Analyse de la force d'innovation de l'industrie suisse: une actualisation (original) (raw)
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Dictionnaire historique de la Suisse (online), 2018
L'innovation est un processus caractérisé par le développement de nouveaux procédés ou de nouveaux produits (biens ou services) qui permettent à leurs détenteurs d'établir une position de domination ou de renforcer leur compétitivité sur un marché (productivité, concurrence). L'économiste autrichien Joseph Schumpeter, qui fut l'un des premiers à analyser la dynamique de l'innovation, inscrivit cette dernière au coeur du système capitaliste et montra la relation entre nouveauté, marché, esprit d'entreprise et croissance économique. L'innovation doit donc être distinguée de l'invention, celle-ci portant sur une découverte ou une création, mais sans lien avec le marché. La marchandisation de l'invention débouche ainsi sur une innovation. A l'échelle macroéconomique, l'innovation est un facteur essentiel de croissance, avec le transfert de technologies, qui est également important pour le progrès technique (modernisation). C'est notamment le cas dans les pays dépourvus de ressources naturelles tels que la Suisse. Les acteurs de l'innovation sont multiples. Il s'agit autant de personnes (entrepreneurs, artisans, ingénieurs, etc.) que d'organisations telles que les entreprises, l'Etat et les universités. La plupart des pays industrialisés se caractérisent par le passage de l'individu au laboratoire comme acteur dominant de l'innovation au cours de l'entre-deux-guerres. L'historienne de l'économie Béatrice Veyrassat montre, dans le cas particulier de l'horlogerie, que la part des brevets déposé par des entreprises, plutôt que des individus, passa de 25% du total en 1890-1897 à 58% en 1934-1939. Ainsi, même dans une industrie peu concentrée et ne comprenant qu'un faible nombre de laboratoires proprement dits, on observe une internalisation des fonctions de recherche dans les entreprises au cours de l'entre-deux-guerres.
Annonay, ou: du bon usage de l'innovation industrielle
1979
parce que l'on a des difficultés à surmonter, des problèmes à résoudre. Or, dans la vie industrielle annonéenne, à tous les domaines de difficultés rencontrées correspondent des réponses en innovations. * Les vieux chantent après les banquets : las amé las allognas laiponeï catcha, las amé las bergeras lat poneïpas tchautcha on aime bien les noisettes mais on ne peut plus les manger, on aime bien les bergères mais on ne peut plus les ébaucher. Les tanneries en bordure de rivière, rachetées par la ville Les tanneries sur la Cance
Annonay ou : le bon usage de l'innovation industrielle
1979
parce que l'on a des difficultés à surmonter, des problèmes à résoudre. Or, dans la vie industrielle annonéenne, à tous les domaines de difficultés rencontrées correspondent des réponses en innovations. * Les vieux chantent après les banquets : las amé las allognas laiponeï catcha, las amé las bergeras lat poneïpas tchautcha on aime bien les noisettes mais on ne peut plus les manger, on aime bien les bergères mais on ne peut plus les ébaucher. Les tanneries en bordure de rivière, rachetées par la ville Les tanneries sur la Cance
Pour une démystification du concept d'innovation en économie
CHAUVEAU et alii, 1992
La réflexion menée au cours du seminaire sur "l'Innovation" animée par le LEA de l'ORSTOM, dans le cadre du DEA (Economie des Développement Agricole, Agro-alimentaire et Rural) a permis de confronter des opinions diverses, issues de disciplines différentes. Il est intéressant de noter que la communauté scientifique semble partager et cultiver avec la société une image quelque peu mythique de l'innovation. Ne trouve-t-on pas dans les manuels d'histoire la narration des grandes inventions (l'imprimerie, l'électricité ...) comme celle des grandes découvertes, alors que celles-ci sont bien souvent un processus profond et continu d'ajustements techniques successifs? N'insiste-t-on pas sur la grandeur des bouleversements techniques souvent sortis de leur contexte? N'assiste-t-on pas à l'exploitation marketing du concept de "nouveau", moteur puissant du fonctionnement économique occidental. Il devenait inévitable que les sciences sociales s'emparent de ce concept d'innovation afin de le plier à leurs corpus théoriques respectifs.
Les approches sectorielles de l’innovation
Un grand nombre de travaux sur l’innovation font référence à un « secteur d’activité », souvent comme le contexte d’un changement étudié, mais aussi parfois comme un système intrinsèquement lié à ce changement, et qu’il convient pour cela d’analyser dans sa globalité. En vogue au cours des années 1990, dans le prolongement des approches de l’économie industrielle ou évolutionniste, les analyses sectorielles de l’innovation pourraient apparaître aujourd’hui comme moins pertinentes du fait de la globalisation des activités économiques, de la diversification des stratégies des firmes ou de l’affirmation de nouvelles dynamiques territoriales de l’innovation. Nous voulons dans ce chapitre revenir sur les approches sectorielles de l’innovation en montrant au contraire qu’elles se renouvellent et suscitent des questions qui restent fondamentales pour comprendre les processus d’innovation actuels
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Revue internationale P.M.E.: Économie et gestion de la petite et moyenne entreprise, 1994
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