Romanesque architecture Research Papers - Academia.edu (original) (raw)

Auteur : Pierre MARTIN (UNI) N° site : 45 234 025 AH N° d’OA : 0612082 Responsable de l’opération : Pierre MARTIN (UNI) Nature de l’opération : Projet collectif de recherche pluriannuel (PCRP), janvier à décembre 2018 Couverture... more

Auteur : Pierre MARTIN (UNI)
N° site : 45 234 025 AH
N° d’OA : 0612082
Responsable de l’opération : Pierre MARTIN (UNI)
Nature de l’opération : Projet collectif de recherche pluriannuel (PCRP), janvier à décembre 2018
Couverture géographique : Centre-Val de Loire > Loiret > Orléans > Cathédrale Sainte-Croix
Code INSEE de la commune : 45 234
Mots-clefs du thésaurus : Cathédrale, groupe épiscopal, architecture romane, architecture gothique, sous-sol archéologique, historiographie
Chronologie : Antiquité tardive, haut Moyen Âge, XIe siècle, XIIe siècle, XIIIe siècle, bas Moyen Âge, époque moderne, époque contemporaine
Peuples et cités : Orléans, Aurelianum
Keywords : Cathedral, episcopal quarter, romanesque architecture, gothic architecture, archaeological basement, historiography,
Late Antiquity, Early Middle Ages, 11th century, 12th century, 13th century, Late Middle Ages, Early modern period, Late modern period
Titre : Orléans
Sous-titre : Cathédrale Sainte-Croix

L’année 2017 a marqué le 80e anniversaire des fouilles entreprises par Georges Chenesseau sous le chevet de la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans. Elle a également été l’occasion de rouvrir le dossier dans le cadre d’un Projet collectif de recherche (PCR). À l’issue de cette année probatoire, la richesse des éléments à reprendre a logiquement conduit à déposer une demande de PCR pluriannuel pour la triennale 2018-2020. La première année de triennale avait plusieurs objectifs dont les principaux résultats, encore partiels, peuvent être évoqués en cinq points.

En premier lieu, le dossier historique a pu être rouvert et amène ainsi à reconsidérer les données fournies par les sources écrites. Le récolement de la documentation a largement progressé et devrait aboutir à la reprise d’un certain nombre d’études sur les textes relatifs à la cathédrale au cours des siècles. À ce titre, les Vies de saint Euverte et le récit de Raoul Glaber – principale source d’information sur la reconstruction des alentours de l’an mil – seront l’objet d’une attention particulière.

En second lieu, les aspects historiographiques illustrent une nouvelle fois la nécessité de rentrer dans la logique des travaux du chanoine Chenesseau. Il s’agit sans doute du seul biais afin de dépasser des interprétations parfois douteuses de notre illustre prédécesseur qui fut non seulement le témoin de sa propre fouille – heureusement largement documentée – mais aussi de nombreuses sources écrites disparues dans l’incendie des Archives départementales du Loiret en 1940.

En troisième lieu, le travail de topographie permet désormais une nouvelle documentation graphique de la cathédrale. Celle-ci servira aussi bien pour la recherche en cours que pour les travaux d’aménagement envisagés par les services de l’État (CRMH).

En quatrième lieu, la reprise des données stratigraphiques sur la base de données CADoc pose déjà les bases concrètes de la nouvelle analyse du site. Si l’essentiel des fouilles conduites par le chanoine Chenesseau reste encore à intégrer, le traitement de l’ensemble des autres travaux fournit d’ores et déjà un socle solide des connaissances et de la projection des recherches.

En cinquième lieu, l’achèvement du pré-inventaire du mobilier conservé sur le site permet un premier regard critique sur les objets issus des fouilles anciennes et d’envisager une série d’analyses qui pourra débuter dès 2019. Si l’inventaire détaillé reste encore largement à parfaire – les observations réalisées en 2018 seront mises en forme dans le rapport 2019 –, il montre déjà de riches mises en perspectives tout comme la nécessité d’un déplacement du mobilier pour étude et conservation.

L’ensemble de ces premiers résultats permet d’affiner la stratégie pour les deux années de recherche à venir. Pour 2019 (année 2), le PCR se recentrera sur l’archéologie de l’édifice au travers de quatre objectifs principaux : le complément de la reprise des données des fouilles antérieures, la poursuite les travaux de relevés pour la génération d’un modèle 3D de la cathédrale, l’étude du mobilier issu des fouilles anciennes et enfin la réalisation de datations en laboratoire.