Place des immunoglobulines polyvalents intraveineuses dans la prise en charge de l’ictère néonatal par incompatibilité fœto-maternelle rhésus 1 (original) (raw)

De la tragédie au triomphe : Apports canadiens dans la prise en charge de la maladie hémolytique du nouveau-né en raison d'une incompatibilité liée au facteur rhésus

Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada, 2019

Ruth Darrow (1895-1956), omnipraticienne a Chicago, travaillait dans sa clinique et son cabinet m edical au soussol de sa maison et elle d etenait des privil eges du personnel aupr es de l'hôpital Women's and Children's Hospital 5. En 1935, a la suite de deux grossesses sans histoire, son troisi eme b eb e, un fils, a d evelopp e un ict ere n eonatal grave puis il est mort : l'autopsie a r ev el e une erythroblastose majeure. Puisqu'elle continuait de pratiquer la m edecine, elle a consacr e les deux ann ees qui ont suivi a etudier toute la litt erature accessible sur l' erythroblastose du nouveaun e. Elle en a conclu que la m ere « empoisonne » son propre b eb e avec une « substance toxique ». Darrow en a finalement d eduit que certains globules rouges foetaux devaient

Explorations clinique et paraclinique de l’ictère chez le nourrisson

Le point de départ dans la synthèse de la bilirubine est l'hémolyse (destruction des globules rouges). Il faut cependant noter qu'il existe d'autres sources non hémoglobiniques de la bilirubine mais qui ne produisent qu'une quantité infime de celle-ci (inférieure à 5%). L'hémolyse peut-être physiologique (destruction des globules rouges arrivés au terme de leur vie normale dont la durée est en moyenne de 120 jours) ou pathologique à la suite des plusieurs facteurs.

L'hyperinsulinisme congénital du nouveau-né et du nourrisson

Archives de Pédiatrie, 2005

L'hyperinsulinisme (HI) est la plus fréquente cause d'hypoglycémie chez le nouveau-né et le nourrisson. Une sécrétion inappropriée d'insuline est responsable d'hypoglycémies sévères qui nécessitent un traitement actif pour prévenir le risque de séquelles cérébrales. La classification de l'HI peut être envisagée en fonction : 1) de l'âge de début de la maladie : période néonatale ou première année de vie, 2) du type anatomopathologique de la lésion pancréatique : diffuse ou focale, 3) du mode de transmission génétique : sporadique, autosomique récessif ou plus rarement autosomique dominant. La cause la plus fréquente d'HI est le dysfonctionnement du canal potassique ATPdépendant des cellules bêta pancréatiques dont les deux sous-unités sont codées par les gènes SUR1 et KIR6.2, localisés en 11p15.1. Les formes focales, homogènes génétiquement, sont dues à l'association d'une mutation hétérozygote de SUR1 ou KIR6.2 avec une perte d'allèle de la région 11p15 limitée à la lésion pancréatique. Les formes diffuses peuvent être dues à des mutations des gènes SUR1 ou KIR6.2, héritées selon un mode récessif autosomique, mais sont très hétérogènes génétiquement. La distinction entre les formes focales et les formes diffuses est très importante, puisque ces deux formes d'HI nécessitent un traitement différent. Pour les différencier en préopératoire, le cathétérisme trans-hépatique avec dosages étagés d'insuline est l'examen de référence, mais sera progressivement remplacé par la tomographie par émission de positons avec injection de [ 18 F] Fluoro-L-Dopa, de réalisation plus facile. En cas de résistance au traitement médical (diazoxide essentiellement), la pancréatectomie partielle permet de guérir les formes focales, alors que les formes diffuses nécessitent une pancréatectomie subtotale avec un risque important de diabète.

Hémorragies rétiniennes liées à l’accouchement chez le nouveau-né : fréquence et relation avec les facteurs maternels, néonataux et obstétricaux. Étude prospective de 2031 cas

