Présidentielle : sans complexes, les six «petits» candidats ont fait leur show (original) (raw)
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Publié le 5 avril 2017 à 00h48, mis à jour à 06h51
Philippe Poutou. POOL/REUTERS
Exclus du débat du 20 mars sur TF1, les concurrents des cinq favoris de la présidentielle avaient mardi l'occasion de frapper les esprits. Chacun dans leur registre, ils n'ont pas laissé échapper cette opportunité.
C'était la révolte des «petits candidats». Le soir ou jamais pour espérer, face aux caméras, perdre cette étiquette en frappant les esprits, en se distinguant par ses diatribes, en accrochant les favoris. «On nous met dans la peau des petits candidats mais on est deux ici, avec Nathalie Arthaud, à avoir un vrai travail, tonne d'entrée de jeu le candidat du NPA Philippe Poutou, arborant un polo blanc à manches longues. On peut parler au nom de ceux qui travaillent. On exprime la colère d'en bas contre les ultrariches. Contre les politiciens corrompus qui se reconnaîtront dans la salle.»
Le débat n'avait pas encore commencé que la lutte finale était bel et bien engagée. Avant même la prise d'antenne, Philippe Poutou a refusé, en effet, de prendre la pose avec les autres participants au débat pour la photo de famille, malgré les sollicitations d'Emmanuel Macron qui s'était approché pour lui parler.
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