«Financement libyen»: le péril encouru par des prévenus encordés (original) (raw)
Réservé aux abonnés
Publié le 7 février à 19h15
Croquis de l’audience de jeudi BENOIT PEYRUCQ / AFP
DÉCRYPTAGE - Poursuivi — comme Claude Guéant, Brice Hortefeux, Thierry Gaubert et le sulfureux Alexandre Djouhri — pour association de malfaiteurs, Nicolas Sarkozy pourrait pâtir de la faiblesse de leur défense.
Quelques chiffres pour commencer : 440.000 et 450-1. Les premiers forment le montant en euros perçu le 2 février 2006 par Thierry Gaubert, réputé proche de Nicolas Sarkozy, sur son compte bancaire caché aux Bahamas et baptisé Cactus. Le virement provient de Rossfield Ltd, l’une des sociétés du délinquant financier* en fuite au Liban Ziad Takieddine. Précision : Thierry Gaubert disposait d’une carte spéciale lui permettant de tirer du liquide intraçable de son compte occulte, à hauteur de 100.000 euros par an.
L’article 450-1 du code pénal en vigueur depuis 2002 définit quant à lui l’association de malfaiteurs. Un délit passible de 10 ans de prison dont répondent plusieurs prévenus du procès dit du « financement libyen », au premier rang desquels Nicolas Sarkozy. Il s’agit de « tout groupement formé ou entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un ou plusieurs crimes ou d’un ou plusieurs délits punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 93% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ? Connectez-vous