Affaire Bettencourt : les secrets d'une réconciliation (original) (raw)

Publié le 8 décembre 2010 à 23h21, mis à jour le 8 décembre 2010 à 23h22

Liliane Bettencourt et sa fille Françoise lors de la cérémonie d'intronisation d'André Bettencourt à l'Académie des beaux-arts, le 30 novembre 1988. APESTEGUY/SIPA/SIPA

Quand, avant l'été, Liliane Bettencourt décide de tendre la main à sa fille, les négociations sont confiées à des avocats discrets et patients. Récit de tractations menées dans l'ombre.

Distraite, pressée, Françoise Meyers survole les huit pages de l'accord qu'elle doit signer. D'un tempérament pourtant rigoureux, elle ne s'attarde pas sur ce document clé qui clôt trois ans de déchirements. Elle s'impatiente même car elle veut tourner une vraie page et retrouver sa mère qui l'attend à quelques centaines de mètres, dans son hôtel particulier de Neuilly. Dans la matinée, ce lundi 6 décembre, Liliane Bettencourt a paraphé le même contrat, masquant, elle, son émotion, par ces traits d'humour dont elle est coutumière. Pendant deux heures, mère et fille vont se parler. Un long tête-à-tête après des mois d'indifférence lorsqu'elles se croisaient de loin aux conseils d'administration de L'Oréal ou aux remises de prix de la Fondation Bettencourt-Schueller. Puis, Nicolas et Jean-Victor, 25 et 22 ans, rejoignent leurs mère et grand-mère. Plus personne n'espérait un tel happy end. Trop de dégâts, de règlements de comptes et de douleurs. Mais quelques mois d'intenses négociations ont…

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