Théodore Stoudite de Ta Kathara à Thessalonique (original) (raw)

Expérience de l’icône et preuve par l’image chez Théodore Stoudite (2019)

dans S. Brodbeck, A.-O. Poilpré et M. Stavrou (éd.), Visibilité et présence de l’image dans l’espace ecclésial: Byzance et Moyen Âge occidental (Byzantina Sorbonensia 30), p. 151‑170, Paris, 2019

L’iconologie de Théodore Stoudite (759-826) est entièrement fondée sur le paradoxe chrétien du Dieu incarné, rendu visible aux hommes. L’icône, ce « signe le plus évident de l’économie divine », se trouva placée, par une circonstance historique extérieure – à savoir l’iconoclasme des empereurs byzantins –, au cœur de sa vie d’higoumène, d’homme d’action, de poète, d’hagiographe et de théologien. On le dit moins technicien que son contemporain Nicéphore, patriarche de Constantinople, mais il fut tout comme lui un logicien imparable, qui plus est accessible. Innovant quand il investit l’icône d’une dimension christologique – elle est présence de l’hypostase –, implacable quand il démontre par la circonscriptibilité du Christ que l’icône est une preuve non pas accessoire mais exigée de l’Incarnation, fondamental encore pour avoir distingué dans la proskynèse une vénération double, l’une de relation, pour l’image artificielle, et l’autre d’adoration, pour le seul prototype, l’higoumène du monastère de Stoudios à Constantinople a marqué sans aucun doute l’histoire intellectuelle de la représentation. Pour autant, Théodore est un homme pratique revendiquant son inscription dans le temps – même s’il doit s’en plaindre. L’homme concret dont il connaît le visage et l’âme pour manier chaque jour le troupeau de ses moines, l’icône matérielle qu’il voit en scène, qu’il décrit et fait parfois parler dans ses œuvres, les métaphores, telle celle récurrente du sceau et son style si coloré, trépident et persuasif, façonné dans les catéchèses monastiques et dont il ne se déprend jamais vraiment, sont autant de traits qui invitent à mettre en relation la théologie de Théodore et son expérience. On en appellera donc ici au contexte visuel et sensible des écrits de Théodore, théoricien et produit de la tradition de l’image à Byzance.

VIOME à Thessalonique - Les Utopiques

Article in the Solidaires Magazine, 2019

Commençons par le début. VIOME S.A. a été fondé en 1982, en tant que liale du groupe Philkeram-Jhnston S.A. Implantée dans la périphérie de Thessalonique, en Grèce du nord, l'usine fabrique des produits chimiques pour le secteur industriel. A cause de la récession économique générale et d'une administration défaillante, la maisonmère t faillite en 2011, abandonnant l'usine VIOME à son propre sort. La seule chose que les propriétaires laissèrent derrière eux fut d'énormes dettes qui comprenaient, bien évidemment, les salaires impayés. Déséspéré.es, et devant la perspective du chômage, les employé.es de VIOME, organisé.es syndicalement depuis 2006, décidèrent collectivement d'occuper les locaux et d'appeler à la solidarité. La raison initiale de cette occupation, au-delà de son importance en tant que moyen de luttes et du symbole, était de s'assurer que le stock et les machines restent dans l'usine, empêchant ainsi les propriétaires de tout liquider.   ACCUEIL THÈMES  DOSSIERS  NUMÉROS  QUI SOMMES-NOUS? BOUTIQUE 9/4/2019 VIOME à Thessalonique -Les Utopiques www.lesutopiques.org/viome-a-thessalonique/ 2/7 LES DÉBUTS DE LA COOPÉRATIVE DE VIOME Un an et demi plus tard, en 2013, avec l'aide d'un grand mouvement de solidarité, les employé.es de VIOME tentèrent un grand pas en avant : se charger eux-mêmes de la production ! Ils et elles mirent en place une coopérative a n d'avoir un statut légal, et l'engrenage de la lutte se mit en marche. Depuis ce moment, au lieu de générer d'énormes pro ts pour les patrons par l'exploitation des travailleurs et travailleuses, l'usine devint, pour les membres de la coopérative, un ← Un salariat sans subordination ? Coopcycle : Une plateforme coopérative → Mentions légales  

Théodose le Grand et l `Édit de Thessalonique (28 Février 380) Circonstances, commentaire, réception

Revista Teologică, 2012

L`édit de Théodose le Grand, au 28 Février 380 est souvent négligée et faiblement étudiée, bien qu’il a été et est considéré comme un document essentiel pour la compréhension de la conduite des relations entre l`Église et l`État, mais surtout à la façon dont les rois étaient exercer une influence de plus en plus grande dans la vie ecclésiale pour la construction d`un empire chrétien. Sans prétendre à tirer pleinement profit, l’étude essaye de restaurer le contexte de la publication du rescrit ainsi et la façon dont il a été perçue par les contemporains.

Un palais paléologue à Thessalonique

A Palaiologan palace in Thessaloniki. The donation of land property, including a noble residence, to a nunnery, by Anna of Savoy and later to a convent by Manuel II, becomes the starting point for reevaluating certain features of the urban topography of 14th c. Thessaloniki. The peculiarities in the architecture and history of the church known as « Prophetes Helias » are connected to events relating to the end of the hesychastic controversy and the final prevalence of the house of Palaiologoi against the Cantacuzenoi. The church is identified with the katholikon of the Hagioi Anargyroi and its construction attributed to Anna. The donation by Anna to the nunnery of the Hagioi Anargyroi included the noble residence of Guy de Lusignan, where probably she resided as the nun Anastasia. This prised property became a subject of contention and its history reveals aspects of the way Thessaloniki’s cityscape reflected the complex relations of a multiethnic and highly diverse society. Therefore it might just be one of several Palaiologan palaces in the city.