Au Cirque d'Hiver, le grand numéro de Philippe Poutou pour «marquer les esprits» (original) (raw)

Publié le 2 avril 2022 à 21h07

Philippe Poutou, candidat du NPA. SAMEER AL-DOUMY / AFP

Samedi au Cirque d'Hiver à Paris, le candidat à la présidentielle Philippe Poutou (NPA) est venu défendre son programme de «_rupture_» et nourrir ses troupes d'espoir.

Passer la publicité

«_Aah...ah ! Anti ! Anticapitalistes !_» Les clameurs donnent le ton, samedi au Cirque d'Hiver à Paris, lors du meeting du candidat à la présidentielle Philippe Poutou (NPA), venu défendre son programme de «_rupture_» et nourrir ses troupes d'espoir, à huit jours du premier tour.

À lire aussi Présidentielle 2022 : le programme de Philippe Poutou

Rouge, tout est rouge. Sous le chapiteau de ce monument iconique du 11ème arrondissement de Paris, s'agitent dans les gradins des dizaines de drapeaux aux couleurs du parti d'extrême gauche, né en 2009 de l'ancienne LCR (Ligue communiste révolutionnaire).

En contrebas, sur la scène circulaire, le candidat trotskiste trace la ligne forte de son discours: «_Mon programme n'est pas une liste de promesses pour faire le malin_», déclare-t-il. «C'est tout simplement un projet de rupture avec le capitalisme.»

Samedi après-midi, le chef de file du NPA à rappelé vouloir mettre en cage la «_dangereuse arnaque_» du système capitaliste, et «_bousculer, voire renverser ce pouvoir_» détenu par «_Macron et sa bande_», au même moment en premier meeting de campagne sur la scène de l'Arena à Nanterre (Hauts-de-Seine).

«De l'argent, il y en a»

«On est là ! On est là ! Même si Macron ne le veut pas !». Dans la salle, la foule fait résonner les chants des «_gilets jaunes_» et trembler les murs d'applaudissements.

«_Nous voulons tous taper sur le même clou: le patronat, français ou international_», résume Loïse, étudiante encartée de 23 ans.

L'ancien ouvrier de l'usine Ford de Blanquefort (Gironde) dit aussi défendre l'idée d'une «_vie décente pour tout le monde_», avec une hausse du SMIC à 1800 euros nets par mois ainsi qu'une réduction du temps de travail.

Comment compenser ? Piocher dans «les fortunes qui s'accumulent_»,_ suggère-t-il. Et la foule chauffée à blanc de renchérir: «_De l'argent, il y en a ! Dans les caisses du patronat !_».

Pour le candidat d'extrême gauche, il s'agit aussi «d'exproprier et socialiser des pans entiers de l'économie_» pour la remettre dans les «_mains des populations_»._ Au pluriel, car le candidat internationaliste rêve, de plus, «_d'un monde sans frontière, de solidarité et de coopération entre les peuples_».

Passer la publicité

Passer la publicité

Passer la publicité