LA RELANCE DU PROJET SOJA DANS LE NORD-OUEST DE LA CÔTE D’IVOIRE À L’ÉPREUVE DES CHANGEMENTS GLOBAUX DE YEO MAMADOU (original) (raw)

LA RELANCE DU PROJET SOJA DANS LE NORD-OUEST DE LA CÔTE D’IVOIRE : UNE VOLONTÉ POLITIQUE DE FÉLIX HOUPHOUËT-BOIGNY (1986-1993)

LA RELANCE DU PROJET SOJA DANS LE NORD-OUEST DE LA CÔTE D’IVOIRE : UNE VOLONTÉ POLITIQUE DE FÉLIX HOUPHOUËT-BOIGNY (1986-1993) DE YEO MAMADOU, 2020

La préoccupation principale du présent article a été d’analyser le rôle joué par le président Félix Houphouët-Boigny dans la relance à grande échelle du Projet Soja dans les départements de Touba et d’Odienné. Pour ce faire, l’étude a débuté par une recherche documentaire suivie d’une phase d’enquêtes de terrain dans les régions du Bafing et du Kabadougou. Puis, il a été question d’analyser et de traiter des données obtenues. Les informations recueillies ont été confrontées entre elles pour effectuer les recoupements nécessaires. Les résultats obtenus sont multiples. Il ressort que la visite d’État effectuée par le président Félix Houphouët-Boigny dans le département de Touba en novembre 1986 a été à l’origine de la relance du Projet Soja. Pour y parvenir, le Président a porté son choix sur la Direction et Contrôle des Grands Travaux (Dcgtx) pour accélérer les préparatifs de la remise en activité du Projet Soja entre 1987 et 1988. Aussi, dès 1989, il a participé à l’obtention du financement du Projet Soja par le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) et a accordé une subvention de 40% sur le coût du matériel agricole moderne acheté. Enfin, il s’est impliqué dans la résolution des premières difficultés de commercialisation du soja jusqu’à son décès le 7 décembre 1993. Dans l’ensemble, la relance à grande échelle du Projet Soja dans le Nord-Ouest ivoirien a été une volonté politique du président Houphouët-Boigny. Mots-clés : Soja, Nord-Ouest, Côte d’Ivoire.

LE PROJET SOJA-BAD ET LE DÉVELOPPEMENT DU NORD-OUEST DE LA CÔTE D’IVOIRE (1988-2002)

LE PROJET SOJA-BAD ET LE DÉVELOPPEMENT DU NORD-OUEST DE LA CÔTE D’IVOIRE (1988-2002)), 2021

L’objectif principal du présent article a été d’analyser le rôle joué par le Projet Soja-BAD dans le processus de développement des départements de Touba et d’Odienné. Pour y arriver, l’étude a débuté par une recherche documentaire suivie d’une phase d’enquêtes de terrain. Puis, les données obtenues ont été analysées et interprétées. Les informations recueillies ont été confrontées entre elles pour effectuer les recoupements nécessaires. Dans l’ensemble, la présente étude a produit des connaissances sur l’évolution et l’impact socio-économique du projet Soja-BAD dans le Nord-Ouest ivoirien entre 1988 et 2002. Au plan historique, il faut retenir que le projet a été réalisé dans la région pour réduire les disparités agricoles et de développement d’avec les régions du sud forestier. En septembre 2002, suite au déclenchement de la crise militaro-politique, le Projet Soja-BAD a connu une interruption brusque. Au total, il a contribué au rééquilibrage économique et social du Nord-Ouest ivoirien. Au plan économique, il a permis de moderniser l’agriculture et a impacté positivement plusieurs secteurs d’activités de ladite région. Au plan social, il a favorisé l’atténuation de l’exode rural et l’amélioration des conditions de vie des populations de la région.

UN OBJET DE PIÉTÉ D’ISTROS : AMPOULE À EULOGIE PROVENANT DU SECTEUR SUD

LA DACIE ET L’EMPIRE ROMAIN. Mélanges d’épigraphie et d’archéologie offerts à Constantin C. Petolescu M. Popescu, I. Achim, F. Matei-Popescu (éds) Editura Academiei Române, Bucarest 2018, pp. 319–336, 2018

En 2016, dans le Secteur Sud de la cité antique d’Istros a été identifiée une pièce céramique particulière, à savoir une ampoule à eulogie. L’objet fragmentaire est vraisemblablement à encadrer dans une production étrangère. L’ampoule a été repérée dans une aire ouverte pratiquée à l’ouest de la basilique extra muros, au sein de la nécropole plane romaine tardive et peut être mise en rapport stratigraphique avec le premier horizon d’inhumations daté du IVe au troisième quart du Ve siècle. Néanmoins, le contexte qui a livré la pièce se caractérise par des bouleversements importants à la fois antiques (tombes d’inhumations qui s’implantent dans les décombres d’un vaste édifice romain du Haut-Empire) et modernes (occasionnées par les travaux de construction de la Maison des fouilles, connue aussi sous l’appellation de « Casa Mare », durant la troisième décennie du XXe siècle, et le chantier de restauration de la muraille d’enceinte tardo-antique dans les années 1970). Mots-clés : Istros, Secteur Sud, ampoule à eulogie, nécropole tardo-romaine et proto-byzantine, Secteur Basilique extra muros.

