À Marseille, le chef étoilé Gérald Passédat soupçonné d’avoir fait des travaux dans sa villa avec un permis caduc (original) (raw)

Publié le 12 février à 07h01

L’audience devant le tribunal correctionnel devrait se tenir en octobre prochain. CHRISTOPHE SIMON / AFP

Gérald Passédat, chef français auréolé de trois étoiles du Petit Nice, est dans le viseur de la justice pour des soupçons d’infractions à l’urbanisme, sa villa d’Endoume ayant visiblement été rehaussée malgré un permis de construire invalide.

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Le chef étoilé Gérald Passédat a-t-il fait des travaux dans sa villa malgré un permis de construire caduc ? La question sera étudiée en octobre prochain par le tribunal correctionnel de Marseille, saisi d’une affaire d’infraction à l’urbanisme visant le célèbre chef cuisinier français et patron du Petit Nice.

Comme révélé par le journal La Marseillaise en 2023, le triple étoilé aurait réalisé des travaux pour rehausser le bien situé dans le quartier d’Endoume alors que le permis de construire qui lui avait été accordé en mars 2018 était dépassé. Selon nos confrères de France 3 , celui-ci courrait jusqu’au 19 mars 2021, date à laquelle les travaux n’avaient supposément pas encore débuté.

Gérald Passédat aurait formulé une demande de prorogation visant à repousser la date butoir d’un an auprès des services de l’urbanisme de la ville de Marseille. Une demande refusée par la municipalité, qui n’a pas souhaité faire de commentaire auprès du Figaro, l’affaire étant toujours «en cours».

Le procès renvoyé en octobre

Ce rejet n’aurait pas empêché les travaux d’avancer et la maison de sortir de terre. Une construction remarquée par sa façade dont la hauteur dépasse de quelques centimètres les sept mètres autorisés par la ville. Une enquête judiciaire avait été ouverte à la suite d’un signalement et les investigations avaient finalement abouti à une convocation du chef étoilé devant le tribunal correctionnel de Marseille. L’audience, qui devait se dérouler vendredi 7 février, a été renvoyée à octobre 2025, comme confirmé par une source judiciaire.

Sollicitée, l’avocate de Gérald Passedat, Me Julie Savi, n’était pas joignable dans l’immédiat. Ce dernier, qui s’est exprimé auprès de nos confrères de La Marseillaise, a réfuté avoir fait ces travaux dans son logement malgré un permis caduc, expliquant que le chantier de sa future propriété avait bien ouvert au en février 2021, soit quelques semaines avant la date butoir.

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