Restructurations financières : transformation des relations collectives de travail et montée des incertitudes (original) (raw)
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Les carrières de cadres au cœur des restructurations
Sociologie du Travail, n°51(2), 2009
L’effet des restructurations sur les carrières des cadres reste encore peu analysé, notamment dans une perspective genrée. Les deux cas de fusion-acquisition étudiés, en Angleterre et en Hongrie, montrent que si la recomposition des espaces d’opportunité semble en partie favorable aux carrières féminines, le renforcement d’un modèle d’activité masculin-neutre contribue au durcissement du plafond de verre, pour tous ceux qui ne peuvent se conformer à ces attendus, en particulier les femmes.
«Les acteurs de l'entreprise face aux restructurations: une délicate mutation»
Travail et emploi, 2004
constituer des groupes de réflexion impliquant dirigeants d'entreprises, syndicalistes, juristes, représentants d'administrations centrales et décentralisées, consultants, chercheurs, et experts auprès de Comités d'Entreprise. Elle a ainsi pu faire fonction de « chambre d'enregistrement protégé » de paroles d'acteurs sur les restructurations, et d'une certaine façon, « de laboratoire de concertation ouverte ». Plusieurs études ont été pilotées dans le cadre de cette mission, pour éclairer les pratiques de restructurations et les jeux d'acteurs qui s'y déroulent (
Revue Internationale Du Travail, 2009
Face à l'évolution rapide des marchés, du fait de la mondialisation, les entreprises européennes se restructurent sans cesse pour maintenir leur compétitivité. Afin de limiter les pertes d'emplois, les partenaires sociaux ont conçu divers mécanismes qui donnent plus de flexibilitéà l'échelle de l'entreprise sans remettre fondamentalement en cause les modèles nationaux de négociation collective: «clauses d'ouverture» en Allemagne, «accords dérogatoires» et négociation obligatoire de la «gestion prévisionnelle des emplois» en France, «accords territoriaux» tripartites en Italie. Après les avoir examinés, l'auteur conclut en plaidant pour l'instauration d'un cadre européen de prise en compte du volet social des restructurations.
L'entreprise en restructuration, dynamiques institutionnelles et mobilisations collectives
Cet ouvrage envisage les restructurations au croisement des pratiques managériales et de l’intervention des salariés et de leurs représentants dans l’entreprise. Il explore des dynamiques institutionnelles à partir de l’analyse des dispositifs juridiques européens et nationaux et d’enquêtes de terrain dans les entreprises, en adoptant une perspective transnationale et pluridisciplinaire liant histoire, économie, droit et sociologie.
Sans licenciements, pourquoi les restructurations sont-elles encore brutales ?
Psychologie du Travail et des Organisations, 2005
chercheur au LAPSS (Laboratoire d'analyse des politiques sociales et sanitaires) et à l'IRG (Institut de recherche en gestion) Résumé À partir de l'analyse de 14 cas de restructurations hospitalières, se déroulant sans licenciements, ni mise en cause de la rémunération ou de la fonction, mais avec une certaine brutalité, l'analyse des perceptions et des enjeux vécus par les personnels permet de mettre en évidence, du point de vue des employés, quatre dimensions des restructurations : la dimension institutionnelle (ayant trait à l'emploi et aux conditions de travail dans leurs grandes lignes), la dimension existentielle où se jouent les questions liées aux engagements affectifs dans l'activité professionnelle et au sens du travail, la dimension normative relative aux compétences et à la régulation autonome, enfin la dimension culturelle où se construisent la légitimation et l'acceptation des opérations envisagées. Chacune possède son rythme d'évolution spécifique.
Entre indemnisation et effort de reclassement. Quel compromis social lors des restructurations ?
Revue française de gestion, 2012
Alors que l'évolution des cadres normatifs va tendanciellement dans le sens d'un dialogue social renforcé, l'observation récente des phénomènes de restructuration en France semble indiquer une recrudescence de la conflictualité. Ce constat, pour autant qu'il soit valide, est porteur de questionnements : le recours au rapport de force constitue-til une stratégie préférable à l'identification de solutions négociées ? Peut-on faire un lien entre la forme prise par l'interaction sociale à l'occasion des restructurations et le type de mesures envisagées dans les compromis sociaux ?