Andrea Orcel, l’ogre italien qui rêve d’un big bang bancaire en Europe (original) (raw)
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Publié le 11 février à 18h52, mis à jour le 12 février à 10h07
Le directeur général d’Unicredit, Andrea Orcel, lors de l’assemblée annuelle de la Confindustria – le Medef Italien –, à Rome, le 18 septembre 2024. Remo Casilli / REUTERS
PORTRAIT - À la tête de la banque transalpine UniCredit, il a, coup sur coup, lancé l’offensive sur l’allemande Commerzbank et sur sa compatriote Banco BPM. Prenant tout le monde de court.
C’est le banquier vers qui tous les regards se tournent en Europe… À la tête de l’italien UniCredit depuis janvier 2021, il vient de secouer le monde de la finance en lançant coup sur coup deux opérations non sollicitées, prenant tout le monde de court sur le Vieux Continent. En septembre dernier, il a acquis 9 % du capital de l’allemande Commerzbank, et potentiellement 28 % à travers des produits dérivés, suscitant une levée de boucliers politique outre-Rhin. Puis en Italie, il a lancé une OPE de 10 milliards sur Banco BPM, au nez du pouvoir à Rome, qui avait annoncé vouloir constituer un « troisième pôle bancaire » autour de cette même banque et de MPS. Une audace qui a beaucoup agacé en haut lieu. Enfin, il a annoncé avoir ramassé au fil des mois 4,1 % de Generali. Hier, il a précisé qu’avec les titres détenus par ses clients, Unicredit en « détient » 5%.
S’il jure que ce paquet est seulement un « investissement financier », il pourrait bien servir de monnaie d’échange…
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