PAQUINOU ET DEVELOPPEMENT EN PAYS BAOULE : CAS DES VILLAGES AUTOUR DE LA RESERVE DE FAUNE D’ABOKOUAMEKRO AU CENTRE DE LA COTE D’IVOIRE

This present article analyses the impacts of the culture on the development of some rural areas on the periphery of Abokouamekro wildlife reserve on the center of Côte d’Ivoire. The example selected is the cultural event baoulé called Paquinou. The objective of this study is to show how Paquinou participates on the development of rural areas around the reserve. The methodology is based on documentary research, direct observations and the active method of participative research, which made it possible to question the traditional chiefs, the persons in charge of the young people, the women and mutual development. The results of the study show that “Paquinou”, a festive event has become a development tool. This is especially call for local authorities to consider culture as an element of development of rural areas.

LA VILLE DE BOUAKE ET LE DYNAMISME DU PROJET SOJA DANS LA REGION DE TOUBA-ODIENNE (1979-2002)

LA VILLE DE BOUAKE ET LE DYNAMISME DU PROJET SOJA DANS LA REGION DE TOUBA-ODIENNE (1979-2002) DE YEO MAMADOU, 2020

Dans le cadre de la lutte contre les disparités régionales en Côte d’Ivoire, plusieurs opérations de développement agricole ont été initiées dont le Projet Soja. Il s’agit du projet de développement de la culture du soja dans la région de Touba-Odienné. Débuté en 1979, il est interrompu en 2002 par la crise politico-militaire. Tout au long de la mise en œuvre du Projet, la ville de Bouaké joue un rôle indéniable dans son dynamisme. De par sa proximité géographique d’avec la zone d’implantation du Projet, ses infrastructures administratives et économiques, et sa forte concentration humaine, elle devient la “rivale“ de la ville d’Abidjan dans la mise en place de la filière Soja. Au cours du premier Projet Soja entre 1979 et 1983, elle est le pôle d’achat et de transformation du soja grâce à l’action de la Société ivoirienne de trituration des graines oléagineuses et de raffinage d’huile végétale (TRITURAF) et de la Société de Développement de la Production Animale (SODEPRA). Avec la vulgarisation du Projet à partir de 1988, le Centre Ivoirien de Machinisme Agricole (CIMA) et l’Institut Agricole de Bouaké (IAB) contribuent à la sélection et à la formation des paysans. Dès 1996, et ce jusqu’en 2002, la ville de Bouaké devient l’un des théâtres majeurs de la valorisation et de la vulgarisation de la consommation du soja. Pour y parvenir, la méthode élaborée s’appuie sur l’utilisation croisée de plusieurs types de sources, à savoir, les sources d’archives, les sources imprimées et orales.

DYNAMIQUE LACUSTRE ET SES REPERCUSSIONS SUR LE MARAÎCHAGE DANS LA VILLE DE YAMOUSSOUKRO AU CENTRE DE LA CÔTE D’IVOIRE

Rev. Sc. Env. Univ., Lomé (Togo), n° 16, 2019

La variabilité hydroclimatique dans les pays tropicaux constitue une réalité au quotidien. Ainsi, les eaux stagnantes qui constituent des réservoirs superficiels sont confrontées à cette oscillation. En Côte d’Ivoire en général et dans la ville de Yamoussoukro en particulier, ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur. Cette étude a pour objectif principal d’analyser la dynamique des étendues lacustres et ses conséquences sur le maraîchage à l’échelle de la ville de Yamoussoukro. La méthodologie utilisée a été essentiellement basée sur la télédétection ; c’est-à-dire l’analyse des images satellitaires des lacs durant la période 1988-2018. L’analyse de trois lacs de Yamoussoukro a montré qu’ils perdent, au fil des années, du volume d’eau. Cette perte en eau se diffère d’un lac à l’autre. Ainsi, au niveau du lac 1, on note une régression de 32% du volume d’eau initial, 49% pour le lac 2 et 12% pour le lac 3. La diminution des eaux lacustres s’explique par des facteurs naturels et anthropiques. Le lac 1 est marqué par une forte utilisation des eaux pour le maraîchage ; le lac 2 quant à lui est caractérisé par un sol perméable favorisant l’infiltration. Et le lac 3 diminue sous l’influence des paramètres climatiques. Par ailleurs, la dynamique lacustre entraîne des mutations spatiales. On note une migration des maraîchers vers le plan d’eau. Cette situation conduit à la destruction des cultures en saison des pluies avec la montée des eaux. Mots-clés : Dynamique lacustre, Télédétection, Maraîchage, Yamoussoukro.

LA CULTURE DU SOJA EN COTE D'IVOIRE. DES PREMIERS ESSAIS D'INTRODUCTION AU PREMIER PROJET SOJA (1968-1979) YEO MAMADOU

LA CULTURE DU SOJA EN COTE D'IVOIRE. DES PREMIERS ESSAIS D'INTRODUCTION AU PREMIER PROJET SOJA (1968-1979) YEO MAMADOU DE YEO MAMADOU, 2021

Légumineuse au rendement exceptionnel et aux grandes vertus nutritionnelles, le soja a été testé dans tous les microclimats ivoiriens depuis 1968. Il a même été cultivé à grande échelle dans le nord-ouest de la Côte d'Ivoire à titre expérimental. Contrairement à de nombreuses autres cultures vivrières, la culture du soja en Côte d'Ivoire n'a pas encore fait l'objet d'études historiques. Cet article contribue à combler cette lacune historiographique sur la base de sources imprimées et d'entretiens avec des témoins de la première phase (jusqu'en 1979), en mettant en lumière le processus d'introduction de la culture du soja en Côte d'Ivoire. Après les premiers essais de culture réussis depuis 1968, le soja a été introduit en 1974 comme culture de diversification. La poursuite des essais de confirmation a montré que les départements de Touba et d'Odienné, dans le nord-ouest de la Côte d'Ivoire, constituaient la zone la plus propice à la culture du soja. Un premier projet de soja y a été lancé en 1979, mais il a finalement échoué et a été abandonné en 1984.