Le rôle international du Québec : possibilités et contraintes (original) (raw)
1977, Études internationales
Professeur au Département de science politique de l'université Laval. 1. Sur le problème de la contribution des spécialistes à l'analyse de la politique étrangère, on consultera R. SMOKE et A. GEORGE, « Theory for Policy in International Afïairs », dans Poîicy Sciences, 4, 1973, pp. 387-413. 2. Par exemple, le professeur Bergeron qui propose de réorganiser le Canada autour de l'intéressant concept de « Commonwealth », ou de communauté-qui implique, en principe, un dépassement du fédéralisme traditionnel-, escamote le problème du partage des compétences internationales en se contentant de parler de « biculturalisation » de la politique étrangère canadienne au niveau de la nouvelle entité. À ce compte, pourquoi ne pas « biculturaliser » la politique économique ou la politique sociale en faisant l'économie d'une structure décentralisée et compliquée ? Le partage des pouvoirs se pose donc, en 1977, tout autant en matière de politique étrangère, et il serait vain de repenser le système fédéral canadien sans chercher des solutions de ce côté également. Voir Gérard BERGERON, Le Devoir, 9 février 1977, p. 5. Pour une critique du biculturalisme en politique étrangère, voir Paul PAINCHAUD, « Diplomatie Biculturalism : Doctrine 'or Delusion'», dans Stephen CLARKSON (éd.), An Indépendant Foreign Policy for Canada ?, Toronto, McClelland and Stewart, 1968, 290p.