Werner Heisenberg (original) (raw)

petch

25 janvier 2013

Werner Heisenberg

L'objet de la recherche n'est plus la nature en soi, mais la nature livr�e � l'interrogation humaine, et dans cette mesure l'homme ne rencontre ici que lui-m�me.

BurjBabil

24 ao�t 2023

Dans l�histoire des sciences, les d�couvertes et les id�es nouvelles ont toujours suscit� d��pres discussions scientifiques, des publications pol�miques critiquant ces id�es nouvelles et aidant souvent par l� � leur d�veloppement�; mais les critiques n�ont jamais atteint le degr� de violence qu�elles ont pris � la suite de la d�couverte de la relativit� et apr�s la naissance de la m�canique quantique (quoique � un degr� moindre). Dans ces deux cas, les probl�mes scientifiques ont finalement �t� m�l�s � des questions politiques et certains scientifiques ont eu recours � des m�thodes politiques pour faire adopter leurs vues.

Danieljean

06 f�vrier 2016

Est-il tout � fait absurde d�imaginer, derri�re les structures r�gulatrices du monde dans son ensemble, une � conscience � dont elles expriment le � dessein �? Bien entendu, poser ainsi la question, c�est encore ramener le probl�me sur le plan humain, car le mot � conscience � a �t� form� � partir de l�exp�rience humaine ; donc, en toute rigueur, il ne faudrait pas l�employer en dehors du domaine humain. Cependant, si l�on se soumettait � de telles restrictions, il ne serait pas permis non plus, par exemple, de parler de la conscience d�un animal. Or, on a tout de m�me l�impression que cette fa�on de parler a un certain sens. On sent, toutefois, que le sens du mot � conscience � devient � la fois plus large et plus n�buleux lorsque l�on cherche � l��tendre en dehors du domaine humain.

(�) � Tu as dit tout � l�heure que m�me le langage des images et des paraboles qu�utilisent les vieilles religions ne t�est pas �tranger, et que tu ne peux dont pas accepter les restrictions des positivistes dans ce domaine. Ta as �galement laiss� entendre qu�� ton avis les diverses religions, avec leurs images tr�s vari�es, tendent en d�finitive � exprimer le m�me �tat de choses, et que cet �tat de choses -selon tes paroles- est fondamentalement reli� au probl�me des valeurs. Qu�as-tu voulu dire par l� ? Et cet � �tat de choses �, comme tu dis, qu�a-t-il � voir avec ta conception de la v�rit� ? �

� Le probl�me des valeurs, dis-je, c�est l�ensemble des questions : Que devons-nous faire? A quoi devons-nous aspirer? Comment devons-nous nous comporter? Le probl�me est donc pos� par l�homme et par rapport � l�homme ; c�est le probl�me de la boussole qui doit orienter notre chemin � travers la vie. Cette boussole a re�u des noms tr�s divers dans les diff�rentes religions et id�ologies : le � bonheur �, la � volont� divine �, le � sens de la vie �, pour n�en citer que quelques-uns. Cette diversit� des appellations indique en fait l�existence de diff�rences tr�s profondes en ce qui concerne la structure mentale des divers groupes d�hommes. je ne veux certes pas minimiser ces diff�rences. N�anmoins, j�ai l�impression que, dans toutes ces formulations, il s�agit des relations des hommes avec l�ordre central du monde. Bien entendu, nous savons que, pour nous, la r�alit� d�pend de la structure de notre conscience , le domaine objectivable ne constitue qu�une petite partie de notre r�alit�. Mais, m�me l� o� l�on recherche le domaine subjectif, l�ordre central intervient et nous refuse le droit de consid�rer les structures de ce domaine-l� comme le fruit du hasard ou de circonstances arbitraires. �

Unhomosapiens

10 novembre 2023

Werner Heisenberg

Je consid�re que l'ambition de d�passer les contraires, incluant une synth�se qui embrasse la compr�hension rationnelle et l'exp�rience mystique de l'unit�, est le "mythos", la qu�te, exprim�e ou inexprim�e, de notre �poque.

1974

Danieljean

06 f�vrier 2016

...le principe d�incertitude, observateur et observ� ; � nul ne peut s��tonner que nous physiciens soyons oblig�s dans ce cas de faire de la statistique, un peu comme une soci�t� d�assurances-vie doit faire des calculs statistiques en ce qui concerne l�esp�rance de vie de ses nombreux assur�s. Mais, fondamentalement, on avait tendance � supposer en physique classique que l�on pouvait, au moins en principe, suivre le mouvement de chaque mol�cule individuelle et le d�terminer selon les lois de la m�canique newtonienne. Autrement dit, du point de vue de la physique classique, il existait apparemment � chaque instant un �tat objectif de la nature dont on pouvait d�duire l��tat qui se pr�senterait � l�instant suivant. En m�canique quantique, il en va tout autrement. Nous ne pouvons pas effectuer d�observation sans perturber le ph�nom�ne � observer ; et les effets quantiques, se r�percutant sur le moyen d�observation utilis�, entra�nent d�eux-m�mes une certaine ind�termination en ce qui concerne le ph�nom�ne � observer. Mais c�est � quoi Einstein ne veut pas se r�signer, bien qu�il connaisse parfaitement les faits. Il pense que notre interpr�tation ne peut pas constituer une analyse compl�te des ph�nom�nes ; que, dans l�avenir, il devrait �tre possible de trouver des param�tres diff�rents, suppl�mentaires, caract�risant le ph�nom�ne, et qui devraient permettre de le d�terminer objectivement et enti�rement. Mais cela est certainement inexact.

Anis0206

09 mars 2019

Tout instrument porte en lui l'esprit dans lequel il a �t� cr��.

Danieljean

06 f�vrier 2016

Il ne peut y avoir une description visuelle de la structure de l�atome, car une telle description -parce que visuelle, pr�cis�ment- devrait se servir des concepts de la physique classique, concepts qui ne permettent plus de saisir les ph�nom�nes. Vous comprenez bien que, en tentant de faire une th�orie de ce genre, on entreprend une t�che a priori impossible. Car nous devons dire quelque chose de la structure atomique, mais nous ne poss�dons aucun langage qui nous permette de nous faire comprendre. En un sens, nous sommes dans la situation d�un navigateur qui a �chou� dans un pays lointain o� non seulement les conditions de vie sont tout � fait diff�rentes de celles qu�il connaissait dans sa patrie, mais o� il ignore m�me totalement le langage des gens qui y vivent. Il a besoin de communiquer avec ces gens, mais il ne poss�de aucun moyen en vue d�une telle communication.

BigDream

02 octobre 2015

Werner Heisenberg

L'observateur influence l'observation.

JCLDLGR

02 novembre 2019

La science traite du monde mat�riel objectif. Elle nous place devant une t�che qui consiste � faire des affirmations justes en ce qui concerne la r�alit� objective, et � comprendre les corr�lations qu'elle comporte. La religion au contraire, traite du monde des valeurs. Il est question de ce qui doit �tre, de ce que nous devons faire, et non de ce qui est. Dans la science il s'agit de ce qui est juste ou faux ; dans la religion, il s'agit de ce qui est bon ou mauvais, de ce qui a de la valeur ou n'en a pas. La science est � la base de l'action utilitaire, la religion est la base de l'�thique.

Anis0206

02 octobre 2018

Platon dit que l�amour est le d�sir de l�homme pour l�immortalit� et que cette terreur sacr�e devant la beaut� est en m�me temps une terreur devant l�infini qui envahit soudain notre conscience.