À Propos De La Prévision À Court Terme De La Production Industrielle (original) (raw)

L'AMENAGEMENT du TEMPS de PRODUCTION pour SE FORMER au TRAVAIL par des OPERATEURS de L'INDUSTRIE

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 1998

Cette communication rend compte d'une recherche en cours sur l'usage des composantes temporelles de la production par les salariés pour se former. Cette recherche s'inscrit dans les conceptions de la cognition située (Lave et Wenger, 1991 ; Vion, 1994) pour analyser l'activité pour se former dans les situations de travail.

Pronostic des systèmes industriels basé sur l’intelligence artificielle prédictive

2019

Dans le domaine du Prognostics and Health Management (PHM), le pronostic est un processus permettant de se renseigner sur l’état de santé d’un système et d’estimer son temps résiduel avant la défaillance (RUL). Une bonne décision de maintenance passe forcément par une meilleure estimation de ce dernier. Récemment, l’émergence des systèmes ITs dans le domaine industriel et en particulier le Cloud Computing a fortement contribué à l’amélioration du processus de pronostic. Dans cette thèse, nous proposons une nouvelle approche de pronostic basé sur le modèle cloud computing et le principe de multitenancy afin de présenter le pronostic en tant que service. Cette approche fournit une solution de pronostic efficace à la demande d’un client tout en assurant une meilleure qualité du service. Trois méthodes de pronostic guidé par les données (réseau de neurones artificiels, système neuro-flou et réseau bayésien) ont été implémentées et testées sur des données de moteurs d’avions du centre d’...

Débat sur les perspectives à court terme du 3 Avril 2002

L es prévisions occupent une place particulière dans le débat public en économie. Elles sont généralement considérées comme des prédictions, qualifiées fréquemment d'optimistes ou de pessimistes, comme si elles dépendaient de l'humeur des équipes qui les réalisent. Certes, en un sens, la prévision est un art tant elle dépend des signes précurseurs que nous livre le présent, de l'interprétation des évolutions en cours, de la capacité des économistes de sélectionner les informations pertinentes parmi celles, multiples, dont l'intérêt n'est qu'anecdotique. Mais elle est surtout une science puisqu'elle consiste à déduire des informations dont on dispose sur le présent une vision de l'avenir. Elle ne peut être formulée en dehors d'un cadre général d'interprétation, c'est-à-dire d'une théorie qui met en relation les informations que l'on privilégie et les variables que l'on cherche à prévoir. Parmi ces informations, certaines, cruciales, ne sont pas vraiment disponibles car, pour l'essentiel, elles dépendent de décisions à venir et qu'il n'existe pas vraiment de théorie permettant de déduire des données existantes ce que seront ces décisions. Il faut donc formuler des hypothèses alternatives et retenir celles qui nous paraissent les plus vraisemblables. Dès lors, les erreurs de prévision peuvent avoir au moins trois origines : une insuffisance d'information sur le présent, une mauvaise spécification théorique, la non réalisation de certaines hypothèses. De surcroît, il existe une incertitude irréductible au sens ou certains événements sont imprévisibles, alors même que leur conséquence sur l'activité économique est déterminante. Voilà pourquoi les chiffres associés à une prévision sont éminemment fragiles, qu'ils doivent être considérés comme conditionnels aux hypothèses que l'on formule, aux données dont on dispose et au cadre théorique dans lequel on raisonne. Il m'a donc semblé nécessaire que les prévisions réalisées par l'OFCE soient publiées en même temps qu'un débat autour de ces prévisions. Cela offre le double avantage de rendre explicite le doute inhérent à tout exercice de prévision pour les raisons déjà exposées, et de participer au pluralisme nécessaire à l'indépendance et au sérieux des études économiques. Une prévision, pour rigoureuse qu'elle soit, n'est pas un exercice mécanique au terme duquel la vérité serait révélée, mais une « histoire » raisonnée du futur délivrant des résultats incertains. Il est utile d'en comprendre d'emblée les limites, pour ne point s'en servir comme d'un argument d'autorité, à l'instar de ce qui est trop fréquemment le cas.

