La San-Priode - Les nouveautes (original) (raw)
Notre bibliographie sera en vente sur les lieux de visites ainsi que sous la verrière du Château, le dimanche 18 septembre après-midi.
Pour tous renseignements, n'hésitez pas à nous rencontrer
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En juin 1325, Edouard Comte de Savoie cède ses droits seigneuriaux sur Saint-Priest à Gilles Richard, chevalier vassal de son château de Saint-Symphorien d'Ozon.
La seigneurie de Saint Priest en Velin était née.
En 1333, Humbert, fils de Gilles Richard restitue le site à l'Abbé d'Ainay qui lui remettra, de nouveau le fief en 1337. Gillet Richard possède les châteaux de Saint Priest et de Jons et leurs terres. Son fils Louis décédera en 1490 à 60 ans.
Puis en 1612, Henri de Budos épousera une de la Forest descendante des Richard dont le nom se perdit au siècle précédent.
Le château sera vendu, par Henri de Budos en 1645, à un magistrat du Dauphiné Jacques
le Château appartiendra de 1645 à 1868 à cette famille dont le membre le plus illustre :
François-Emmanuel Guignard,Comte de Saint-Priest (1735-1821), fils de l'intendant de Languedoc, entra dans la carrière militaire avant de devenir diplomate. Nommé ambassadeur à Lisbonne, à Constantinople et en Hollande, il fut nommé secrétaire d'Etat à la Maison du Roi en juillet 1789. En 1821, François-Emmanuel Guignard, comte de Saint-Priest décède à Lyon, dans sa maison de Moidière, domiciliée place Bellecour.
Le Vicomte Louis de Saint Priest vendit en 1828 à son frère Armand et à Alexis, son fils, le château en 1828.
Armand-Emmanuel-Charles Guignard de Saint-Priest (1782-1863), gouverneur d'Odessa et de la province de Podolie. Revenu en France sous la Restauration, il remplaça son père à la Chambre des Pairs.
Quant àAlexis Guignardde Saint-Priest (1805-1851), diplomate, il fut aussi écrivain et membre de l'Académie française.
En 1830, Messieurs Guignard de Saint Priest Armand et son fils Alexis entreprennent des travaux pour créer un jardin à l'anglaise dans le parc.
En 1868, La famille Guignard vend le Château à Louis Bonnardet, bourgeois lyonnais, ( maire de la ville de 1854 à 1862) qui le proposera, en 1903, au cofondateur des Pères des Missions africaines, le Père Augustin Planque (1826-1907) pour y créer un petit séminaire.
En 1935, la municipalité de Saint-Priest décide alors d'acquérir le Château, situé sur le domaine des missions africaines. Ce sera le maire socialiste de l'époque, Théo Argence, qui en fera l'acquisition en 1938.
Pendant la dernière guerre 1939-45, le site fut réquisitionné par les autorités militaires et abrita des soldats français. Puis en 1942, ce fut l'occupation des Allemands qui construisirent un radar dans le parc et détruisirent la plaque décorative ornant la façade ouest du château. A la Libération en 1944, Il fut occupé par les armées alliées et des prisonniers de guerre. Ensuite, le château fut investi par un centre pour adultes de formation aux métiers du bâtiment, puis par divers services municipaux (médecine scolaire ou police), une association le CEDEC : Centre de détente et de culture devenue la Maison des Jeunes et de la Culture, Radio Pluriel, etc…
En 1984, le Château de Saint-Priest est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Sa rénovation a été achevée le 11 septembre 1998.
Généalogie et origine dela famille Guignard
Geoffroi Guignard, né vers la fin du XIIème siècle, seigneur du Mesnil et d'Ecrennes, épousa en 1220, Jacquette, héritière en partie de la maison de SAMOIS.
Hugues Guignard, est compris au rôle de chevalier de l'hotel du roi Saint Louis pour l'accompagner à Tunis lors de sa dernière croisade à la Terre Sainte en 1269 et 1270.
Robert Guignard, chevalier, co-seigneur de Samois, petit-fils ou petit-neveu de Geoffroi naquit vers 1260, il décéda vers 1325. Nous nous attarderons sur le premier Guignard à venir s'établir à Lyon et à sa descendance.
Jean de Guignard, seigneur de Saint Martin en Bierre et de Bellevue sur Saône, vint s'établir à Lyon lors de son mariage en 1602 avec Suzanne du Pin fille de Noël du Pin. Il fut conseiller du Roi, commissaire et contrôleur général du Lyonnais. Il décèdera vers 1644.
