Affaire Bettencourt : les mystérieux SMS de la juge (original) (raw)

Publié le 8 juin 2015 à 20h17, mis à jour le 8 juin 2015 à 20h38

La Juge Isabelle Prévost-Desprez, lundi, au côté de son avocat, devant le tribunal de Bordeaux. MEHDI FEDOUACH/AFP

Au premier jour de son procès, la magistrate Isabelle Prévost-Desprez a contesté avoir violé le secret professionnel en livrant des informations à des journalistes.

Les faits sont ténus. Comment fonder toute une accusation sur des SMS dont personne ne peut dire la teneur? Le tribunal de Bordeaux a tenté de s'y atteler lundi, lors de la première journée d'audience de la juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez, dans le cadre du troisième procès de l'affaire Bettencourt. La magistrate comparaît pour violation du secret professionnel. Il lui est reproché d'avoir transmis à des journalistes du Monde des éléments des auditions de deux témoins pendant l'été 2010. Mais surtout de les avoir informés d'une perquisition chez l'héritière de L'Oréal le 1er septembre 2010. Les «fadettes» (relevés téléphoniques) le prouvent: la juge a échangé à cette époque de nombreux SMS avec plusieurs journalistes (du Monde, mais aussi de Libération, Mediapart, Le Parisien, ou Paris Match).

Pour Isabelle Prévost-Desprez, ces messages ne concernaient pas l'affaire Bettencourt. Avec son «ami» Jacques Follorou (l'un des auteurs du fameux article du Monde), elle évoque des questions…

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