Science Fiction and Fantasy Research Papers (original) (raw)

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Posté par revueprojections ⋅ mars 29, 2016 ⋅ Poster un commentaire Qu'est-ce qu'un festival ? Comment met-on sur pied un festival ? Quel est le fonctionnement d'un festival ? Voici quelques questions parmi d'autres que nous avions envie de poser aux organisateurs du BIFFF (le Brussels International Fantastic Film Festival) qui proposent annuellement, début avril, deux semaines de divertissements aux amateurs de films de genres. C'est Jonathan Lenaerts, le Press Officer du festival, qui s'est chargé de répondre à nos questions. Avant toutes choses, nous souhaiterions que vous nous expliquiez ce qu'est un festival : est-ce une plateforme commerciale où se rencontrent essentiellement producteurs et distributeurs ? Est-ce un endroit où les distributeurs, si ceux-ci ont déjà acquis les droits d'un film, font une projection « test » face à un public averti ? Est-ce un évènement incontournable en ce qui concerne la promotion d'un film ? Est-ce autre chose encore ? Un festival peut prendre toutes les formes précitées : certains sont des passerelles pour la promotion de films distribués (Gérardmer, par exemple), d'autres font office de marchés pour booster les ventes à l'international (Berlin, Cannes, l'AFM…). Passer par un festival pour promouvoir un film, c'est s'assurer un vernis de prestige, garantir un label qualité essentiel pour l'aspect marketing qui suit. Mais cela peut être à double tranchant : un mauvais article peut ruiner toute la promotion prévue. De fait, on doit être sûr de son produit. En quoi le BIFFF est-il différent des autres festivals ? Que peut-on y faire tant au niveau des spectateurs que des professionnels du cinéma ? Le BIFFF, c'est d'abord l'oeuvre de passionnés. Dès le départ, il n'y avait aucun calcul par rapport aux firmes de distribution ou de volonté d'en faire un outil de communication uniquement destiné aux professionnels. Dans les statuts de l'ASBL (Peymey Diffusion) [1] à l'initiative du festival, c'est clairement indiqué que le but visé est de sortir le fantastique, sous toutes ses formes, de ses ornières (cf. Art 3 des statuts). Le BIFFF a dès lors multiplié ses activités, déclinant le fantastique sous forme de films, d'expos, d'animations, etc. Pour en revenir aux films, le festival a toujours mis un point d'honneur à présenter des films inconnus, fragiles, voire peu attendus qu'on a été glaner aux quatre coins du monde. Toujours sortir de sa zone de confort, plutôt que de présenter du mainstream au public acquis. Résultat ? La majorité de notre sélection ne sera jamais vue en salle, mais une partie bénéficiera d'une sortie DVD ou VOD grâce à leur passage au BIFFF. Et pour ce qui est de nos spectateurs, ce qu'ils recherchent, c'est qu'on les surprenne, qu'ils découvrent quelque chose d'unique dans une ambiance tout aussi unique ! Pour les professionnels venus présenter leurs films, tous nous ont dit que notre ambiance était « souvent imitée, jamais égalée » : ils ont un retour cash et sincère de la part d'une audience survoltée. C'est assez proche de l'arène de gladiateurs – toutes proportions gardées – et à mille lieues de