Jacques de Guignard (1604-1674) Chevalier, Vicomte de Saint-Priest, conseiller du Roi, Trésorier Général de France, président de la cour des aides et finances du Dauphiné, Prévôt des marchands de Lyon (maire), président à Mortier de la cour souveraine de Bourg en Bresse puis de Metz, conseiller d'état au conseil privé et des finances, épouse en 1641 Françoise de MARIDAT, dame de Valnoble, fille de Jean de Maridat, commissaire ordinaire des guerres et de la marine du Ponant, et de Françoise de Servières (Françoise était la petite fille de Dona Maria Grimaldi des ducs de Gênes). Ce fut pendant sa régence prévôtale et ses soins que furent placés sous le portique de l'hôtel de ville les deux tables de bronze antique, ou la ville de Lyon, érigée en colonie romaine par l'empereur Claude, avait fait graver sa harangue prononcée dans le sénat de Rome en faveur des Lyonnais. Une inscription, placée sous le péristyle, rapelle cet évènement remarquable de son édilité, et les soins actifs et éclairés qu'il donna à la construction, à l'achèvement et à la décoration de l'Hôtel de Ville. Par acte du 28 février 1643, il acquit la terre de Saint-Priest, pour la somme de 94000 livres, de messire Henri de Budos de Richard, marquis de Portes (frère de la connétable de Montmorency) et par lettres patentes du même jour, le roi Louis XIV lui fit don du droit de Lods et ventes pour un montant de 15667 livres. Ce prince, par lettres du mois de novembre 1646, registrées au parlement de Grenoble et à la chambre des comptes les 23 et 24 mai 1647, érigea en faveur de Jacques de Guignard, la terre de Saint-Priest en Vicomté.
Pierre Emanuel de Guignard, chevalier, Vicomte de Saint-Priest, seigneur de Soleymieu, de Saint Jean des Vignes, de Saint Germain sur Bresle, etc..., nommé conseiller au parlement du Dauphiné le 16 février 1659, et décédé doyen de cette cour souveraine, épousa en 1678 Jeanne Angélique de RABOT de VEYSSILIEU fille de Jean conseiller du roi en ses conseils et premier avovat général au parlement de Grenoble et de Anne de Renard d'Avançon. Par son testament du 1er décembre 1702, il prescrivit sa sépulture en l'église paroissiale de Saint-Priest, au tombeau de ses prédécesseurs.
Denis Emmanuel de Guignard, Chevalier, Vicomte de Saint-Priest, marquis de Peyraud, Seigneur de Chasselay, de Veyssilieu, de Surgy, baron d'Andance..., président à mortier au parlement de Grenoble en 1715, épousa en première noce en 1703 Catherine de LESCOT de CHASSELAY, fille de Jean François, baron d'Assieu, conseiller du roi en ses conseils, président au parlement de Dauphiné, et de Catherine de Manissy de Ferrières, puis en seconde noces en 1719 Jeanne Marie de FAY-PEYRAUD, fille et héritière de Jules César de Fay, marquis de Peyraud, baron de Vézénobre, de laquelle il n'eut pas d'enfant (branche aînée de la maison de la Tour-Maubourg).
Décédé en 1729 il eut de sa première femme : Jean Emmanuel de Guignard, chevalier, Vicomte de Saint-Priest , seigneur de Veyssilieu, de Lignet de Chasselay, de Moras, de Dosnière, de Panossas et autres lieux, conseiller du Roi en 1733, maître des Requêtes en 1745, président au grand conseil le 28 mai 1747, commissaire de la compagnie des Indes en 1749, intendant du Languedoc en 1751 et conseiller d'état en 1764. Il fut un moment question, sous le règne de Louis XV, de l'appeler au ministère. Il mourut en 1784, avec la réputation d'un des hommes les plus éminents de son époque. Il épousa en 1731 Louise Jacqueline Sophie de BARRAL de MONTFERRAT, fille du marquis de la Bastie d'Arvillars, conseiller du roi en ses conseils, président à mortier au parlement de Grenoble, et de Marie de Blondel de Sissonne. Il mourut en 1785 laissant 3 garçons et 4 filles. Son troisième fils Charles Antoine Fulcrand Emmanuel LANGUEDOC de Guignard de Saint-Priest, né le 6 avril 1738, et tenu sur les fonds de baptême par les états de Languedoc, sera commandeur de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem au grand prieuré de France, capitaine d'une des galères de Malte, officier supérieur de dragons et chambellan de l'empereur d'Autriche. Il s'était fait relever de ses voeux afin d'épouser Mlle Sophie de Gagnères, dame d'honneur de l'impératrice. Il mourut à Goritz en 1822 sans descendance.
