Comment, en trente ans, le vote lepéniste a conquis l’électorat populaire? (original) (raw)
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Publié le 27 avril 2021 à 18h49, mis à jour le 28 avril 2021 à 14h18
En 2012, le passage de témoin entre le père et la fille s’est manifestement effectué sans difficulté, Marine Le Pen réalisant même des scores plus élevés que son père. AFP / JOEL SAGET / AFP / JOEL SAGET
DÉCRYPTAGE - Pour la Fondation Jean-Jaurès et Le Figaro, Jérôme Fourquet montre comment, au fil des présidentielles, le poids des catégories populaires et peu diplômées s’est renforcé au sein du FN puis du RN.
À un an de la prochaine échéance présidentielle, tous les sondages actuellement réalisés placent Marine Le Pen en tête ou au coude-à-coude avec Emmanuel Macron au premier tour et la créditent de scores impressionnants au second tour. La candidate frontiste était déjà parvenue au second tour lors de la présidentielle de 2017 et son parti a viré en tête à l’occasion des élections européennes de 2019. Ces résultats élevés et ces performances répétées renseignent sur la solidité de cet électorat et sur l’ancrage profond de ce courant de pensée dans le paysage politique hexagonal.
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Une brève rétrospective historique vient confirmer cette impression. Cela fait en effet maintenant plus de trente ans qu’un membre de la famille Le Pen obtient un score à deux chiffres lors d’une élection présidentielle. Hormis l’accident de 2007, où sous l’effet de l’efficace concurrence de Nicolas Sarkozy, Jean-Marie Le Pen avait réalisé une contre-performance, l’étiage du FN au premier tour s’est toujours situé a…
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