« Bien-être », par Nathan Hill : peut-être bien le livre cool qu’il vous faut (original) (raw)

Sur les rives du lac Michigan, à Chicago, ville où vit le couple au cœur de « Bien-être », le deuxième roman de Nathan Hill. JOE SOHM/VISIONS OF AMERICA /UNIVERSAL IMAGES GROUP VIA GETTY IMAGES

Temps de lecture : 1 min.

Abonné

Critique Nathan Hill n’est pas tout à fait Jonathan Franzen, mais certaines scènes sont drôles. ★★★☆☆

Ils se sont connus alors qu’ils habitaient Chicago dans les années 1990. Coup de foudre immédiat. L’un, Jack, fait des photos d’art. L’autre, Elizabeth Augustine, étudie la psychologie cognitive. Vingt ans plus tard, ils vivent en couple avec un enfant et un appartement qu’ils ont acheté sur plan mais où ils ne peuvent s’installer car de multiples avanies en retardent la construction. L’appart est, d’ailleurs, à l’image de leur union qui prend l’eau et sombre dans l’océan des désillusions. La pilule est d’autant plus amère qu’Elizabeth travaille dans une clinique où l’on teste de nouveaux produits pour vous faire connaître la sérénité parfaite.

On a parlé de Jonathan Franzen au sujet de Nathan Hill. C’est moins bien. La phrase ample et élégante de l’auteur des « Corrections » ne saurait être comparée au style exagérément descriptif de Hill. Mais certaines scènes sont drôles et si vous avez l’intention de passer huit cents heures dans un train sans wagon-bar, c’est peut-être bien le livre cool qu’il vous faut.

Vous cherchez à suivre l’actualité littéraire ?

S’abonner permet de consulter tous les articles du Nouvel Obs et de BibliObs. Et pas que : vous pouvez les commenter et les offrir à vos proches.