Marie Joseph de Guignard, chevalier, Vicomte de Saint-Priest, Comte de Ferriéres et Comte de Rogermont, seigneur de Veyssilieu, de Moras, de Panossas, de Bressac, de Surgy, de Ia Dosniére, conseiller du Roi, maître des Requêtes en 1757, Intendant du Languedoc en 1764, premier écuyer tranchant du roi, porte cornette blanche de la couronne. Il périt sur l'échafaud révolutionnaire, victime de son dévouement et de sa fidélité à la famille royale, le 20 juin 1792. Il épousa Marie Julie de MANISSY, Comtesse de Ferrières, dernier rejeton de son nom de laquelle il laissa quatre filles. Ces dernières retransmirent la terre de Saint-Priest au fils cadet de leur oncle François Emmanuel.
François Emmanuel de Guignard (1735-1821), Comte de Saint-Priest, colonel de cavalerie, ministre plénipotentiaire à Lisbonne en 1763, docteur à l'université d'Oxford suite à un voyage en Angleterre, ambassadeur de France à Constantinople en 1768, chevalier de l'ordre de Saint André par l'impératrice Catherine II de Russie, maréchal de camp en 1780, ambassadeur en Hollande en 1787, ministre d'état en 1788, ministre de Paris et de la maison du Roi de 1789 à 1791 puis nommé ambassadeur en Suède sans avoir pu exercer sa fonction en raison de la révocation par l'assemblée nationale de sa nomination. Exilé après la révolution française, il visita les souverains de Saxe, de Prusse, du Danemark, de Suède et de Russie pour la cause du roi Louis XVIII. Il obtint de Catherine II de Russie la reconnaissance officielle de ce prince comme roi de France . Il fut chargé d'affaires de Louis XVIII à Vienne puis s'occupa de sa corespondance politique. Il rédigea en tant que ministre de la maison du roi en exil, le contrat de mariage du duc d'Angoulême et de la fille de Louis XVI. Dans un second voyage en Russie, il fut fait Staroste et Magnat au grand-duché de Lituanie par l'empereur Paul Ier de Russie et obtint de ce monarque la résidence du roi Louis XVIII à Mittau et l'intégration de l'armée du prince de Condé au service de Russie. Il se réfugia à Genève en 1808 d'où Napoléon l'expulsa. Il résidera ensuite à Vienne, qu'il quitta le 23 juillet 1814 pour revenir en France. Le roi Louis XVIII l'éleva à la pairie héréditaire avec le titre comtale le 15 aout 1815 et lieutenant général des armées. Il se retira sur sa terre de Saint-Priest et il y finit ses jours le 26 février 1821. Il épousa en 1774, Constance Guillelmine de LUDOLPH, Comtesse du Saint Empire, dame de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem, fille du Comte Guillaume, ambassadeur de la cour de Naples à Constantinople, dont 3 fils :
Guillaume Emmanuel de Guignard, né en 1776, Comte de Saint-Priest, Lieutenant général des armées de l'empereur Alexandre de Russie, commandant du 8éme corps d'armée russe, mort à Laon le 29 mars 1814 suite à une blessure reçue à la bataille de Rheims contre Napoléon. (sans alliance)
Armand Emmanuel de Guignard, né en 1782, Comte de Saint-Priest, gentilhomme de la Chambre de l'Empereur de Russie, gouverneur de la ville d'Odessa et de la province de Podolie, conseiller d'état de Russie, Pair de France. Il épousa à Saint-Pétersbourg en 1804 la princesse Sophie GALITZINE fille du prince Alexis, général major de l'Empereur et grand maréchal de la noblesse de Moscou et de S.A.R. la princesse Anne Bagration de Georgie (petite fille du roi VakhtangVI) dont :