De la prévision en économie politique

Nouvelles perspectives en sciences sociales, 2011

Pour avoir mal ou pas du tout prévu la crise de 2007, les économistes se trouvent aujourd’hui en position d’accusés. Il est donc urgent et nécessaire d’examiner lucidement la façon de concevoir la prévision économique. Nous identifions ce que doivent être, selon nous, les principes épistémologiques d’une pratique prévisionnelle consciente de ses propres limites et ouverte sur le monde et sur les autres disciplines, à partir de l’instruction de trois questions : (i) quels sont la nature et le statut des énoncés « prévisionnels »?, (ii) quelle est la validité des énoncés sur le futur? et (iii) quelles sont les relations entre science et prévision? Nous insistons, dans cet examen, sur le caractère conjecturel des énoncés prévisionnels. Nous concluons en plaidant pour une conception sémiologique de la prévision économique et sur la pertinence du paradigme de l’indice.

Vers une nouvelle politique industrielle

2006

L a préoccupation majeure des grands pays de la zone euro reste une croissance faible et un taux de chômage élevé. Cette situation est attribuée à des insuffisances structurelles : l’absence de fluidité des marchés et notamment du marché du travail, mais aussi la faiblesse du montant relatif des dépenses de R&D publique et privée. Aussi trouve-t-on en haut de l’agenda des objectifs fixés aux politiques économiques le seuil des 3 % de R&D rapportée au produit intérieur brut. La réalisation de cet objectif est subordonnée à une révision des modes d’intervention publique qui se traduit aujourd’hui en France par la création des pôles de compétitivité et de l’Agence de l’Innovation Industrielle censés devenir les piliers d’une nouvelle politique industrielle.

Appel colloque - Les temps de l'anticipation (1860-1940)

Les lecteurs contemporains ont l'habitude d'associer la littérature d'anticipation au principe d'une expérience originale du temps, qu'il s'agisse de projeter des personnages dans le futur, de dévoiler des sociétés imaginaires archaïques ou plus avancées que les nôtres, ou de dessiner l'avenir des progrès des sciences et des technologies. Les titres mêmes des oeuvres affichent souvent un tropisme vers l'avenir (Le Vingtième siècle d'Albert Robida ou L'Ève future de Villiers de l'Isle-Adam), que le futur soit proche (Colère sur Paris, roman de demain matin de Pierre Dominique) ou lointain (Les Ruines de Paris en 4875, d'Alfred Franklin). Mais pour saisir véritablement les enjeux qu'elles soulèvent, il importe de recontextualiser le rapport au temps dans l'anticipation. Les questions se posent différemment dans la dynamique positiviste des années 1860, au tournant du siècle ou dans le contexte de l'entre-deux-guerres. Par ailleurs, la spécificité du rapport au temps construit dans l'anticipation est indissociable de son insertion dans la presse et la culture médiatique contemporaine. Elle ne saurait se comprendre indépendamment des supports de diffusion. Cette production romanesque s'inscrit aussi dans le cadre plus large d'un changement de paradigme anthropologique, social et psychologique, caractéristique du régime moderne d'historicité. Le prisme de la temporalité permet également de prendre en compte les rythmes éditoriaux et médiatiques (feuilleton, sérialité). Les étapes de l'institutionnalisation de l'anticipation, l'évolution de ses appellations, des textes qui la théorisent, la succession des auteurs emblématiques, peuvent fournir des points d'entrée à cette réflexion. Ce colloque étudiera ces différents enjeux dans les récits d’anticipation francophones de la période (1860-1940) ainsi que dans leur réception jusqu’à nos jours, en observant de quelle manière ils se déclinent selon les sous-genres, les publics visés et les modes de publication. L’ensemble de ces réflexions pourra prendre appui sur les analyses statistiques issues de la base de données de l’ANR Anticipation