Dynamiques de transformation familiale en Afrique subsaharienne et au sein des diasporas présentes en France (original) (raw)

Ancrage et mobilité de familles d'origine africaine : regards croisés de deux générations

Enfances, Familles, Générations, 2013

L'article propose d’étudier l’évolution des relations au sein de familles d'origine subsaharienne vivant en France, à partir de l'interrogation de deux générations adultes (parents et enfants jeunes adultes). La double référence des pays d'attache en matière de pratiques, de valeurs, de normes ou de principes éducatifs est permanente. Enfants et parents apportent leurs regards croisés sur le parcours, l'histoire et le destin de chacun. La construction d’identités individuelles marquées par des références multiples diffère selon la génération d’appartenance. Les parents migrants restent attachés à leur identité africaine (ethnique, nationale, panafricaine, voire transnationale) tout en reconnaissant que leur identité a intégré une « part » française. Les jeunes en revanche déclarent se sentir citoyens français et souhaiteraient être reconnus comme tels. Les deux générations affirment se sentir à l’aise en France. Si les jeunes expriment un intérêt pour l’Afrique, ...

Vieillir et mourir en Afrique ou en France ? Regards croisés de deux générations d'immigrés subsahariens

Gérontologie et société, 2011

Distribution électronique Cairn.info pour Fondation Nationale de Gérontologie. © Fondation Nationale de Gérontologie. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

Les jeunes en Afrique subsaharienne: bilan d'un champ en mutation

Cahiers d'histoire, 2010

Louis Audet Gosselin, doctorant, Département de sociologie, Université du Québec à Montréal Cet article vise à faire le bilan de la littérature récente en sciences humaines concernant les jeunes en Afrique au sud du Sahara. Ce champ a connu un essor important depuis 1990, à la suite des changements démographiques et socio-économiques profonds vécus par le continent. En outre, le regard des chercheurs sur les jeunes s'est rapidement transformé, passant d'une vision alarmiste d'une génération « perdue » au début des années 1990 à une valorisation, depuis la fin des années 1990, de l'agencéité des jeunes considérés comme une catégorie sociale dynamique et créative. Plus récemment, certains chercheurs tentent de relativiser cette option de l'agencéité en mettant l'accent sur les liens entre les jeunes et le reste de la société, et notamment sur les relations intergénérationnelles.

Redéfinir une communauté de destin. La « diaspora africaine » comme catégorie de pratique

Uzance(5), 11-22, 2017

Il y a vingt ans, James Clifford (1994) opérait un inventaire des nouvelles revues scientifiques consacrées aux « diasporas » et mettait en exergue qu'était désormais associée à ce terme une conception plus large que celle qui circonscrivait autrefois les « Juifs, Grecs et Arméniens » : elle incluait désormais « des termes comme immigré, expatrié, réfugié, travailleur immigré, communauté en exil, communauté d'outre-mer, communauté ethnique » : 4-5, cité dans Clifford 1994. Le terme de « diaspora(s) » connaît de fait, à la fois dans le sens commun et dans le monde académique, une prolifération similaire à celui d' « identité » . Si la reconceptualisation de la première notion s'inscrit dans le champ d'une évolution scientifique salutaire vers des objets d'étude « plurilocalisés » (Clifford, 1994 : 303 ; Gilroy, 2003), elle n'évite pas une oscillation du même type que celle attachée au concept d'identité, entre la recherche d'une définition idéale-typique des groupes en présence et l'étude de la construction contextuelle de cette définition par les groupes eux-mêmes. Le succès actuel de la notion de diaspora et la dispersion de ses significations renvoient, d'une part, à la nécessité contemporaine de requalifier le mouvement des personnes à l'aune de son intensification et de sa globalisation tout au long du XX e siècle et, d'autre part, à la perception de plus en plus aiguë des liens que les individus conservent par-delà les frontières des États où ils résident . Si la migration est inscrite dans le comportement humain et si les solidarités « transnationales » ne datent pas d'hier, l'ampleur des circulations contemporaines invite à repenser les relations entre les hommes à l'échelle mondiale et à interroger la souveraineté des États-nations .

Transformations d’une élite musulmane en Afrique de l’Ouest

Cahiers d'études africaines, 2012

Ce document a été généré automatiquement le 30 avril 2019. © Cahiers d'Études africaines L'islam au Burkina Faso L'expansion de l'islam en Afrique de l'Ouest s'est longtemps déroulée de manière pacifique le long des routes commerciales. Commerçants, artisans et érudits coraniques Transformations d'une élite musulmane en Afrique de l'Ouest Cahiers d'études africaines, 208 | 2012 Contrairement à ses voisins (le Niger et le Mali), la région correspondant à l'actuel Burkina Faso connut une islamisation assez tardive mais d'autant plus rapide. Ce n'est qu'à l'époque coloniale que l'islam commença à s'étendre dans des régions jusqu'alors non islamisées. Les forces coloniales françaises s'efforcèrent avant tout de contrôler les activités soi-disant « anticoloniales » des érudits musulmans (en particulier des membres de la communauté « hamalliste ») par des mesures parfois brutales, comme la déportation des maîtres coraniques ou la destruction des lieux de prière (

La migration transnationale des africains subsahariens

Recueil Alexandries, 2004

1 Il n'y pas que les Africains subsahariens qui tentent de passer en Europe par le Maghreb. Par exemple au Maroc, on retrouve des Africains du Nord, Egyptiens, Algériens, Tunisiens; des Moyen-orientaux et des Asiatiques, Palestiniens, Irakiens, Kurdes, Pakistanais, Indiens, Bangladais, Chinois; et même depuis peu, des latino-américains. Mais se sont les Africains subsahariens (et évidement les Marocains) qui, pour le Maroc, ont ouvert la voie, et ils restent encore, de très loin, les plus nombreux. Pour plus de précision voir, Mehdi Alioua, ...