Les Flavii du Cillium. Étude architecturale, épigraphique, historique et littéraire du mausolée de Kasserine (CIL VIII, 211-216) (original) (raw)
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En 1984, le P. Samuel du Monastère des Syriens (récemment devenu évêque) a publié un ouvrage en quatre volumes, dont le titre signifie Histoire des églises et monastères au XIIe siècle attribuée faussement à Abu Satih l'Arménien 1. À cause de la diffusion nécessairement limitée d'une publication intérieure à l'Égypte, cet ouvrage ne semble pas avoir été très remarqué dans les milieux scientifiques2, bien que Aziz S. Atiya ait nettement pris position en sa faveur, mais visiblement sans avoir étudié la question en personne3. À I'occasion d'un article sur Maçariyyaa, nous avons été amené à reprendre cette question d'un peu plus près, et à suggérer un certain nombre de réflexions sur ce texte quion ne I'a pas assez ditreprésente une véritable mine d'or pour lrhistorien.
La restitution, à partir des fragments conservés, de l’ensemble des formules inscrites sur la paroi est de la chambre funéraire de la reine Ânkhesenpépy II (AII/F/E) permet désormais d’analyser leur contenu et la logique de leur disposition spatiale. L’analyse textuelle et contextuelle conduit à postuler l’existence d’une paroi « tri-dimensionnelle » et d’une antichambre fictive, comparable à ce qui existerait dans les appartements funéraires d’une pyramide royale. From reassembling all the preserved fragments of the spells which have been inscribed on the eastern wall of queen Ankhesenpepy II’s funerary chamber (AII/F/E), we are now able to analyse their content as well as their physical arrangement. From a textual and contextual analysis, it can be postulated the existence of a « tri-dimensional » wall and of a fictitious antichamber, similar to what could be found inside a kingly pyramid.
2018
paris diffusion de boccard 4, rue de lanneau 2018 COMMUNICATION les fouilles archéologiques à qiryath yéarim et le récit de l'arche d'alliance 1 , par mm. israël finkelstein, christophe nicolle et thomas römer L'identification du site Le site de Deir el-'Azar s'étend sur une colline proéminente à 13 km à l'ouest de Jérusalem (fig. 1-2), offrant un vaste panorama sur la plaine côtière d'Israël, à l'ouest, et sur les hautes terres de Judée, à l'est et au sud-est. À son sommet se tient le couvent de l'Arche d'Alliance, bâti au début du xx e siècle sur les vestiges d'un monastère byzantin. La superficie du site est estimée à 4-5 ha, faisant de lui l'un des plus vastes sites de l'âge du Bronze et de l'âge du Fer dans les hautes terres du Levant méridional. Deir el-'Azar est identifié avec certitude comme la ville biblique de Qiryath Yéarim grâce aux éléments suivants :-La description de la limite entre les territoires des tribus de Juda et de Benjamin en Jos 15,9-10 ; 18,14-15 respectivement.-La description d'Eusèbe plaçant un village nommé « Kariathiareim » à près de 10 milles romains de Jérusalem, sur le chemin de Diospolis (aujourd'hui Lod ; Onomasticon 48 : 24).-Le nom du village situé à la base de la colline, Qaryat el-'Inab (aujourd'hui Abou Gosh), préservant l'élément Qiryath (ville en hébreu) du nom ancien.-Le nom arabe du site, Deir el-'Azar, une corruption du terme « Monastère d'Eléazar », qui était sans doute le nom du monastère byzantin qui commémorait le nom du prêtre Eléazar en charge de l'Arche (1 Sam 7,1), du temps où elle se trouvait à Qiryath Yéarim.
colloque de Nefzaoua II: Néfzaoua : Territoire et son histoire, sous la direction de Mohamed Dhifallah et Mohieddine Lagha [Douz, 22-24 novembre 2018], Tunis, 2021, p. 61-88., 2021
Dans cette recherche nous avons essayé de mettre l’accent sur une basilique chrétienne méconnue par les spécialistes et qui se trouve à Telmine, l’antique Turris Tamalleni. Cependant, ce monument du culte chrétien est mentionné par les sources chrétiennes et il a été confirmé par la littérature archéologique et les témoignages des voyageurs européens, au début du 20é siècle, qui ont signalé l'existence à une époque tardive d'une basilique chrétienne qu'aurait remplacée la vieille mosquée à Telmine.
2018
Cette monographie montre comment les évolutions politiques des premières décennies du VIIIe siècle se reflètent dans les différentes phases de l’émergence du palais de Quierzy (702, 722, 741). Pour les contemporains de Charles Martel, Quierzy représenta peut-être, en raison des événements qui y prirent place, l’association d’un Mérovingien régnant et d’un maire du palais gouvernant, la stabilité gouvernementale et la paix civile issues de cet arrangement politique. Pour les générations suivantes et pour les membres de la famille carolingienne, Quierzy fut sans doute le palais de la réussite pippinide et de l’effacement de la royauté mérovingienne, celui aussi où se matérialisa la continuité entre pouvoir mérovingien et pouvoir carolingien. Cette dimension singulière rend vraisemblablement compte, à côté des atouts géographiques du lieu, de la place éminente de Quierzy parmi les palais carolingiens des VIIIe-IXe siècles.