Lapidaries and Precious Stones Research Papers (original) (raw)
Tra i filoni di ricerca che negli ultimi anni hanno più intensamente occupato gli studiosi, sta senza dubbio l'attenta ricostruzio-ne delle fasi di riscoperta collezionistica e filologica dell'arte antica, attuatasi nel Medioevo e, CON... more
Tra i filoni di ricerca che negli ultimi anni hanno più intensamente occupato gli studiosi, sta senza dubbio l'attenta ricostruzio-ne delle fasi di riscoperta collezionistica e filologica dell'arte antica, attuatasi nel Medioevo e, CON ancor maggiore evidenza, nel Rinascimento. Se Roma e Firenze, come d'altro canto Venezia, furono i palcoscenici del risveglio d'interesse per la rinascenza che attirò, nel seco-lo scorso e in quello precedente, le curiosità degli studiosi del Warburg & Courtauld InstitutE, come della Scuola di Vienna, tutto il territorio europeo, e ancor più peninsulare, furono soggetto passivo di attenzioni non sempre propriamente encomiabili che indussero allo spoglio delle vestigia antiche. Profondi conoscitori del passato, come Krautheimer, hanno a più riprese indagato quelle che furono le realtà dei luoghi di mag-gior spicco per la memoria dell'antico alle soglie del Rinascimento, fornendo COSÌ le basi per gli studi archivistici e 'antiquari' attuali che, con diversa sistematicità metodologica, affrontano la documentazione che in Italia è ricca al pari della presenza fisi-ca delle opere. Oggetto di attenzioni furono dunque le grandi raccolte che in parte sussistono ancor oggi nei principali musei italiani, a partire dalle raccolte vaticane, sino a quelle secolari dell'Urbe, non meno dei saloni delle dimore patrizie e delle gallerie della capitale, ma anche le imponenti collezioni fiorentine e veneziane appunto, al pari delle meno fortunate e disperse, come quelle di ascendenza gonzaghesca. Tutte le istituzioni museali composte in tempi storici, come quelle napoletane, in cui sono confluiti i marmi e le 'reliquie' farne-siane, non meno dei ritrovamenti ercolanensi e pompeiani che dettarono legge al gusto neoclassico durante il governo borbonico, sono oggi oggetto di approfonditi esami che puntano a ricostruire le vicende dei 'pezzi' che le compongono, così da fornire un qua-dro d'insieme il più possibile esauriente, in cui ricollocare le vicende proprie anche dell'arte italiana ed europea nelle fasi di riap-propriazione di quel linguaggio 'naturalistico' che trasse di fatto stimolo, a più riprese, proprio dalla consapevolezza dei risultati dell'antichità, sia in senso tecnico sia morfologico. Un fondo importante di materiali antichi, come quello raccolto, in modo certo non del tutto casuale, da un antiquario come Ste-fano Bardini, negli anni seguenti all'Unità d'Italia e prima che le leggi di tutela allo scadere del primo decennio del Ventesimo seco-lo non tamponassero in parte l'emorragia di capolavori verso l'estero, non merita certo il totale oblio in cui ancora versa nel con-testo di questi studi. Con lo scopo primario di rendere disponibili agli studi 'pezzi' di indiscutibile interesse e qualità, non frequentabili da parte degli studiosi da almeno un secolo, chi scrive ha concepito questa esposizione che trova ad Aosta il suo luogo ideale di presentazione. La città, una delle più significative della penisola, per le sue notevoli testimonianze romane, fu depredata sicuramente a più ripre-se durante il Medioevo e il Rinascimento, con furore certo sistematico, per l'evidente scomparsa di quasi tutto il patrimonio sta-tuario e di membrature architettoniche monumentali. Quasi un risarcimento culturale dunque, temporaneo, ma di lungo periodo, per la ricchezza delle opere che si propongono in que-sta circostanza, risulta la presentazione di una cospicua parte dei fondi 'antichi' della raccolta di palazzo Mozzi Bardini, che si carat-terizzano a evidenza per la loro ascendenza antiquaria, vale a dire per la loro provenienza da collezioni storiche. Non con scavi clandestini, ma con espunzioni da contesti collezionistici esistenti, fu formato l''Antiquarium' bardiniano, come mostrano gli adattamenti e le integrazioni che le vestigia romane qui proposte presentano. L'accessibilità scientifica a questo 'fondo' sarà base per gli studiosi per ulteriori approfondimenti, malgrado l'attenzione dedicata a questa prima presentazione organica. Al contempo, s'intende però offrire con questa esposizione, a un vasto pubblico, L'occasione di confrontarsi con un patrimonio col-lettivo complesso, di cui è giusto godere con spontaneistica pienezza e soddisfazione, sia estetica sia evocativa, al di là dei contenuti eruditi che ci può tramandare. Premessa Parmi les filons de recherche qui, dans les dernières années, ont le plus intensément occupé les spécialistes, il y