INGÉNIERIE SOCIALE ET MONDIALISATION (original) (raw)
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ÉCHEC DE LA MONDIALISATION NÉOLIBÉRALE
L'échec de la mondialisation néolibérale est démontrée par le déclenchement de la crise mondiale de 2008 qui a éclaté aux États-Unis dans le secteur des prêts hypothécaires qui immédiatement se propagent à d'autres parties du système financier mondial, l'augmentation des déséquilibres mondiaux dans le commerce, l'épargne et l'investissement et de l'inégalité sociale incarnée dans la concentration excessive de la richesse dans le monde.
MONDIALISATION, LANGUES ET POLITIQUES LINGUISTIQUES
On parle beaucoup de la mondialisation et, depuis la réunion de l'OMC à Seattle, elle est devenue un enjeu médiatisée: on est pour, on est contre, on la combat, on la défend. Les uns évoquent la "malbouffe" et les dangers de "Mcdonaldisation", les autres les lois du marché... Or cette mondialisation a un versant linguistique, symbolisé par la domination mondiale de l'anglais, qui est à la fois une réalité mesurable et l'objet de discours critiques ou laudateurs.
L’EFFONDREMENT DE LA MONDIALISATION CONTEMPORAINE ET L’AVENIR DE L’ÉCONOMIE MONDIALE
Cet article vise à démontrer que la mondialisation contemporaine se dirige rapidement vers l’effondrement et à proposer de nouvelles orientations pour l’avenir de l’économie mondiale. Les signes de l'effondrement de la mondialisation économique et financière contemporaine apparaissaient déjà dès 2010 lorsque le rapport entre les exportations mondiales et le PIB mondial a chuté d'environ 12 %, un déclin jamais vu depuis les années 1970. Les signes de l’effondrement de la mondialisation contemporaine se manifeste également par la tendance à la baisse du taux de profit mondial, la baisse du taux de profit aux États-Unis et la baisse du taux de croissance du produit mondial brut. Si la tendance à la baisse du taux de profit se maintient, le taux de profit du système capitaliste mondial tendrait vers zéro en 2037. Si la tendance à la baisse du taux de profit aux États-Unis se maintient, le taux de profit aux États-Unis atteindra valeur nulle en 2043. Si la tendance à la baisse du taux de croissance du produit mondial brut se maintient, ce taux atteindra la valeur zéro en 2053. Ces estimations ont été obtenues sur la base de la méthode statistique des moindres carrés. Il est conclu que le système capitaliste mondial deviendra non viable au milieu du 21e siècle (2037, 2043 ou 2053), lorsque le processus d’accumulation du capital cessera et que les taux de profit et de croissance de l’économie mondiale atteindront une valeur nulle. Face à l’échec et à l’effondrement de la mondialisation contemporaine, il est urgent de construire une nouvelle mondialisation avec un keynésianisme mondial et un gouvernement mondial pour ordonner l’économie mondiale. La politique économique keynésienne adoptée dans chaque pays et au niveau mondial et l'existence d'un gouvernement mondial sont les solutions pour faire face à l'effondrement de la mondialisation contemporaine et éliminer le chaos qui caractérise l'économie mondiale. Face à l’échec du néolibéralisme et à son incapacité à faire face à la crise mondiale du capitalisme, le keynésianisme pourrait être la solution à condition qu’il soit appliqué dans chaque pays et à l’échelle mondiale, c’est-à-dire qu’il opère dans la planification économique, et pas seulement au niveau national pour obtenir la stabilité économique et le plein emploi des facteurs dans chaque pays, mais aussi au niveau mondial pour éliminer le chaos économique mondial qui prévaut actuellement avec le néolibéralisme. Avec le keynésianisme dans chaque pays et à l’échelle mondiale, il y aurait une coordination des politiques économiques keynésiennes au niveau planétaire qui ne pourrait être réalisée qu’avec l’existence d’un gouvernement mondial.
