Relaxé après sept ans de procédure, François Bayrou veut peser sur la fin du quinquennat (original) (raw)
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Publié le 5 février 2024 à 20h18, mis à jour le 6 février 2024 à 14h35
François Bayrou au palais de Justice de Paris, le lundi 5 février. MIGUEL MEDINA/AFP
DÉCRYPTAGE - Malgré la condamnation de huit ex-cadres, le président du MoDem a été blanchi dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Au moment où le gouvernement s’étoffe, il retrouve de l’influence.
François Bayrou est sorti soulagé, lundi matin, de la salle Victor-Hugo du tribunal correctionnel de Paris. L’affaire des assistants parlementaires européens, cette épreuve qui l’a conduit à quitter le ministère de la Justice en juin 2017, vient de se terminer par sa relaxe en première instance. «Au bénéfice du doute, a déclaré le président du tribunal. «_Pour moi, c’est un cauchemar de sept années qui vient de s’achever_», lâche après coup le centriste, devant la presse et sous le regard de ses proches.
Malgré l’hypothèse d’un appel, l’allié d’Emmanuel Macron, 72 ans, retrouve du souffle. Lors de l’audience, le parquet l’avait présenté comme l’instigateur d’un système frauduleux en vigueur entre 2005 et 2017 et avait requis à son encontre 30 mois de prison avec sursis, 70.000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité également assortis du sursis. Sa défense avait plaidé la relaxe lors de son long procès, soutenant que l’actuel haut-commissaire au Plan n’était mis en cause par aucun témoin…
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