Le passif italien : étude comparative entre l’oral et l’écrit (original) (raw)

L'interdépendance entre oralité et écriture : le cas de la consonne latérale palatale dans l'acquisition phonologique de l'italien langue étrangère

2019

Aujourd’hui, l’apprentissage de l’ecriture, tout comme celui d’une langue etrangere, paraissent essentiels dans le parcours de nombreux individus. Lors du processus d’apprentissage d’une L2, l’apprenant se confronte souvent a des informations a la fois phonologiques et orthographiques. Notre recherche souhaite interroger les raisons pour lesquelles, au sein des processus d’apprentissage, le rapport entre langue ecrite et langue parlee parait desequilibre. Nous avons oriente notre reflexion sur l’inconsistance de la correspondance grapheme-phoneme (CGP) de la consonne spirante laterale palatale voisee en italien. Cette these souhaite d’abord analyser les interactions entre la langue ecrite et la langue orale lors de l'evolution diachronique des societes occidentales. Nous decrirons ensuite le phoneme et les graphemes cibles d’un point de vue historique, sociolinguistique et phonosymbolique. Enfin, nous examinerons la CGP de la laterale palatale italienne a travers une tâche de di...

Usage du passif dans un corpus oral en capverdien santiagais

Lidil - Revue de linguistique et de didactique des langues, 2021

Le capverdien santiagais connait une voix passive synthétique, utilisée principalement pour promouvoir un objet au rang de sujet ou dans des constructions impersonnelles. Le présent article fait le point sur le passif santiagais à partir de l’examen d’un corpus annoté de textes oraux. Dans une première partie, nous présentons la langue capverdienne et la méthodologie utilisée pour collecter et traiter les données. Puis, dans une deuxième partie, nous fournissons des éléments sur la morphologie du passif verbal en capverdien santiagais. La troisième partie, en se fondant sur des données quantitatives et qualitatives issues du corpus, traite de la fréquence des formes passives du capverdien, de leur interaction avec les marques de temps, d’aspect et de polarité, des actants impliqués dans les constructions passives, ainsi que de la valence et du profil lexical des verbes attestés au passif. L’article conclut sur l’apport des données issues d’un corpus à l’étude du passif en capverdien et sur les possibilités d’améliorer et d’amplifier les résultats obtenus dans le futur.

Le passif en langue des signes

2006

Discipline : Sciences du langage présentée et soutenue publiquement par Pierre GUITTENY le mercredi 13 décembre 2006 Le passif en langue des signes ___________ Sous la direction du Professeur Henri Portine ___________ Jury Christian Cuxac Patrice Dalle Agnès Millet

Les phrases clivées de l’italien en contact avec le français. Une analyse basée sur les textes diffusés sur le portail swissinfo.ch

Les phrases clivées de l'italien en contact avec le français. Une analyse basée sur les textes diffusés sur le portail swissinfo.ch Anna-Maria De Cesare (Bâle) 1 Dieser Beitrag behandelt linguistische Phänomene, die als Ergebnisse des Sprachkontakts auf-grund französisch-italienischer Übersetzungen anzusehen sind. Der Beitrag ist insbesondere den sogenannten Cleft-Sätze (fr. c'est Stella qui lit avec plaisir; it. è Stella che legge con piacere) gewidmet, deren Gebrauch in journalistischen Texten des Schweizer Nachrichtenportals swissin-fo.ch untersucht wird. Durch den Vergleich italienischer Originaltexte mit aus dem Französischen übersetzten italienischen Texten soll gezeigt werden, dass Einflüsse des Französischen sowohl hinsichtlich der Frequenz, als auch hinsichtlich formaler Aspekte gegeben sind.

Le passif dans la langue des signes

Http Www Theses Fr, 2006

Discipline : Sciences du langage présentée et soutenue publiquement par Pierre GUITTENY le mercredi 13 décembre 2006 Le passif en langue des signes ___________ Sous la direction du Professeur Henri Portine ___________ Jury Christian Cuxac Agnès Millet Claude Muller Patrice Dalle 2 Remerciements Henri Portine, qui nous a patiemment soutenu tout au long de ce travail Christian Cuxac, pour ses remarques sur l'objet de notre travail Laurent Verlaine , dessinateur sourd et collaborateur au Centre d'information sur la surdité d'Aquitaine, qui nous a grandement facilité ce travail de recherche par ses nombreux dessins Bruno Moncelle, qui nous a autorisé à reproduire les dessins de Laurent Verlaine réalisés à l'occasion de son mémoire pour l'obtention du D.P.C.U. d'enseignant de langue des signes (Université Paris VIII) La communauté des sourds de Bordeaux, qui s'est prêtée volontiers aux multiples questions que nous lui avons soumises Christian Rétoré et Emilie Voisin, pour leurs réflexions, remarques et soutien Olivier Delanghe, pour ses réflexions sur la langue des signes Olivier Rapet, pour sa patience et son soutien moral (Figure 1)

