Au procès du «financement libyen» de Nicolas Sarkozy, la compétence du tribunal contestée (original) (raw)
Publié le 6 janvier à 20h11, mis à jour le 7 janvier à 07h29
Nicolas Sarkozy, lundi au Palais de justice de Paris. Gonzalo Fuentes / REUTERS
COMPTE RENDU D’AUDIENCE - La défense de deux prévenus ministres en 2005 - dont l’ancien président -, estime que seule la Cour de justice de la République est habilitée à examiner leur cas.
Ces quatre hommes en complet-veston assis côte à côte sur les inconfortables strapontins du Tribunal de Paris, comme des voyageurs fixant chacun son horizon personnel, furent naguère des personnages puissants. À la droite de Nicolas Sarkozy ont pris place Éric Woerth, Brice Hortefeux et Claude Guéant : un ancien président de la République et trois de ses ex-ministres.
À la barre, le premier, égal à lui-même à bientôt 70 ans, se présente comme « avocat, marié » ; le deuxième, presque 69 ans, dont on retrouve la longue et sèche silhouette, comme « député, marié». M. Hortefeux, 66 ans, qui n’a guère changé, est « retraité de la fonction publique, divorcé». M. Guéant, octogénaire dans quelques jours, a le teint crayeux ; il flotte dans un costume trop grand. « Retraité et veuf », décline-t-il en réponse à l’interrogation de la présidente.
Le procès dit « du financement libyen » de la présidentielle…
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