L'EFFONDREMENT DE LA MONDIALISATION NEOLIBERALE
Cet article vise à montrer comment la mondialisation néolibérale a émergé, les conséquences de la mondialisation néolibérale, les obstacles à la mondialisation néolibérale, l’avancée du fascisme face à la crise de la mondialisation néolibérale et les solutions à la crise de la mondialisation néolibérale.
DÉVELOPPEMENT ET GÉOPOLITIQUE MONDIALE
À l’heure des évolutions significatives ayant cours sur la planète, la question du développement des États – du Sud en particulier –, demeure parmi les premiers sujets de réflexion internationale. Sa théorisation et les modalités de son opérationnalisation sont encore âprement débattues dans les relations internationales, du fait d’antécédents historiques et d’un contexte géopolitique mondial en pleine ébullition.
Socialisme et internationalisme
Jean Jaurès cahiers trimestriels, 2009
Socialisme et internationalisme L'Internationalisme est mort. Vive l'internationalisme ! Je reconnais avoir accepté à la légère de présenter un rapport assez difficile à rédiger. Sûrement le plus difficile parmi ceux que le comité d'organisation, dont je fais partie, a commandé aux rapporteurs. Si nous pouvons lier au mot « clef » socialisme, objet de notre colloque, d'autres sujets de recherche tels que le travail, la culture, les femmes, la religion ou la démocratie, et en même temps les rendre autonomes dans l'histoire et l'historiographie, une analyse indépendante du terme « internationalisme » est plus ardue. Il me vient spontanément l'idée de débuter avec la phrase : « L'Internationalisme est mort. Vive l'internationalisme ! ». En effet, l'internationalisme a été pour longtemps roi parmi les sujets de recherche et les débats historiographiques liés au socialisme, à l'époque où Madeleine Rebérioux entrait dans le cercle des historiens reconnus. Et le sujet de l'internationalisme était encore vivant à l'âge de mon entrée dans la recherche, comme membre d'une « deuxième génération » d'historiens qui s'occupaient d'histoire du socialisme international. Mais le sujet ne semble plus appartenir à la génération de nos élèves, à la génération des « petits-fils » ou « petites-filles » de Madeleine. Ma difficulté personnelle en abordant ce sujet ne réside pas seulement dans son obsolescence apparente, mais aussi dans la constatation qu'il ne fait plus partie de mes propres études depuis presque deux décennies, depuis le début des années 1990. En abandonnant un des sujets de ce couple : le socialisme, je me suis aussi éloignée de l'autre sujet : l'internationalisme. Tandis que d'autres collègues, compagnons de route et d'études, si elles et ils se sont séparés de l'histoire du socialisme, elles et ils ont continué à travailler sur le second élément : le travail, les femmes, la culture, les intellectuels, la démocratie, etc. Bref, l'internationalisme comme sujet historique ne semble plus vivre sans le socialisme.
La souveraineté est-elle soluble dans une société internationale globalisée ? Quelques réflexions sur le droit international du commerce international, du développement durable et des droits de l'homme. Cette contribution aux Mélanges en l'honneur de notre collègue et ami, le Professeur Aziz Hasbi, nous offre l'opportunité de: (i) faire un bref rappel de la place du principe de souveraineté en droit international, (ii) de discuter des éléments de doctrine juridique et des relations internationales qui ont autorisé une partie de la doctrine à conclure à une tendance vers une remise en cause de la souveraineté de l'Etat et du principe de l'égalité souveraine en droit international en réponse à la globalisation, et de ses critiques (iii) d'illustrer ce débat à travers des exemples empruntés au droit de l'économie internationale, du droit international du développement durable et du droit international des droits de l'homme. Le choix de ces domaines d'application du droit international a été fait en toute connaissance de cause car ces domaines fournissent des éléments essentiels pour analyser et comprendre la relation difficile et complexe qu'entretient le couple globalisation-souveraineté de l'Etat. Cette analyse devrait au final nous renseigner sur les conditions et la nécessité de renforcer le principe de l'égalité souveraine des Etats comme garant de la construction d'une société internationale globalisée mais pacifique, solidaire et juste.