«Et si Poutine attaque l’Estonie après l’Ukraine ?»: comment la Pologne prépare le réarmement européen (original) (raw)
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Publié le 17 janvier à 15h54, mis à jour le 17 janvier à 15h56
Des soldats polonais gardent la frontière avec la Biélorussie, à Polowce-Pieszczatka, dans le cadre du projet Bouclier oriental, jeudi 16 janvier 2025. Florentin Collomp
RÉCIT - Meilleur élève de l’Otan, Varsovie s’efforce d’entraîner ses partenaires dans son sillage pour relever le défi lancé par Donald Trump sur les dépenses de défense, et faire face à la menace russe.
« Nous avons décidé d’être prêts ! » Les pieds dans un mélange de gadoue et de neige fondue, sous une forêt de pins, le colonel Marius Ochalski, chef adjoint du projet Bouclier oriental, fait visiter une zone tampon de 200 mètres de large établie au poste frontière de Polowce-Pieszczatka, fermé en 2023 pour raison de sécurité, entre la Pologne et la Biélorussie. Des lignes successives de défense qui protègent cette frontière entre la région de Podlasie, dans l’est de la Pologne, et celle de Brest, en Biélorussie : fossés antichars, plots en béton et barbelés, mines, et une clôture métallique de 5 mètres, doublée de caméras thermiques et de détecteurs électroniques de franchissement…
« Ce n’est pas le même niveau de tension que pendant la guerre froide, mais on s’en rapproche. Il s’agit d’anticiper pour éviter une guerre », justifie l’officier de l’armée polonaise. De l’autre côté, la Biélorussie et la Russie se sont livrées…
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