À l’Assemblée, le camp Macron tenté de s’allier avec la gauche pour priver le RN de certains postes clés (original) (raw)

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Publié le 9 juillet 2024 à 19h04, mis à jour le 10 juillet 2024 à 10h35

Le perchoir, où siège le président de l'Assemblée nationale. ANDBZ/ABACA

INFO LE FIGARO - Avant même le début de la législature, qui s’ouvrira le 18 juillet prochain, une âpre bataille est engagée en coulisses pour essayer de décrocher les fonctions les plus stratégiques du Palais Bourbon.

Il y a certaines choses qui ne changent pas. Après une journée ensoleillée, mardi, il aura suffi que François Hollande mette un pied au Palais Bourbon pour qu’un énorme orage s’abatte sur Paris. Un drôle de clin d’œil pour l’ancien président redevenu député de Corrèze, surnommé « rain man » durant ses années à l’Élysée. De courte durée, l’averse n’a cependant pas empêché la poursuite de l’étrange ballet qui a animé l’Assemblée toute la journée. Car depuis le second tour des élections législatives anticipées, les 577 nouveaux députés arrivent, au compte-gouttes, à la Chambre basse. Les mises en scène sont souvent soignées et savamment préparées. Particulièrement pour la gauche qui, après sa première place surprise et sa majorité relative, revendique la victoire et souhaite imposer un premier ministre de cohabitation à Emmanuel Macron avant la fin de la semaine.

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C’est pourtant séparément que les députés du Nouveau Front populaire ont fait leur arrivée officielle à l’Assemblée, mardi. Les Insoumis…

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