a sans nul doute la reconstruction attentive des phases de redécouverte du collectionnisme et de la philologie de l'art ancien, qui s'est développée au cours du Moyen Âge et s'est manifestée de manière plus évidente pendant la Renaissance. Si Rome et Florence, comme d'ailleurs Venise, ont été le théâtre du réveil de l'intérêt pour la Renaissance qui suscita, au siècle dernier et à celui précédent, la curiosité des spécialistes du Warburg & Courtauld Institut tout comme ceux de l'école de Vienne, tout le territoire européen, et davantage encore la péninsule italienne, ont fait passivement l'objet d'intérêts pas toujours louables, qui ont conduit au dépouillement des vestiges anciens. De grands connaisseurs du passé tels que Krautheimer ont, à plusieurs reprises, étudié ces lieux de grand renom qui ont conservé la mémoire des choses antiques au seuil de la Renaissance, fournissant ainsi les bases aux études d'archives et d' " antiquités " actuelles qui analysent la documentation avec une systématicité méthodologique différente, documentation qui, en Italie, est aussi abondante que les ouvrages physiquement présents sur le territoire. Les grandes collections, qui subsistent en partie encore aujourd'hui dans les principaux musées italiens, ont donc fait l'objet d'attentions, depuis les collections du Vatican jusqu'à celles séculaires de Rome, ainsi que celles des salons des demeures patriciennes et des galeries de la capitale, mais aussi les imposantes collections florentines et vénitiennes précisément, au même titre que les collections moins avantagées et dispersées comme celles provenant de la Maison Gonzague. Tous les musées, qui ont été créés au cours de l'histoire comme ceux napolitains dans lesquels ont convergé des marbres et les " reliques " farnésiennes, ainsi que les découvertes faites à Herculanum et Pompéi qui imposèrent la loi du goût néoclassique sous le règne des Bourbons, font aujourd'hui l'objet d'études approfondies visant à reconstruire les événements liés aux " pièces " qu'ils contiennent, de sorte à fournir un tableau d'ensemble le plus possible exhaustif permettant de resituer les événements propres aussi à l'art italien et européen dans les phases de réappropriation de ce langage " naturaliste " qui, à plusieurs reprises, tira de fait sa stimulation, précisément de la connaissance des résultats de l'Antiquité, tant en clé technique que morphologique. Un fonds important de matériels antiques comme celui récolté, certes, pas tout à fait de manière casuelle, par un antiquaire du nom de Stefano Bardini au cours des années qui ont suivi l'unité de l'Italie et avant que les lois de protection promulguées à la fin de la première décennie du XX e siècle ne viennent mettre en partie un frein à l'hémorragie de chefs-d'oeuvre expédiés à l'étranger, ne mérite sûrement pas d'être totalement exclus de ces études comme c'est encore le cas. L'auteur de cette relation a conçu cette exposition, qui trouve à Aoste son emplacement idéal pour être présentée au public, avec pour but principal de rendre disponibles des " pièces " d'intérêt et de qualité indiscutables, laissées de côté par les spécialistes depuis au moins un siècle, afin qu'elles puissent être étudiées. La ville, une des plus significatives de la péninsule italienne de par la présence physique de témoignages considérables d'époque romaine, a certes été furieusement plusieurs fois pillée de manière systématique durant le Moyen Âge et la Renaissance, si l'on en juge la disparition évidente de presque tout le patrimoine statuaire et des membrures architecturales monumentales. La présentation d'une partie conséquente des fonds " antiques " de la collection du Palais Mozzi Bardini s'avère donc être presque une sorte d'indemnisation culturelle, temporaire soit, mais de longue période, à cause de la richesse des oeuvres proposées en la circonstance qui, bien qu'issues du commerce d'antiquités, mettent en évidence leur provenance originelle de collections historiques. " L'Antiquarium " de Bardini a été formé non pas à partir de fouilles clandestines, mais avec des prélèvements effectués dans des collections existantes, comme le montrent les adaptations et les intégrations que les vestiges romains ici exposés présentent. L'accessibilité scientifique à ce " fonds " servira de base aux spécialistes pour d'ultérieurs approfondissements, malgré l'attention dédiée à cette première présentation méthodique. Cette exposition entend, en même temps, offrir à un vaste public l'occasion de se mesurer à un patrimoine collectif complexe dont il est juste qu'il puisse en jouir spontanément avec plénitude et satisfaction, aussi bien sur le plan esthétique qu'évocateur, au-delà des contenus érudits qu'elle peut nous transmettre.