«Je serai du côté des fédérateurs» : François Bayrou, la possibilité du recours après les élections législatives (original) (raw)

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Publié le 18 juin 2024 à 20h21, mis à jour le 21 juin 2024 à 10h27

François Bayrou devant le siège de Renaissance, à Paris, le 13 juin 2024. Lafargue Raphael / Lafargue Raphael/ABACA

RÉCIT - En cas de «blocage général» à l’issue du scrutin des 30 juin et 7 juillet, l’allié historique d’Emmanuel Macron caresse le projet de réunir modérés de gauche et de droite autour du centre, dans un gouvernement d’union nationale.

Envoyé spécial en Gironde et dans les Landes

François Bayrou pose son MacBook sur ses genoux. De retour d’une visite dans les Landes, ce lundi 17 juin, sous le regard de quelques passagers du train régional qui part de Mont-de-Marsan, il entre son mot de passe. Un immense tableur s’affiche sur Google Sheets. À gauche, la liste des circonscriptions. À droite, la tendance passée et les estimations attendues.

Depuis qu’Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée nationale et provoqué de très incertaines élections législatives, les 30 juin et 7 juillet, son allié centriste dissèque les statistiques électorales. Son logiciel mis au point avec des polytechniciens, qui mélange résultats et coefficients complexes, est connu de tous ses proches, chef de l’État compris. Sans que tous les mystères en soient encore révélés. « Ce logiciel est dans le secret de sa complicité avec moi. Il ne se rend pas public », s’amuse François Bayrou. En 1997, après la dissolution décidée par Chirac, comme au dernier…

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