50 ans du FN: un héritage difficilement assumé par la nouvelle génération mariniste (original) (raw)

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Publié le 3 octobre 2022 à 20h27, mis à jour le 6 octobre 2022 à 16h25

Anne-Sophie Frigout, députée RN de la Marne, pense que «le parti a changé» depuis la fondation du Front national, à l’époque de Jean-Marie Le Pen. ALAIN JOCARD/AFP

TÉMOIGNAGES - Parmi les 89 députés du Rassemblement national ayant rejoint les rangs de l’Assemblée nationale en juin, beaucoup refusent d’être associés à l’époque de Jean-Marie Le Pen.

Ils sont 89. 89 députés du Rassemblement national à avoir rejoint les rangs de l’Hémicycle au mois de juin. Parmi eux, beaucoup n’étaient pas nés le 5 octobre 1972, au moment de la fondation du Front national. Aujourd’hui, pourtant, c’est sous l’étiquette frontiste, héritage de l’époque de Jean-Marie Le Pen, qu’ils siègent au Palais Bourbon. 50 ans plus tard, que reste-t-il, chez ces jeunes élus, du Front national des origines?

Quand on leur pose la question, la première réaction est souvent un mouvement de recul. Beaucoup de parlementaires, mal à l’aise, refusent d’être associés à cette époque. «À titre personnel, je ne me considère pas appartenir au FN de 1972, je n’aurais pas pris ma carte au parti de Jean-Marie Le Pen, assure Alexandre Loubet, député de la Moselle. J’ai adhéré il y a un an au parti qui a été métamorphosé et bâti par Marine Le Pen et dont Jordan Bardella, je l’espère, va assurer la continuité.»

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