Manuscrits d’auteur, norme linguistique et « critique des variantes » dans la tradition littéraire italienne [2019]

Genesis, 2019

En 1783, Vittorio Alfieri se rend à Ferrare pour consulter les manuscrits de l’Arioste. Il annote les variantes du Roland Furieux. Ce n’est pas un acte d’érudition mais une démarche poétique : il s’inscrit par ce geste dans une tradition qui remonte à la Renaissance, au cours de laquelle une nouvelle approche des manuscrits d’auteur avait vu le jour. L’étude des manuscrits autographes et des variantes d’auteur, rendue possible en Italie par la conservation exceptionnellement précoce des archives d’écrivain, était devenue un outil pédagogique d’apprentissage de l’écriture et de la langue. En l’absence d’une norme linguistique unique (que seul un pouvoir politique centralisé aurait pu imposer), on tente en effet de la dégager des usages des grands écrivains, dont les manuscrits autographes garantissent l’authenticité. L’exception italienne prend fin quand se concrétise l’unification politique de la péninsule et que s’impose la nécessité d’une langue littéraire vivante, capable d’exprimer la totalité des besoins d’une nation moderne. In 1783, Vittorio Alfieri went to Ferrara to peruse the manuscripts of Ariosto and annotated the variants of Orlando Furioso. This was not a scholarly pursuit; it was a poetical gesture. Through this action, he was participating in a tradition as old as the Renaissance, when a new approach to authors’ manuscripts was conceived. The study of holograph manuscripts and authors’ variants, made possible by the exceptionally early preservation of writers’ archives, had become a pedagogical tool for the learning of language and style. In the absence of a unified linguistic norm (that only a centralized political power could have enforced), there was an attempt to establish such a norm based on the usage of great writers, and only the holograph manuscripts could guarantee the authenticity of this usage. This Italian exception came to an end when the political unification of the peninsula was accomplished and when it became obvious that a living literary language, able to express all the needs of a modern nation, was necessary. Nel 1783 Vittorio Alfieri, recatosi a Ferrara per consultare i manoscritti dell’Ariosto, annota un certo numero di varianti dell’Orlando Furioso. Non è l’atto di un erudito, ma quello di un «apprendista» poeta, con cui Alfieri s’inserisce in una tradizione che risale al Rinascimento, quando si afferma un interesse nuovo per i manoscritti d’autore. Lo studio dei manoscritti autografi e delle varianti d’autore, reso possibile in Italia dalla conservazione eccezionalmente precoce degli archivi letterari diventa uno strumento di apprendimento della scrittura e della lingua letteraria. In assenza di una norma linguistica comune (che solo l’esistenza di un unico centro di potere nella penisola avrebbe potuto imporre), si tenta infatti di ricavarla da quella dei grandi scrittori, studiandone gli autografi, che soli ne garantivano l’autenticità. L’eccezione italiana termina quando viene realizzata l’unificazione politica della penisola e si afferma la necessità di utilizzare una lingua letteraria viva, in grado di esprimere l’insieme dei bisogni di una nazione moderna.

L’oral au pied de la lettre : raison et déraison graphiques

Études françaises, 2000

Dans cet article, je discute les principaux procédés graphiques utilisés par Michel Tremblay pour rendre compte des particularités orales de langue de ses personnages, en me concentrant sur cinq pièces. Je m’intéresse plus précisément aux procédés graphiques qui permettent une « mise en texte » des caractéristiques communicationnelles de l’oralité et de ses variations. Ces éléments sont de trois ordres, en rapport avec le dispositif discursif particulier de la littérature et du genre dramatique. Je me concentre sur les éléments graphiques qui relèvent de l’échange personnage-personnage. Dans les textes choisis, ces éléments sont souvent associés à une « déraison graphique » (Christin en référence à Goody), c’est-à-dire à une certaine iconicité du langage, mais cette déraison est toute relative. Les « néographies phonétisantes » (Anis) en constituent un exemple majeur. Ces formes, qui sont détournées de l’orthographe pour rendre compte de phénomènes oraux comme le débit ou la variati...