Dépister la dénutrition chez la personne âgée bénéficiant de soins à domicile : une évaluation de la précision diagnostique des indicateurs issus du Resident Assessment Instrument - Home Care adapté pour la Suisse (original) (raw)
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Une dénutrition tardive chez une handicapée adulte
Nutrition Clinique Et Metabolisme, 2002
Une patiente atteinte de trisomie 21 est adressée dans le service pour la prise en charge d'une dénutrition importante avec anorexie. Cette patiente de 42 ans vivait en centre depuis six ans quand ses parents ont décidé de la récupérer il y a quelques mois en raison de doutes sur une maltraitance avec suspicion de violences sexuelles. Ils décrivent une anorexie totale depuis plusieurs semaines avec perte de poids (15 kg ; 33 pour 48), alternance de périodes d'euphorie et de tristesse, refus de toute prise médicamenteuse et de se lever de son lit.
Outils et procédures de dépistage de la dénutrition et de son risque en milieu hospitalier
Nutrition Clinique et Métabolisme
Reçu le 7 juillet 2003 Résumé La dénutrition concerne en moyenne 20 à 50 % des malades hospitalisés et ses répercussions négatives en terme de morbi-mortalité sont bien démontrées. Bien que ces données soient connues, le dépistage de la dénutrition dans les établissements de santé est rarement réalisé. Aucun paramètre pris isolément ne permet d'affirmer le diagnostic de dénutrition qui sera évoqué grâce à la conjonction de données anthropométriques et biologiques, et par des index multifactoriels de risque nutritionnel. Une procédure de dépistage adaptée aux quatre grands types de situations cliniques, cours séjours, réanimation, gériatrie et pédiatrie doit systématiquement être mise en oeuvre chez tout malade hospitalisé. Pour que l'évaluation de la dénutrition passe dans les habitudes de soins, il faut créer des cycles de formation institutionnels au cours desquels seront exposés les bénéfices en terme de durée de séjour, de morbi-mortalité et de coût d'un dépistage bien conduit ouvrant sur une prise en charge nutritionnelle adaptée.
Paradigme opératoire pour penser les effets des usages ultralibéraux des logiques comptables dans le champ de la santé, les soins en EHPAD étudiés ici nous paraissent révéler la façon dont les professionnel-le-s de santé conçoivent, dans leurs pratiques, l’articulation des conditions de travail, des pressions managériales et de la qualité de vie des usagères. En porte à faux avec la dégradation des conditions de travail observable sur le terrain, l’institutionnalisation d’une éthique de la sollicitude pose problème. Cette éthique fait du bien-être des résidentes la norme du soin en contraignant les travailleur-e-s du care à compenser les effets délétères de la financiarisation de la dépendance. Cet article propose une étude de cas, centrée sur la construction du point de vue situé des aides-soignantes travaillant en EHPAD, soumises aux logiques de normalisation technique du soin. Le détournement des outils de mesure du soin – dont le Projet de Soins Informatisé fait partie – témoigne de la façon dont les aides-soignantes produisent des savoirs qui leur sont propres à partir d’une critique du cadre épistémique légitime de la sollicitude (proposé en formation initiale et continue et servant de modalité d’évaluation de leurs pratiques) et de la conscientisation d’un sens du travail partagé et partageable avec les usagères. C’est donc une réflexion sur les enjeux des usages de l’éthique du care que nous proposons. Nous envisageons la définition du bien-être des résidentes comme intérêt commun aux usagères et aides-soignantes.