La Moldavie de Ştefan le Grand (1457-1504) et le monastère de Hilandar au Mont Athos. Une rectification nécessaire (original) (raw)

La subvention de l'ancienne Cathédrale Métropolitaine de Moldavie — l'église Sf. Gheorghe de Suceava — par les Principautés Roumaines (siècle XIX)

Codrul Cosminului, 2009

Subsidizing the old Metropolitan Cathedral in Suceava targets financing of the construction, conservation and restoration, books, equipment, maintenance personnel and church jewelry. Ţon Şmigalshi, a Viennese engineer, developed a conservation project in 1847. It provided the coverage of the new church, to whitewash the walls and to remove the old decorations, as well as to flooring and completing the wall surrounding the church bell etc. The Archimandrite Lemeni Louis, the monastic settlement’s hegumen, and later Darie Ternovschi have made steps in this reconstruction plan. Between 1850 and 1860 subsidizing of the old cathedral church of St. George was discontinued. Until 1869, the hegumen Darie Ternovschi repaired the church tower, furnished superiors’ houses and acquired new church clothes. The acquisition of books and church jewelry was in 1848. The necessary subsidies for maintaining the St. George Monastery in Suceava were approximately 300 ducats each year. The payment later was discontinued after the death of the Archimandrite Lemeni (1849), because of the dispute between the Metropolitan Church of Moldavia and Suceava and the Orthodox Diocese of Chernivtsi, represented by Hacman on the patronage of the old Metropolitan Cathedral in Suceava. The grant was resumed in 1860 under the budget of the Principality of Moldavia. At that time, it was increased to 24.000 lei each year, and in 1870 was provided from the budget, the amount of 6.666 lei. In July 1869, the United Principalities’ Government decided to suspend it, but the decision rests on February 10 1870.

From the enthronement of Metropolitan Theoctist I to the coronation of Stephen III the Great of Moldavia [in French], in: Ştefan cel Mare şi Sfânt, Atlet al credinţei creştine, Putna, 2004, p. 337-374.

«De l’intronisation du métropolite Théoctiste Ier au sacre d’Étienne III le Grand», in: Ştefan cel Mare şi Sfânt, Atlet al credinţei creştine, Putna, 2004, p. 337-374. Continuing our 1999 study on the unionist and anti-unionist currents born in Moldova after the Council of Ferrara-Florence (1438-1439), we renew the analysis of the bitter conflict between these two directions in Moldavia after 1448. The Metropolitan Theoctist I (1453-1478) -- who was, according to the tradition recorded by Demetrius Cantemir, consecrated deacon by Markos Eugenikos himself -- emerges in this context as embodying the anti-unionist current. This churchman's politics is essential in understanding the coming to the throne of the most important prince of Moldavia, Stephen III (1457-1504). In standing for the first time against the historiographical myth of a fictitious "autocephaly" (independence) of the Church of Moldavia, we highlight - on the basis of a patriarchal manual attesting the correspondence between Prince Stephen III and the Great Church and the sultanal berats granted to the Ecumenical Patriarchs in 1483 and 1525 - that Metropolitan Theoctist I actually maintained jurisdictional relations with the Ecumenical Patriarchate. Almost two decades after the publication of this study, it can be seen that Romanian historiography, caught between deontological gaps and obstinate production of fictions, is yet unable to assimilate its conclusions. N.B. The study "Teoctist I şi ungerea domnească a lui Ştefan cel Mare", in : Românii în Europa medievală (între Orientul bizantin şi Occidentul latin). Studii in onoarea Profesorului Victor Spinei, éd. D. Ţeicu, I. Cândea, Brăila: Istros, 2008, p. 303-416 deepens and clarifies our study published in 2004.

L’ordre de l’éternité. Sur la mémoire liturgique du monastère de Hilandar (Mont Athos, XVIIe–XVIIIe siècles)

Radu G. Păun (coord.), Histoire, mémoire et dévotion. Regards croisés sur la construction des identités dans le monde orthodoxe aux époques byzantine et post-byzantine, Seyssel, 2016, p. 257-304, 2016

liturgique, sa pertinence sociale et les articulations entre le don charitable et la commémoration des donateurs et de leurs proches par les moines bénéficiaires. 3 Or, tout comme la donation pieuse, dont elle est le pendant, la commémoration liturgique a joué un rôle essentiel dans la vie sociale car elle est un acte communautaire par définition. Elle l' est d' abord parce qu' elle engage à la fois morts et vivants, donateurs et rogatores et la Divinité elle-même. Elle l' est aussi parce que le service religieux en soi implique la présence de la quasitotalité de la communauté respective. S' il s' agit d' une église paroissiale, tous-ou presque tous-les membres de la paroisse; s' il s' agit d' un monastère, toute la collectivité monastique et, souvent, les laïcs des localités environnantes. D' un autre côté, si la commémoration est censée incorporer les âmes des trépassés dans la communauté des bienheureux dans l' autre monde, elle aide également à forger une communauté liturgique ici-bas, 4 communauté dont les contours (Rome 1986); I. Moldoveanu, Contribuţii la istoria relaţiilor Ţărilor române cu Muntele Athos (1650-1863) (Bucarest 2002); B. Bojović et al., Chilandar et les Pays roumains (XV e-XVII e siècles). Les actes des princes roumains des archives de Chilandar (Mont-Athos) (Paris 2010). Plus récemment, L. Cotovanu, ' Le diocèse de Dryinoupolis et ses bienfaiteurs de Valachie et de Moldavie. Solidarités de famille et traits identitaires multiples (XVI e-XVII e siècles)' , Contribuţii privitoare la istoria relaţiilor dintre Ţările Române şi Bisericile Răsăritene în secolele XIV-XIX,

Nouvelle interprétation chronologique des sites de Feudvar (Serbie) et Popesti (Roumanie) à partir de deux séries de datations 14C

Mémoires de la Société préhistorique française, 1999

Resume: Deux evenements archeologiques, mis en evidence dans deux sites situes iI 500 km de distance, en Serbie et en Roumanie, etaientjusqu 'a present consideres, principalement par I'interpretation archeologique, comme tres eloignes dans le temps, bien que I'on ait obtenu pour eux 16datations radiocarbonetoutes situees autour de 3300 BP. Un examen rigoureux des echantillons dates et des intervalles de dates apres calibration montre qu'en realite ils ne peuvent s'etre produits que peu de temps l'un apres I'autre (au plus un siecle et demi), ce qui remet en cause la chronologie de certaines industries du Bronze dans la region du Bas Danube.

Archéologie des établissements monastiques médiévaux et modernes des Hauts-de-France (VIIe-XVIIIe siècle) / Archaeology of medieval monastic and modern establishments in the Hauts-de-France region (7th-18th century)

2021

La journée d’études envisagée sera l’occasion de présenter les données issues des fouilles préventives ou programmées réalisées par les différents acteurs de l’archéologie des Hauts-de-France sur des sites monastiques. Cette rencontre constituera également la première étape d’un projet collectif de recherche visant à étudier l’organisation spatiale du monachisme médiéval et moderne sur le territoire actuel Hauts-de-France, entre les VIIe et XVIIIe siècles. Il s’agira donc d’étudier la période allant de la multiplication des fondations monastiques et la transformation, voir la disparition de ces établissements suite à la vente des biens nationaux durant la Révolution française. Ce projet se fixe à terme l’objectif de réaliser et de promouvoir la synthèse de travaux scientifiques régionaux portant sur des fouilles, des relevés, des études de mobilier, ainsi que des recherches documentaires.