Le trotskiste Philippe Poutou a retrouvé du travail dans l'industrie du cinéma (original) (raw)

Publié le 15 septembre 2022 à 14h24, mis à jour à 14h52

Philippe Poutou, ex-candidat NPA à la présidentielle AFP

Le porte-parole du NPA, ancien candidat à la présidentielle, était au chômage depuis trois ans après avoir travaillé pour l'usine automobile Ford.

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«Moteur!» S'il ne l'entendra plus dans les usines automobiles, Philippe Poutou devrait toujours être familier de ce mot dans son nouveau travail. Au chômage depuis trois ans après la fermeture de l'usine Ford à Blanquefort (Gironde), le porte-parole du NPA se reconvertit dans l'industrie du cinéma au sein de la société «Urban distribution». Il sera chargé d'assurer la promotion «hors média» des films, comme l'a expliqué lundi Le Film Français qui a révélé l'information.

Toujours conseiller municipal... et porte-parole du NPA

«Je me retrouve complètement dans les valeurs défendues par les films d'Urban : l'anticapitalisme, l'antiracisme, le féminisme et l'écologie. C'est un vrai métier, pour lequel mes nouveaux collègues sont en train de me former, mais je n'ai pas l'impression de me contredire», a affirmé le trotskiste au Parisien mercredi, tout en confiant qu'il «fallait absolument» qu'il retrouve un travail.

En obtenant un CDI à mi-temps, Philippe Poutou pourra poursuivre son mandat de conseiller municipal d'opposition à Bordeaux. Il restera également porte-parole du NPA, à titre bénévole. Trois fois candidat à la présidentielle (2012, 2017 et 2022), il ne devrait cependant pas y retourner dans cinq ans. «Normalement, je ne devrais pas être candidat !», a-t-il indiqué. En ajoutant cependant : «Je suis très prudent parce que j'ai déjà dit deux fois que je n'irais pas…»


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