« J’angoisse et je culpabilise beaucoup de me faire arrêter, je me dis que je laisse tomber mes collègues » (original) (raw)

Propos recueillis par Emilie Brouze

Publié le 13 septembre 2024 à 8h00

« Je veux tout faire pour que le restaurant fonctionne » (image d’illustration). SYSPEO/SIPA

Temps de lecture : 1 min.

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Témoignage Angélina, 35 ans, sommelière dans un restaurant marseillais, a continué à travailler deux mois malgré une douleur persistante. Difficile de prendre soin de soi dans un milieu où la résistance physique est érigée en exemple.

« Cela fait deux mois que j’ai une douleur au coude. Je savais que c’était lié au travail : le geste d’ouvrir une bouteille, c’est précisément ce qu’il me fait mal. Je bosse jusqu’à 60 heures par semaine, je n’ai pas pris de congés depuis janvier. Persuadée – à tort – que ça allait passer, j’ai pris des anti-inflammatoires. Mon médecin m’a finalement prescrit dix jours d’arrêt de travail : l’échographie a révélé que je m’étais fissuré le tendon …

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