EXERCICE n°1 : restituer ses connaissances de façon organisée 8 pts (original) (raw)

La restitution des savoirs

2014

Titre de la contribution: Oeuvres en devenir - devenir d'une oeuvre. L'an-archive de Bujar Marika Que faire du corpus des œuvres d’un artiste lorsque celui-ci disparaît rapidement et prématurément alors qu’il est en plein développement de son art et de sa pensée ? Comment est-ce qu’un artiste prépare/contrôle la diffusion et l’interprétation de son œuvre au-delà de sa mort ? Quel est la responsabilité des proches et le degré d’intervention acceptable dans la transmission de ce savoir inachevé ? Est-ce que le partage de sa production doit s’arrêter aux œuvres terminées et préalablement exposées ou peut-il s’étendre aux œuvres d’atelier, à celles seulement esquissées (question particulièrement délicate dans une production artistique de plus en plus conceptuelle) ? Est-ce que ce travail en devenir est voué à l’oubli ou au mieux à une commodification marchande ? Peut-il au contraire perdurer et servir de source à un projet pédagogique, à un espace de réflexion, à un laboratoire de création basé sur la mise en partage du matériel « en friche »? Le partage des connaissances passe nécessairement par l’interprétation des données disponibles, et donc d’une certaine manière par une forme de création. Aujourd’hui le passage du savoir n’est plus le privilège ni de l’académie ni de la tradition orale, il se situe dans une multiplicité à la fois des sources et des canaux de transmission. Il s’agit donc de repenser les manières de faire et les moyens à utiliser.

Extrant A.2.1 - recherches - production de connaissances

2015

La contribution des activités minières au développement des pays du Sud, longtemps considérée comme une évidence, a depuis vingt ans fait l’objet de remises en question. En effet, l'expérience des États ayant adopté des réglementations favorables à l'investissement privé dans le secteur permet de douter de son pouvoir de catalyseur pour le développement et la lutte à la pauvreté. Parmi les stratégies aujourd'hui déployées en vue d'améliorer la contribution du secteur au développement, plusieurs s'inscrivent dans une perspective de valorisation de la responsabilité sociale des entreprises, notamment en Afrique. L’ouvrage collectif qui fait l’objet de ce projet d’édition vise à contraster les réponses qui sont proposées pour assurer une plus grande responsabilisation des entreprises dans le secteur minier africain. Il présente un état des lieux des stratégies des acteurs privés, publics et multilatéraux, documenté par la suite par des études de terrain. En se pench...

Introduction du Dossier « La restitution des savoirs »

2014

Le choix du terme restitution, dans la genese de ce Dossier, s’est fait au detriment de termes voisins, tels que diffusion, propagation, ou transmission, dont les usages sont proches (Rey, 2004). Ce choix nous semble en effet permettre le renouvellement d’un questionnement epistemologique et pratique. La reflexion concernant la diffusion des savoirs, en effet, est intense mais ephemere, dans la premiere moitie du xixe siecle et elle se presente, chez Auguste Comte, comme « un devoir positivi...

1. Comment s’organiser en interne ; le savoir-être du répondeur

Mettre en œuvre un service de questions-réponses en ligne

Mes plus chaleureux remerciements vont à Catherine Jackson, directrice de la collection, qui a eu une écoute attentive et constructive et dont le soutien moral et amical sans faille a permis l'élaboration de cet ouvrage. Je remercie également Caroline Bruley, David Benoist, Nicolas Beudon, David Soret qui ont bien voulu relire mes propres contributions. Enfin, je suis vivement reconnaissante envers tous les auteurs, qui ont collaboré avec sérieux et empathie à leurs parties respectives mais aussi à toute l'architecture de l'ouvrage. Claire Nguyen Mettre en oeuvre un service de questions-réponses en ligne [Texte imprimé] / sous la direction de Claire Nguyen.-Villeurbanne : Presses de l'enssib, cop. 2010.-1 vol. (210 p.) ; 21 cm.-(La Boîte à outils ; 20).

