Édon – Église Saint-Pierre (original) (raw)
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Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre, 2009
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VILLARDONNEL (Aude) Eglise Saint-Jean-Baptiste
2013
Cette surveillance archéologique et la recherche historique qui s’en est suivi ont permis de montrer que l’édification de l’église Saint-Jean-Baptiste de Villardonnel est assez récente. En effet, aucun changement dans la mise en œuvre du bâti n’a été observé au niveau du chevet jusqu’à 1,40 m sous le niveau actuel de circulation. Le chapiteau ouest de l’arc diaphragme où la date de 1527 apparait, peut témoigner d’une fondation-réfection ne remontant pas au-delà du début du XVIe siècle. Le sondage perpendiculaire à la sacristie creusé pour la pose du réseau électrique a fait apparaître trois niveaux de circulation contemporains : le niveau actuel reposant sur deux épais remblais contenant de la céramique datable du Bas Moyen Âge et de l’Époque moderne. Le fait le plus remarquable est la mise au jour de vestiges d’une activité métallurgique du cuivre : de nombreuses scories, fragments de terre rubéfiée et de nombreux charbons groupés sont apparus uniformément au sommet d’une couche (four à cloche ?). Une sépulture a été mise au jour dans la tranchée de réseau creusée le long du mur gouttereau sud. Seul vestige archéologique en place et situé à 0,29 m sous le niveau actuel, elle a livré un squelette en position primaire, placé en décubitus dorsal, la tête à l’ouest. Les observations de terrain semblent attester l’existence d’un cercueil (mise à plat des volumes corporels, clous présents dans le comblement) et la présence d’un contenant souple de type linceul (compression dans la partie haute du corps, dépôt verdâtre sur une vertèbre thoracique pouvant correspondre à une épingle). Le sujet semble féminin étant donné la gracilité générale du squelette. L’âge au décès est probablement compris entre 20 et 40 ans. Sa stature est estimée à 1,65 m ± 3,56 cm. Des lésions carieuses sont observables et leur localisation indique une relative mauvaise hygiène dentaire. Cette sépulture pourrait correspondre aux dernières inhumations effectuées autour de l’église Saint-Jean-Baptiste de Villardonnel, c’est-à-dire durant la première moitié du XVIIIe siècle. 685 éléments ont été collectés durant cette surveillance archéologique, se répartissant en 11 catégories dont 4 pour la terre cuite. Le corpus est chronologiquement très homogène avec de la céramique à cuisson oxydante et glaçurée (jaune) présentant des décors à molette ou ondulé. Les formes ouvertes sont caractérisées par des assiettes (bord à marli, oreilles de préhension) et les formes fermées par des marmites ou pichets. Cet ensemble est datable des XVIe-XVIIe s. Les céramiques à cuisson réductrice, oxydante et glaçurées se répartissent à peu près équitablement dans les tranchées de réseau. Cependant, à partir 0,30 m sous le niveau actuel, les tessons rencontrés sont majoritairement à cuisson réductrice datables des XIIIe- XIVe s, avec des formes fermées de type marmite ou jarre de stockage.