Alexis de Guignard (1805-1851), Comte de Saint-Priest, Gentilhomme de la Chambre du roi Charles X, ministre résidant à Parme en 1831 pour le roi Louis Philippe, ministre plénipotentiaire au Brésil puis au Portugal et plus tard au Danemark. Après avoir suivi pendant dix ans la carrière diplomatique, il revint en France et fut nommé à la chambre des Pair. Sa vocation pour les lettres lui ouvrit les portes de l'Académie Française en 1849. Il épousa en 1827 Antoinette de LAGUICHE, fille du marquis de Laguiche, pair de France, petit fils de la princesse Henriette de Bourbon-Condé dite "Mademoiselle de Verneuil", et de Antoinette Marie d'Haussonville dont :
Georges Charles Alexandre de Guignard, (1835-1898), Comte de Saint-Priest, officier, grand voyageur, attaché d'ambassade à Pékin. (sans alliance)
Louis Emmanuel Marie de Guignard, Vicomte de Saint-Priest, (1789-1881), duc d'Almazan, grand d'Espagne de la première Classe, filleul du roi Louis XVI et de la reine Marie Antoinette, lieutenant général des armées, premier écuyer tranchant du roi et porte cornette blanche de La couronne, menin de Monseigneur le duc d'Angoulême, ministre plénipotentiaire à Berlin puis ambassadeur de France en Espagne pour le roi Charles X, chargé d'affaires et de la correspondance de la duchesse de Berry en Italie, député de l'Hérault, l'un des principaux chefs du parti légitimiste à l'assemblée au nom du Comte de Chambord. Il héritera de la terre de Saint-Priest à la mort de son père en 1821 et la revendit à son frère en 1828. Il épousa Louise RIQUET de CARAMAN fille du duc Louis Charles Victor de Caraman, ambassadeur de France à Vienne, et de Joséphine Guislaine de Mérode-Westerloo, Comtesse du Saint Empire, dont deux fils et une fille : leur fille Amanda épousera le Comte Edmond Collinet de la Salle dont la petite fille Solange relevera le nom de Saint-Priest par la décision de son oncle le Comte Henri de Saint-Priest d'adopter son mari Henri le Marchand.
François Marie Joseph de Guignard, né en 1818, Vicomte de Saint-Priest, duc d'Almazan, grand d'Espagne de 1ère classe, écrivain, auteur de plusieurs écrits sur la guerre d'Italie et la guerre de Crimée, épousa en 1841 Louise de SAINT-ALBIN, fille unique du baron de Saint Albin, député, et de Marguerite le Mercher d'Haussez, fille du baron d'Haussez, ministre de la marine sous la restauration, dont deux filles.
Charles Marie Ferdinand de Guignard, (1831-1871), Vicomte de Saint-Priest, attaché à l'état major du Général Kantzler à Rome, épousa en 1859, Marguerite de LAVERGNE de CERVAL, fille d'Alexandre Eugène et de Constance Green de Saint Marsault, dont :
Henri de Guignard, (1860-1930), Vicomte de Saint-Priest puis Comte en 1898 à la suite du décés de son cousin le Comte George dernier membre de la branche ainée, mort sans alliance. Officier d'infanterie il épousa en 1894 Madelaine GUY. Étant le dernier représentant en nom et en titre de la maison de Saint-Priest et n'ayant pas d'enfant, il adopta en 1930, par jugement du tribunal de la Rochelle, son neveu par alliance, Henri le MARCHAND, fils de Raymond et de Octavie de Fayet.
Henri le Marchand de Guignard, Comte de Saint-Priest, (1888-1961), épousa Solange COLLINET de la SALLE, fille du Vicomte Adolphe de la Salle, cousin germain du Comte Henri de Saint-Priest, fils d'Amanda de Saint-Priest d'Almazan et de Marie Thérèse de la Chaussée dont :
Alain Le Marchand de Guignard, Comte de Saint-Priest, né en 1921, chevalier de l'ordre national du mérite, épousa en 1948 Marie de MASSOL de REBETZ fille du Comte Abel Cyprien et de Françoise Hersart de la Villemarqué dont postérité.
« Cette famille, distinguée par son ancienneté et par ses alliances, s'est illustrée dans les armes, la magistrature et la diplomatie. Certains généalogistes ont cru qu'elle était originaire de Bretagne, d'autres de la Bourgogne, de l'Alsace, etc. Toutes ces opinions ont eu leur source dans la confusion de plusieurs familles entièrement distinctes.
Il existe à l'embouchure de la Rance et presque en face de la ville de Saint Malo, une petite bourgade anciennement appelée Guinart, Guignard ou Guidinard. La dite paroisse, qui se nomme aujourd'hui Dinard, dominait autrefois trois autres seigneuries, et relevait féodalement du comte de Penthièvre ainsi que la châtelaine de Pontbriant.
Il y a plusieurs raisons de penser que c'était la même seigneurie de Guinart ou Guignard qui avait formé primitivement à la dite maison son nom patronymique. C'est M. de Salvaing de Boissieux, dans son traités de l'usage des fiefs, imprimé en 1668, qui le premier a indiqué avec certitude l'origine de cette famille.
Il l'a dit descendue des anciens seigneurs d'Arbonne, en Gâtinais, ce que des recherches ultérieures et des litres produits pour l'ordre de Malte ont pleinement justifié. Ces recherches puisées aux sources les plus authentiques, d'autres plus récentes faites aux archives du Royaume et dans celles de quelques abbayes, constatent l'existence de cette famille depuis le commencement du XIIème siècle, ayant alors des possessions dans la Brie française et le Gâtinais français.
Les premières traces de cette famille dans la Brie française remontent à une époque prochaine de la fondation de l'abbaye de Prully, près de Montereau-Faut-Yonne(1116). Ensuite nous la voyons s'installer par mariage dans les Bouches du Rhône. Elle s'est naturalisée dans la province du Languedoc en lui donnant deux Intendants.
Les bienfaits d'une administration progressive et parternelle, inspirèrent aux états la pensée de tenir sur les fonts de baptême le fils de leur Intendant, et d'ajouter à ses noms celui de Languedoc comme un témoignage de vénération pour le nom de Saint-Priest.
La terre de Saint-Priest, située entre Lyon et Vienne en Dauphiné, fut érigée en Vicomte par lettres patentes de Louis XIV du mois de novembre 1646 en faveur de Jacques de Guignard,conseiller d'état aux conseils privés et des finances du royaume.
Cette branche de la famille des Guignard restera le plus en relation avec la propiété castrale dont le nom, de Saint-Priest, dénommera désormais une branche distincte.
La terre d'Almazan, de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem, a été concédée au Vicomte Emmanuel Louis Marie de Guignard de Saint-Priest par le roi Ferdinand VII d'Espagne en Septembre 1830. Il fut créé Grand d'Espagne de la première classe, et duc d'Almazan.…»
Extrait par Charles Charbonnier de la généalogie de la famille de Marc des Pommare - 1997
Armoirie de la famille Guignard de Saint-Priest(*) Composition de l'écu :
- aux 1 et 4 d'argent à 3 merlettes de sable
- aux 2 et 3 d'azur, au chevron d'argent
- accompagné en chef de deux tours d'or, maçonnées de sable
- Supports: deux lions au nahsrel, couronnés d'or.
- L'écu environné du manteau des pairs de France sommé de la couronne de Comte.
Devise : FORT et FERME
Nota(*) à prononcer Saint-Pri lorsque l'on évoque la famille de Saint-Priest.
Le Fort - Fortifications de Lyon - Raymond Adolphe Séré de Rivières
C'est un fort avancé de deuxième génération construit après 1885 parRaymond Adolphe Séré de Rivières. Il était chargé de la surveillance des routes venant de l'Est et de la voie de chemin de fer Grenoble-Lyon.
Plusieurs originalités: grilles, coffres de contre escarpe, magasin à poudre, etc… apportent leur originalité à cet ouvrage et méritent que l'on s'y intéresse. La visite très intéressante vous est proposée par les membres de la San-Priode.
Sous la responsabilité d'André Bougnol, deux maquettes ont été réalisées par les soins d'une petite équipe de passionnés. Une première maquette vous restitue le fort à son origine et la deuxième vous fera découvrir la grande salle de la poudrière et ses ateliers de fabrication des obus.
Les abords du fort ont été aménagés avec la collaboration des services municipaux et la grille de défense, unique en son genre de par sa longueur de 300m, a été restaurée comme à l'origine.
Les visites guidées et commentées sont à prendre sur rendez-vous pour les groupes pendant les journées du Patrimoine, le troisième week-end de septembre.
Autres visites possibles tout au long de l'année en s'adressant à l'association de La San-Priode ou au 04.78.20.91.60. Le Fort est situé: Rue du Grisard, direction Manissieux, carrefour de l'étoile.