Mémoire : Répondre à la crise de la connaissance

Consultations sur le programme d’études Éthique et culture religieuse, 2020

Mémoire déposé auprès du Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieure du Québec dans le cadre des consultations sur le programme d’études Éthique et culture religieuse. Résumé Depuis plusieurs années, nous assistons à une dégradation rapide et constante de notre capacité collective à distinguer entre le vrai et le faux, c’est dire que nous sommes témoins d’une crise majeure de la connaissance. Nous en avons des exemples marquants dans la recrudescence de croyances rétrogrades et burlesques comme le déni de la sphéricité de la terre. Sur les plateformes numériques, les algorithmes des médias sociaux sont sévèrement critiqués pour la propagation généralisée de fausses informations et la diffusion sélective des publications qui confortent les croyances des utilisateurs. Constat dramatique : le rapport du PISA de l’OCDE nous apprend qu’en 2018 moins d’un élève sur dix était capable de faire la distinction entre un fait et une opinion. Dans ce contexte où les frontières sont devenues incertaines entre fait et opinion et où la quantité de fausse information accessible aux plus jeunes ne cesse d’augmenter, nous nous retrouvons avec le devoir urgent de fournir aux élèves les outils intellectuels nécessaires pour faire face à cette crise. Nous pensons que la réforme du cours Éthique et culture religieuse doit être l’occasion de fournir des outils philosophiques et intellectuels de base qui éveillent les élèves à une réflexion sur le vrai et le faux, sur les mécanismes de mésinformation, sur l’importance de se prémunir des faux arguments, etc.

Le Retour de l'acte de apprendre. Défis anthropogogiques

O retorno da aprendizagem. Desafios antropogógicos in Afonso e Ramos (ed). Livro de atas III encontro de boas práticas educativas. Bragança: CFAEBN, 2018

Traduction de l'article originelle publié em 2018 Je suggère qu’après une période d’industrialisation de l’éducation et de l’enseignement scolaire, l’acte d’apprendre semble être de retour. Je dis de retour, car au tournant du dix-neuvième vers le vingtième siècle, l’École Nouvelle remettait déjà en question la volonté de la société industrialisée de faire perdre le caractère des relations sociales qui sous-tendent les processus d'apprentissage. Comme autrefois, il semble y avoir aujourd’hui une volonté de “mettre au centre l'apprenant “. J’essaye de développer trois idées: l’acte d’apprendre, l'anthropogogie et la réflexion de la part des professionnels de l'éducation. Pour ce faire, je retiens 5 points d'attention: (1) l'apprentissage de l'être social, (2) les modèles d'éducation, (3) l'enseignement et la naturalisation de l'école, (4) la pédagogie et les formes scolaires des relations sociales, (5) quelques défis éducationnels pour adultes.

L’organisation des connaissances au coeur de la démarche scientifique

Études de communication, 39 | 2012, 77-103, 2012

L’organisation des connaissances (OC), qui est plus que jamais imposée par la nécessité de maîtriser une information devenue surabondante, doit être considérée comme une véritable discipline scientifique dont nous souhaitons montrer que les contours, aussi vastes soient-ils, peuvent être néanmoins clairement établis. Cette discipline peut en effet reposer sur la base assurément scientifique de pratiques efficaces guidées par des méthodes originales fondées sur un cadre théorique, certes encore imparfait, mais dont nous souhaitons montrer la légitimité en commençant par un effort de normalisation terminologique indispensable pour en décrire l’objet et les applications. Cet effort doit porter tout autant sur la notion de connaissance et sur les concepts qui lui sont associés (signal, savoir, information et document), que sur son organisation qu’il faut bien distinguer de sa gestion (management) ou de son ingénierie informatique. La légitimité de ce cadre théorique, ne serait toutefois pas complète si ce dernier ne permettait pas d’élaborer les méthodes destinées à guider des pratiques efficaces pour exploiter nos connaissances dans un environnement numérique désormais incontournable, aussi performant que difficile à maîtriser. À condition de reconnaître au document numérique son rôle essentiel de support universel, dématérialisable mais néanmoins tangible, de la connaissance intangible, nous souhaitons montrer ici que de telles méthodes peuvent être conçues à partir de ce cadre. Les grandes lignes de leur application concrète à la mise en oeuvre pratique d’un système d’OC ont été décrites dans un article précédent (Beau, 2010). Le document numérique y constitue l’élément clé d’une méthode originale de capitalisation des connaissances fondée sur l’alimentation d’une mémoire documentaire partagée. Cette méthode s’inspire de ce que nous pouvons observer du fonctionnement de notre mémoire individuelle, sans faire toutefois appel à ce que nous en disent certaines théories scientifiques de l’information, qui ne considèrent cette dernière que comme l’objet de théories mathématiques appliquées à l’étude des processus de traitement et de transmission du signal.