Journal Français d'Ophtalmologie, 2014

Masson SAS. Tous droits réservés.-Document téléchargé le 25/11/2021 Il est interdit et illégal de diffuser ce document. 314 M. Laghmari et al. 24 heures suivant leur naissance. Les nourrissons présentant des hémorragies rétiniennes ont été réexaminés chaque semaine jusqu'à disparition des hémorragies ; de même, un contrôle ophtalmologique annuel a été également programmé chez ces enfants. Par ailleurs, les paramètres néonataux, maternels et ceux liés à l'accouchement ont été analysés et comparés entre les nouveau-nés présentant des hémorragies rétiniennes et ceux indemnes de ces hémorragies. Résultats.-Parmi les nouveau-nés, 31,8 % ont présenté des hémorragies rétiniennes. Parmi ces hémorragies, 72,6 % étaient bilatérales. Elles étaient souvent situées autour des papilles optiques et au pôle postérieur. Les hémorragies rétiniennes étaient de formes variables. La prévalence de ces hémorragies était (par ordre décroissant) de 38 % au cours des accouchements par voie vaginale assistés par extraction par ventouse (p < 0,001), de 32,6 % au cours de l'accouchement par voie basse non assistée par une extraction instrumentale (p < 0,001) et 20,8 % au cours des accouchements par césarienne. L'analyse comparative entre les groupes césarienne programmée et césarienne en urgence a montré une prévalence plus élevée des hémorragies rétiniennes en cas de césarienne réalisée en urgence (p = 0,006). Après analyse multivariée, l'accouchement par voie vaginale assisté par ventouse était le seul facteur associé à une prévalence plus élevée des hémorragies rétiniennes chez les nouveau-nés (p = 0,045). Deux tiers de ces hémorragies avaient disparu au bout d'une semaine. À quatre semaines, toutes les hémorragies avaient disparu. Conclusion.-Les hémorragies rétiniennes liées à l'accouchement sont fréquentes (1/3 des cas de notre étude). L'accouchement par voie vaginale assisté par ventouse était le principal facteur de risque dans cette étude. Toutes ces hémorragies avaient disparu au bout de quatre semaines. Ces résultats pourraient aider dans le diagnostic différentiel avec le syndrome du bébé secoué (shaken baby syndrome).

Séroprévalence de l’hépatite virale A dans les ictères fébriles chez les enfants de la région de Marrakech, Maroc

Journal de Pédiatrie et de Puériculture, 2010

Ictère ; Hépatite A ; Séroprévalence ; Épidémiologie ; Facteurs de transmission Résumé Introduction. -L'infection par le virus de l'hépatite A constitue un problème de santé au Maroc, toujours classé, avec les pays d'Afrique, comme pays de haute endémicité. Objectifs. -Définir la prévalence de l'infection par le virus de l'hépatite A chez les enfants présentant un ictère fébrile et examiner les facteurs influençant sa transmission. Méthodes. -Étude transversale descriptive au service de pédiatrie A du CHU Mohammed VI, incluant les enfants présentant un ictère fébrile d'installation récente. L'étude s'est étalée sur deux ans (octobre 2006-septembre 2008). Après le recueil des informations de la fiche d'exploitation, précisant les données démographiques et socioéconomiques, la sérologie de l'hépatite virale A a été réalisée moyennant le test Elisa.

Méningites purulentes néonatales

Médecine et Maladies Infectieuses, 1997

RESUME Notre 6tude rapporte 94 cas de MNN bact6riennes observ6es sur une p6riode de 10 arts (1985-1994). La m6ningite purulente repr6sente 8 % de l'ensemble de la pathologie infectieuse n6onatale hos-pitalis6e au cours de la marne p6riode. Le tableau clinique g l'admission est particulierement s6v&e comportant des signes de MNN darts 38 cas (40 %), un tableau de septic6mie n6onatale dans 9 cas (10 %) et un tableau d'infection n6onatale darts 47 cas (50 %) comportant des signes peu sp6cifiques. L'6tude du liquide c6phalo-rachidien confirme le diagnostic en montrant un liquide le plus souvent purulent, trouble ou louche darts 60 cas (64 %). L'examen direct, la culture et la recherche des antig~nes solubles au niveau du LCR permettent d'isoler le germe en cause darts la plupart des cas. L'origine de l'infection peut etre soit maternelle d6butant la plupart du temps dans les 4 premiers jours de vie (MNN pr6coce) dont les germes en cause sont des BGN dans 20 cas/22, soit 90 %, soit exog6ne d6butant au-del~ des 4 premiers jours de vie (MNN tardive) dont les germes en cause sont les BGN (43 %), le streptocoque B (29 %) et la Listeria (11%). I1 ressort de cette 6tude que le retard du diagnostic, la virulence du germe, la pr6maturit6 et l'hypotrophie sont des 616ments de mauvais pronostic. I1 est donc n6cessaire d'entrevoir une strat6gie de pr6vention des m6ningites n6onatales. Celle-ci r6side dans la surveillance des grossesses et 1'am61ioration des conditions d'accouchement. Mots-clds : M6ningites-Infections n6onatales-Antibioth6rapie.