Transmission intergénérationnelle des troubles intériorisés: Modèles théoriques et recherches empiriques (original) (raw)
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Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux, 2007
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Éléments inattendus de transmission intergénérationnelle de trauma
by Laurie Laufer, Yaelle Sibony-Malpertu, Alain Vanier, in Cliniques Méditerranéennes, n° 91, p. 221-228, 2015
Cet article concerne la clinique dite de l’extrême, là où la pensée cherche à donner du sens, mais où la teneur traumatique de l’événement l’amène simultanément à s’en éloigner pour se préserver. Les patients dont les grands-parents ou les parents ont vécu pendant une guerre présentent, plus souvent qu’il n’y paraît, des symptômes qui se décryptent par des biais « inattendus ». Ils nous invitent à prendre la mesure de la transmission intergénérationnelle de trauma, de ce que nous nommons ici des « radiations traumatiques ». Deux vignettes cliniques, l’une tirée d’un article de Dori Laub, l’autre de notre pratique, nous en montent les manifestations et donnent quelques indications sur une manière d’adapter notre pratique thérapeutique à cette clinique.
Devenir, 2004
Distribution électronique Cairn.info pour Médecine & Hygiène. © Médecine & Hygiène. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2021
Je tiens ici à remercier chaleureusement ma directrice d'essai Diane St-Laurent qui m'a offert un encadrement remarquable et un soutien de grande qualité tout au long de mon cheminement. Grâce à Diane, j'ai pu développer au mieux mes connaissances de ce que signifie la recherche en psychologie, et j'ai pu m'épanouir en approfondissant mes connaissances sur une thématique qui me tient beaucoup à coeur. Je souhaite aussi remercier du fond du coeur la mère de ma fille, Sylvie Miaux, qui fut ma conjointe pendant la plus grande partie de mon parcours universitaire, et qui m'a soutenu pendant de nombreuses années à travers de multiples péripéties. Grâce à elle, j'ai pu m'accomplir dans des domaines qui sont particulièrement significatifs pour moi : la quête de connaissances en psychologie et l'application pratique de ces connaissances. Je remerCIe aussi ma fille Amélie qui a catalysé chez mOl une maturation absolument nécessaire à l'émergence et à l'atteinte de mes objectifs professionnels. Enfin, je remercie l'Université du Québec à Trois-Rivières qui m'a offert une formation de grande qualité tout en me permettant de me réaliser dans un domaine qui me paSSIOnne.
La construction sociale du « problème » intergénérationnel
Gérontologie et société, 2007
Gérontologie et Société-n°123-décembre 2007 page 71 Cet article interroge l'engouement actuel pour la question intergénérationnelle dans l'espace public. A travers le foisonnement de discours et de pratiques se rapportant à cette question, on assiste à une problématisation des relations entre générations sous une forme inédite. En effet, « le problème intergénérationnel » se présente par le biais de sa résolution, autrement dit par le biais de la promotion de l'action intergénérationnelle conçue comme « remède » à la possible rupture du lien entre les âges dans une société confrontée au vieillissement de la population. SOCIAL CONSTRUCTION OF INTERGENERATIONAL "PROBLEMS" The article questions the present craze for intergenerational topics within public space. Through the profusion of narrative and practice concerning the issue, the problems of intergenerational relations appear in a new light. The "intergenerational problem" is seen through its solution. In other words through promoting intergenerational action as a "remedy" against a possible breakdown of relations between the ages in a society which is faced with an ageing population. LA CONSTRUCTION SOCIALE DU « PROBLÈME » INTERGÉNÉRATIONNEL Considérations préliminaires sur une nouvelle problématique CORNELIA HUMMEL & VALÉRIE HUGENTOBLER DÉPARTEMENT DE SOCIOLOGIE UNIVERSITÉ DE GENÈVE Cet article, essentiellement théorique, pose les préliminaires d'une recherche en cours menée par les auteures : « La construction sociale de la question intergénérationnelle. Acteurs, champs, discours » (Fonds national suisse de la recherche scientifique, 2007-2009).
Regard maternel sur la transmission intergénérationnelle de la violence physique envers les enfants
Canadian Journal of Community Mental Health, 2012
À ce jour, les recherches ont permis de documenter plusieurs facteurs associés à la violence physique envers les enfants, la transmission intergénérationnelle étant l'un des facteurs le plus souvent étudié. Or, peu d'études ont documenté ce phénomène dans la population générale. l'objectif de la présente étude est d'évaluer les facteurs associés au recours à la violence physique auprès d'un échantillon représentatif d'enfants vivant au moins la moitié du temps avec une figure maternelle. Afin de remédier à certaines lacunes des recherches précédentes, cette étude porte sur les facteurs de risque individuels, familiaux et sociaux dans la reproduction des conduites de violence physique telles que rapportées par les mères ayant elles-mêmes subie de la violence sévère dans l'enfance. Les résultats de la régression linéaire multiple montrent que le jeune âge de l'enfant, les attitudes maternelles favorables à la violence, le stress parental, la légitimité Marie-Ève clément, phd, chaire de recherche du canada sur la violence faite aux enfants, Groupe de recherche et d'action sur la victimisation des enfants (GRAvE), département de psychoéducation et de psychologie, université du québec en Outaouais campus St-Jérôme ; Maxine Boudreau, phd(c), département de psychologie, université du québec à Montréal ; claire chamberland, phd, Groupe de recherche et d'action sur la victimisation des enfants, école de service social, université de Montréal. la correspondance concernant cet article devrait être acheminée à Marie-Ève clément, département de psychoéducation et de psychologie, université du québec en Outaouais campus St-Jérôme, 5 rue St-Joseph, bureau J2234, St-Jérôme (québec) J7Z 0B7. courriel : marie-eve.clement@uqo.ca carlson et lynn, 1991). Selon certains chercheurs, la forme de violence vécue pourrait jouer un rôle dans le cycle de violence. À titre d'exemples, les études de haapasalo et ) et de Buntain-Ricklefs, Kemper, Bell et Babonis (1994 établissent toutes deux un lien entre le fait de vivre une forme spécifique de violence (physique ou psychologique) et le recours ou l'acceptabilité de cette même forme de violence envers un enfant à l'âge adulte. pour caliso et Milner (1992), c'est davantage la violence physique vécue dans l'enfance, plutôt que l'agression verbale, qui serait associée au risque de violence physique ultérieur. par ailleurs, d'autres études n'ont pas permis de confirmer l'existence d'un lien entre une forme spécifique de violence vécue et l'approbation ou le recours ultérieur à de cette même forme de violence (clément et