À Propos De La Création (original) (raw)
Related papers
À Propos De Sʿnḫ, « Faire Vivre », et De Ses Dérivés
2015
Le verbe causatif sʿnḫ, communement traduit par « faire vivre » ou « maintenir en vie », engage une reflexion generale sur les modalites du maintien du flux vital opere par une autorite, qu’elle soit de nature morale, religieuse ou politique. Il apparait que le « faire vivre » sʿnḫ ne rend jamais compte d’un acte createur initial, mais plutot de sa perpetuation, de son actualisation ou de sa repetition. Ainsi, dans un contexte funeraire, ce verbe sera mieux rendu par le sens « faire revivre » et, dans certaines circonstances, sʿnḫ peut encore etre traduit par « nourrir », « approvisionner » ou encore « croitre ». Cette etude s’acheve sur le cas du « sculpteur » sʿnḫ(w) qui revele une autre facette du champ semantique de ce lexeme.
1989
Jésus-Christ est aussi traditionnel que décisif en théologie. Les diverses manières d'articuler les rapports entre Dieu, l'homme et le monde, autour du statut reconnu au Christ-rédempteur et/ou au Verbe Incarné, lien substantiel de l'univers, ont commandé les grandes controverses qui ont scandé l'histoire de la foi chrétienne.
2001
« L'idée de création (suite) », Les Cahiers du jazz, revue musicale, n° 1, janvier 2001, p. 77-83. L'idée de création (suite) Dans le numéro 11 des Cahiers du jazz paru en mai 1997, Didier Levallet faisait paraître un article intitulé "Les dieux sont morts, place aux poètes". J'avais à ce moment rédigé une "réponse" qui n'avait pu paraître dans les numéros suivants. Je la livre donc avec retard aujourd'hui, augmentée d'un petit post-scriptum. Je lis avec plaisir ton article "Les dieux sont morts, place aux poètes", paru dans les Cahiers n°11, et l'envie me vient d'y répondre. Parce que le sujet, de toute façon, m'intéresse, qu'il est rarement aussi bien exposé que tu le fais, et aussi, disons-le, parce que je ne suis pas d'accord avec tout ce que tu dis. Avant d'entrer dans le vif du sujet, je voudrais me permettre une remarque sur le cadre du débat, en l'occurrence sur le fait que nous le tenons en France. J'étais l'année dernière au colloque sur Miles Davis qu'organise chaque année l'Université de Saint Louis. J'ai assisté là à une passe d'armes, certes feutrée, mais lourde de sous-entendus. La question, non posée, était en gros de savoir si Miles Davis était un authentique représentant de la musique noire, où s'il avait au contraire passé un pacte avec le diable (blanc) du show-biz (voir les Ferrari et autres costumes italiens). Avec en ombre portée, la figure angélique de John Coltrane comme repère sacré. Quel que soit le fond de ce débat et les partis qu'on peut y prendre, j'ai senti comme la tension montait immédiatement d'un cran, et comme le champ du social américain (ici les relations actuelles entre les communautés aux Etats-Unis) faisait fortement irruption dans un débat musicologique pour finalement, à mes yeux d'observateur européen, le dissoudre, ou en tout cas le faire dévier de toute la rigueur nécessaire à ce genre de discussion. Ceci pour dire qu'il est heureux de pouvoir discuter de musique (de jazz en l'occurrence) en ayant plus de détachement vis-à-vis de ce contexte américain. Cela suppose donc de ne pas prendre au pied de la lettre certaines polémiques "américaines" mais de ne pas non plus oublier l'influence de notre contexte français et de ses contingences. En un mot, les enjeux de ce type de discussion ne sont pas les mêmes ici qu'au Etats-Unis, les pièges centrifuges sont moins nombreux, mais pas inexistants pour autant. Pour entrer dans le vif du sujet maintenant. D'abord ce sur quoi je suis d'accord, et c'est certainement l'essentiel : la vision globale du jazz comme une musique d'engagement. Tu n'utilises pas toi-même le mot, mais je pense que nous parlons de la même chose. Il y va dans cette musique de choses importantes, impliquant le plus profond des âmes et des êtres, et il ne
Nouvelle revue théologique, 2008
Distribution électronique Cairn.info pour Nouvelle revue théologique ASBL. Distribution électronique Cairn.info pour Nouvelle revue théologique ASBL. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-theologique-2008-3-page-610.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Dialogue autour de la recherche-création
Media-n Journal (11) 03, 2015
Cet article aborde, sous forme d’un dialogue, trois dimensions de la recherche-création par l’entremise métaphorique de concepts tirés de la phénoménologie : celui de chiasme pour qualifier le lien qui unit la recherche à la création, celui de chair pour qualifier le lieu où s’effectue la recherche-création et celui de aléthéia pour l’évaluation de la recherche-création. À ces dimensions sont articulés des extraits de récits de pratique.
Pour une anthropologie de la création
Image Re-vues, 2019
Ce hors-série d'Images Re-vues présente des recherches récentes d'histoire et d'ethnographie de l'art, du design et de l'artisanat, qui font exploser les barrières entre ces domaines en mettant l'accent sur les processus matériels de la création.
une réflexion sur le concept de production à partir du texte de Walter Benjamin de L'auteur comme producteur (1934) texte écrit pour wikicreation.fr
Sur le régime de création sur-contemporain
HAL, 2019
Un « régime de création » se caractérise par une relation de réciprocité entre la capacité d’être créatifs, c’est-à-dire de produire de nouveaux concepts, et d’être créateurs, c’est-à-dire de produire de nouveaux objets. Tout régime de création est circonscrit historiquement et les conditions de son exercice et de sa formulation ne sont pas toujours réunies. À cet égard, notre époque se trouve dans une situation critique que nous proposons de caractériser par le « paradoxe de l’innovation intensive » : l’époque ne cesse d’invoquer la nécessité de produire de la nouveauté mais chacun assiste dans son propre champ à l’épuisement de l’avant-gardisme. Dans ce court essai nous essayons de dégager les traits originaux du régime de création actuel, que nous qualifions de "sur-contemporain", sans tomber dans les impasses des représentations linéaires de l'historicité.