BINDER D., CONVERTINI F., MANEN C., SÉNÉPART I. 2010. Les productions céramiques du Néolithique ancien : proposition d’un protocole d’analyse. In : MANEN C., CONVERTINI F., BINDER D., SÉNÉPART I. dir. Premières sociétés paysannes de Méditerranée occidentale. Structures des productions céramiques. (original) (raw)

MANEN C., SÉNÉPART I., BINDER D. 2010. Les productions céramiques des groupes cardiaux et épicardiaux du Sud de la France : zoom régional. In : MANEN C., CONVERTINI F., BINDER D., SÉNÉPART I. dir. Premières sociétés paysannes de Méditerranée occidentale. Structures des productions céramiques.

Séance de la Société préhistorique française, Toulouse, mai 2007. Mémoire de la Société préhistorique française, 51, 191-196., 2010

Résumé Du point de vue historiographique, la question de l’articulation des faciès cardiaux et épicardiaux a fait l’objet de nombreux débats ; ces faciès étant tour à tour considérés comme successifs ou contemporains ; à répartition géographique équivalente ou au contraire exclusive,… plusieurs scénarios ont été envisagés. Les analyses des productions céramiques calées autour de 5200 av. J.-C. ont fait apparaître des comportements techniques bien différenciés dans une aire géographique restreinte aux départements du Gard et du Vaucluse. Nous avons souhaité affiner ces observations à partir de corpus qui sont parmi les mieux documentés et qui permettent une approche croisée de part et d’autre du Rhône. La comparaison des chaînes opératoires des productions céramiques et leur mise en perspective au sein de l’ensemble du système technique fait apparaître une diversification stylistique de la céramique dans un même fonds commun. Il devient alors possible de rediscuter de l’évolution du complexe cardial et de la genèse de l’Épicardial. Abstract From a historiographical point of view, the question of how Cardial facies and Epicardial facies are linked to each other has been the object of numerous debates. Chronologically, these facies have been considered alternately as successive or as contemporaneous; geographically, they have been thought equally distributed or mutually exclusive …several scenarios have been elaborated. The study of the pottery productions dated to about 5200 BC has led to identify very specific technical processes and behaviours in a limited geographical area lying between the Gard and Vaucluse Departments. Our purpose has been to refine these observations using the best documented collections which enable us to have a comparative understanding of either side of the River Rhône. The comparison of the ceramics production processes and their situation at the core of the whole technical system shows that in spite of the same common basic pottery features there is a stylistic diversification. It is then possible to discuss the evolution of the Cardial complex and the genesis of the Epicardial.

PETREQUIN P., PETREQUIN A.M., GILIGNY F. et RUBY P., 1996.- La céramique de Chalain 2 C (Jura) au Néolithique final. Un mode de production domestique, in : Société Préhistorique Française, La vie préhistorique. Dijon, Editions Faton : 200-203

This study concerns all the potteries found in a Late Neolithic lake-shore village, extensively excavated. The authors try torecognize discrete stylistic and technical features in the ceramics, in relation to houses, considered as elementary social andeconomic cells. During the 30th century B.C., it would appear that pottery was produced by each household and only used forcooking within that household. This type of pottery, with monotonous shapes for monotonous use, may then be opposed toweapons and to male status, in which prestige, competition and long distance exchanges are more frequent.

Premières résultants sur l’étude des productions céramique du Néolithique ancien : l’exemple de deux site à Céramique Imprimée du versant adriatique italienne.

Société prèhistorique française Mèmoire LI, 2010

L’objectif de cette étude est de caractériser les pâtes et de déterminer le type de pigments employés dans les productions céramiques. Nous prendrons ici l’exemple de deux sites représentatifs du Néolithique ancien du versant adriatique de la péninsule italienne: Trasano (MT, Basilicate) et Colle Santo Stefano (AQ, Abruzzes). Les sites présentent des éléments de comparaison relatifs à la diffusion des types de décors caractéristiques du Sud-est de l’Italie jusqu’au versant moyen adriatique. Nous envisagerons sur chacun des sites, la typologie de ces productions ainsi que les éléments technologiques pour mettre en évidence des changements au sein des productions céramiques.

MOREAU (C.) 2010 - Vers une redéfinition du N.M.B. L'apport de l'étude de la céramique sur quelques sites du Néolithique moyen en Bourgogne, in : Quoi de neuf à l'Ouest, Actes du 29e colloque interrégional sur le Néolithique, Le Havre 9-10 novembre 2007, Revue Archéologique de l'Ouest, 2010.

La région de Bourgogne est souvent définie comme une région de carrefour ou de frontière lorsque l'on parle de cultures archéologiques, et le 18e colloque Interrégional sur le Néolithique en 1991 avait d'ailleurs choisi cette notion comme intitulé. Partagée entre les bassins versants de la Seine, de la Loire et de la Saône qui se répartissent autour du massif du Morvan, cette région se situe au croisement de plusieurs grands ensembles culturels à la fin du Ve millénaire et au début du millénaire suivant. A la suite du Cerny, des cultures post-Rössen et pré-chasséennes, les diffusions respectives du Chasséen, du Groupe de Noyen et de la Culture du Néolithique Moyen Bourguignon (N.M.B.) ont été établies à l'occasion de plusieurs synthèses (Bailloud 1964 ; Gallay 1977 ; Gallay, Pétrequin 1984…). Cette dernière culture du N.M.B., anciennement dénommée "Faciès Salinois" puis "Groupe de Marcilly-sur-Tille", a principalement été définie sur des critères de typologie céramique. En 1984, au colloque de Beffia, son aire d'expansion se limitait aux régions de Franche-Comté et Bourgogne. Dès lors, cette aire s'est agrandie au fur et à mesure des découvertes, ainsi jusque dans le département du Cher avec le site du "Champs de la Grange" à Bruère-Allichamps (Rialland 1989), ou dans l'Ain voire la région Lyonnaise (Chiquet et alii 2003). Certains sites importants, stratifiés ou non, peuvent être utilisés pour poser les jalons d'une définition chrono-culturelle au sein d'une Bourgogne élargie (Chassey-le-Camp et Mavilly-Mandelot (Côte d'Or), Bourguignon-lès-Morey (Haute-Saône), Tournus (Saône-et-Loire)…). Parallèlement à ceux-ci, la majorité des sites connus sont issus de découvertes plus ou moins anciennes, et ne contenant parfois qu'une faible quantité de matériel. Il convient cependant de les réexaminer à la lumière de nouveaux critères de description, et de les comparer avec les sites plus "fertiles", ou tout du moins au contexte plus sûr. Suite à de nouvelles découvertes en Bourgogne ou dans les régions limitrophes et du fait des avancées récentes dans l'étude de la technologie céramique, il est désormais opportun de reprendre l'étude de l'ensemble des matériels céramiques qui définissent la culture du N.M.B., afin d'en déceler des nuances chronologiques et/ou spatiales. Pour cela des critères de description typologique fondés sur des données objectives typométriques sont en cours de réalisation, et seront croisés avec des critères de description technologique. La multiplication et le croisement des critères à différentes échelles de description pourraient permettre de prendre en compte des matériels très fragmentés et issus de contextes radicalement différents les uns des autres. Cette présentation traitera donc des premières études réalisées sur ces sites bourguignons et des premiers croisements de critères effectués intra et inter-sites.