De la connaissance philosophique (original) (raw)
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Peut-on parler de connaissance philosophique?
Dialogue, 1990
C'est bien à la question de savoir s'il est légitime de parler d'une connaissance philosophique, que Gilles-Gaston Granger a voulu répondre, et répondre par l'affirmative, en publiant son dernier livre intitulé Pour la connaissance philosophique. À en juger pourtant par les réactions agaçées que provoque souvent cette enquête constamment réouverte sur la nature de la philosophie, il se pourrait bien que nombre de philosophes trouvent un peu excessif de consacrer encore un ouvrage de près de trois cents pages à justifier la portée cognitive d'une discipline qui, au cours de sa longue histoire, a produit autant d'œuvres dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles ont hautement contribué à enrichir le bagage culturel de l'humanité. Qui, parmi ceux qui vouent l'essentiel de leur vie à l'enseignement de la philosophie, accepterait de se voir refuser le droit de prétendre transmettre une connaissance authentique? Pourtant, je voudrais soutenir ...
Sur le sujet de la connaissance
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg
notre point de départ est ici bien sûr René Descartes, dont les Méditations métaphysiques sont au fondement d'une égologie que l'on pourrait définir comme étant la croyance, aujourd'hui communément répandue, selon laquelle nous nous posons comme la source distincte de nos pensées et de nos actes, cette source étant une personne déterminée se distinguant d'autres personnes possibles, et étant capable par autoréflexion de se connaître au point d'atteindre une parfaite transparence à ellemême. Dans le sillage du De Trinitate, mais en prétendant poser sur le plan philosophique le problème qu'augustin réservait à la théologie 1 , Descartes, on le sait, s'intéresse uniquement à la question du Cogito, c'est-à-dire à la question de nos pensées lorsqu'elles nous prennent nous-même comme objet, et dont il affirme qu'elles rendent alors parfaitement transparente à elle-même cette substance pensante qu'est le sujet conscient, posant ainsi la question de « la subjectivité comme capacité pour un être d'être conscient de lui-même et du monde » 2 . C'est là le début de ce que J. Bouveresse commentant L. Wittgenstein a appelé le « mythe de l'intériorité » 3 , mythe qui a alimenté une très riche succession de commentaires et de critiques, portant aussi bien sur la
Revue de métaphysique et de morale, 2002
La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-de-metaphysique-et-de-morale-2002-4-page-423.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info. La connaissance métaphysique RÉSUMÉ.-La connaissance métaphysique est accessible et nous possédons un tel type de connaissance. Il faut pratiquer la métaphysique de manière directe, sans passer par des considérations de philosophie du langage ou de l'esprit. Les deux principales critiques de la métaphysique sont : le naturalisme évolutionniste et le kantisme. Le naturalisme est incohérent car il nie la possibilité de faire des hypothèses métaphysiques et pourtant il repose sur de telles hypothèses. Kant également ne va pas au bout de son projet, car on ne peut éviter la question du contenu des pensées, une fois qu'on a réduit la métaphysique à une théorie de la connaissance. L'examen des arguments de Barcan-Kripke confirme la possibilité d'une argumentation métaphysique et l'impossibilité d'y échapper. ABSTRACT.-Metaphysical knowledge is accessible and indeed, we have such a knowledge. Metaphysics shoud be done directly, without starting with considerations of philosophy of language or philosophy of mind. The two main critiques of metaphysics are evolutionary naturalism and Kantianism. Naturalism is inconsistent because it denies any possibility to make metaphysical hypotheses, but it hinges upon such hypotheses. Kant is also inconsistent because one cannot avoid the question of the content of thoughts once metaphysics has been reduced to epistemology. A scrutiny of the arguments by Barcan and Kripke confirms the possibility of a purely metaphysical argumentation and the impossibility to do without it. 1. Une partie de ce texte constitue la matière des chapitres 1 et 5 de A Survey of Metaphysics, Oxford University Press, 2001. Il a été prononcé en ouverture d'une rencontre sur la métaphysique organisée par la Royal Irish Academy en 2001 (NdT).
Philosophie de la connaissance et logique intuitionniste
2012
Le titre de ce memoire, Philosophie de la connaissance et logique intuitionniste, indique l’unite des articles qui composent cet ouvrage : ce travail de recherches est un effort pour montrer ce qu’apporte la logique intuitionniste de Heyting a la philosophie de la connaissance, telle que celle-ci a ete definie par Vuillemin a partir de sa classification des systemes philosophiques. Il faut donner a cette expression « philosophie de la connaissance » non pas uniquement un sens epistemologique qui renverrait a l’enquete sur l’acquisition de la connaissance, mais egalement un sens ontologique, puisqu’un systeme philosophique qui porte sur le contenu de la connaissance et fait passer au second plan l’enquete sur l’acces a celle-ci, est aussi evidemment une philosophie de la connaissance. Pour rendre compte de l’unite des ces articles, on peut aussi faire reference au titre d’un des livres de Dummett, "The Logical Basis of Metaphysics", puisque tous ces articles montrent, a par...
Une hégémonie de la connaissance
Actes de la recherche en sciences sociales, 2004
Distribution électronique Cairn.info pour Le Seuil. © Le Seuil. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Revue de synthèse, 1993
La Naissance de la raison en Grece. Actes du Congres de Nice du 18 au 21 mai 1987. Sous la dir. de Jean-Francois MArrEI. Paris, Presses universitaires de France, 1990. 15,5 x 24,438 p., bibliogr., index.