Liga : ce défenseur du Real risque 5 ans de prison pour une affaire de pornographie enfantine (original) (raw)
Publié le 11 février à 19h10, mis à jour le 12 février à 10h16
Raul Asencio risque 5 ans de prison. Violeta Santos Moura / REUTERS
Jeune titulaire au cœur de la défense du Real Madrid, Raul Asencio est concerné par une affaire de pornographie enfantine et risque jusqu’à cinq ans de prison.
Sa montée fulgurante ne lui permet pas de faire oublier qu’il pourrait être repris par la justice. Le défenseur du Real Madrid Raul Asencio reste impliqué dans une sombre affaire de pornographie enfantine. Selon El País, le Merengue avait demandé que l’affaire soit classée mais sa demande a été rejetée par l’audience provinciale de Las Palmas. L’Espagnol de 21 ans reste mis en examen avec trois anciens jeunes joueurs du Real.
L’enquête a débuté le 18 septembre 2023, elle concerne une diffusion de contenus à caractère sexuel avec une mineure âgée de 16 ans. El Confidencial avait dévoilé que la mère de la jeune fille mineure au moment des faits avait déposé plainte. Parmi les joueurs visés, certains auraient même eu des relations sexuelles avec deux jeunes femmes dont une mineure. Le rapport précise que si ses relations sexuelles auxquelles Asencio aurait participé étaient consenties, leur enregistrement a des fins de diffusion ne l’était pas. Raul Asencio aurait fait circuler ses vidéos sans l’autorisation des deux filles concernées.
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Asencio risque jusqu’à 5 ans de prison
Depuis, le jeune défenseur qui s’apprête à célébrer ses 22 ans, est devenu un élément clé de l’équipe du Real Madrid sous la direction de Carlo Ancelotti, qui a compté sur lui pour pallier les nombreuses blessures survenues en défense. Il devrait d’ailleurs commencer la rencontre contre Manchester City ce mardi soir. Selon le quotidien El País, le tribunal a rejeté tous les arguments de la défense, notamment celui affirmant que la vidéo en question ne pouvait être prouvée en raison de son impossibilité à être récupérée par les enquêteurs (les joueurs du Real ayant pris soin de la supprimer en anticipant des poursuites judiciaires).
L’arrêt du tribunal précise que l’absence du fichier vidéo ne prouve pas qu’il n’a jamais existé, rapporte El País. D’autres éléments de preuve, ainsi que des témoignages recueillis, y compris de la part des accusés, attestent de son existence. L’analyse des téléphones saisis chez les suspects a révélé des échanges compromettants, formant un faisceau d’indices qui démontre au moins que les joueurs étaient conscients de la gravité des accusations portées contre eux, rappelle le journal. Ces accusations comportent des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison.