Atlantic connections by their shape and alloy, consisting of copper and arsenic. These long-distance relations are confirmed by the presence in the grave of two spiraled chains, one gold and the other silver, which most probably come from north-western Iberia. translation: Magen O'Farrell Les reLiques de Lothea (quimperLe, Finistere) 25ème conservation Inspection de Lorient Département du Finistère Administration des Forêts L'an 1843, le 19 du mois d'août.