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Identification de la substance

Formule Chimique :
Li2CO3

Ensemble des dénominations

CAS : 554-13-2 USAN : LITHIUM CARBONATE
autre d�nomination : CARBONATE DE LITHINE
autre d�nomination : CARBONATE DE LITHIUM
bordereau : 2101
code exp�rimentation : CP-15467-61
code exp�rimentation : NSC-16895
sel ou d�riv� : LITHIUM BENZOATE
sel ou d�riv� : LITHIUM CITRATE
sel ou d�riv� : LITHIUM IODURE
sel ou d�riv� : LITHIUM PHOSPHATE
sel ou d�riv� : LITHIUM SACCHARINATE
sel ou d�riv� : LITHIUM SALICYLATE
sel ou d�riv� : LITHIUM GLUCONATE

Classes Chimiques

Molécule(s) de base : LITHIUM
Regime : liste II

Proprietés Pharmacologiques

  1. NORMOTHYMIQUE (principale certaine)

Mécanismes d'action

  1. principal
    En administration � long terme, le lithium augmente la lib�ration et r�duit le nombre de sites de fixation de la s�rotonine (5HT1 et 5HT2) au niveau de l'hippocampe. Ces effets pourraient �tre responsables de l'activit� du lithium dans la psychose maniaco-d�pressive :
    - Science 1981;231:1529.

Effets Recherchés

  1. ANTIDEPRESSEUR (principal)
    Action pr�ventive et curative des acc�s maniaques et d�pressifs de la psychose maniaco-d�pressive.
  2. ANTIMANIAQUE (principal)
    Action pr�ventive et curative des acc�s maniaques et d�pressifs de la psychose maniaco-d�pressive.

Indications Thérapeutiques

  1. ACCES MANIAQUE (principale)
  2. TROUBLE BIPOLAIRE (principale)
    Dans la psychose maniacod�pressive de l'enfant, d�buter par 30 mg/kg/j constituerait le traitement de premi�re intention :
    - CNS Drugs 1999;12:437-450.
    Resterait le traitement de choix des troubles bipolaires (historique du traitement et place actuelle face � l'acide valpro�que, la carbamaz�pine ou d'autres alternatives):
    - CNS Drugs 2000;14:81-94.
  3. LEUCOPENIE (� confirmer)
    R�duit la leucop�nie et l'�pisode infectieux en cas de chimioth�rapie, mais r�duirait la capacit� bact�ricide des granulocytes :
    - Cancer 1980;45:91 .
    Ne semble que peu actif dans les neutrop�nies d'autre origine :
    - N Engl J Med 1980;302,5:257.
    - Blut 1980;40:1-6.
  4. DYSKINESIE TARDIVE (� confirmer)
    - Int Pharmacopsychiatry 1980;15:301-308.
  5. SCHIZOPHRENIE (� confirmer)
    Activit� chez 30 % � 50 % des sujets :
    - Br J Psych 1982;141:387.
  6. THYREOTOXICOSE (� confirmer)
    Serait efficace dans les thyreotoxicoses induites par l'amiodarone: etude comparative non randomis�e:
    - Am J Med 1997;102:454-458.

Effets secondaires

  1. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE CHRONIQUE (CERTAIN )
    Condition(s) Exclusive(s) :
    TRAITEMENT PROLONGE
    Survient chez 25% des malades apr�s 2 ans de traitement :
    - Q J Med 1979;48:577.
    - Drugs 1981;22,6: 461.
  2. SYNDROME NEPHROTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
    - Therapie 1982;37:587-592.
    Habituellement, syndrome n�phrotique avec alt�rations glom�rulaires minimes. Exceptionnellement par glom�rulon�phrite extra-membraneuse :
    - Nephrologie 1991;12:185-187.
    Deux cas chez des sujets trait�s depuis 4 et 8 ans :
    - Am J Kidney Dis 1996;27:715-720.
    Un cas apr�s 20 ans de traitement en l'absence de surdosage, r�versible en 6 semaines � l'arr�t:
    - Nephrology Dialysis Transplantation 1997;12:2728-2731.
  3. POLYURIE (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Exclusive(s) :
    TRAITEMENT PROLONGE
    Survient chez 25% des malades apr�s 2 ans de traitement :
    - Q J Med 1979;48:577.
    - Drugs 1981;22,6: 461.
  4. DIABETE INSIPIDE (CERTAIN FREQUENT)
    Survient chez 25% des malades apr�s 2 ans de traitement :
    - Q J Med 1979;48:577.
    Autre r�f�rence :
    - Lancet 1995;346:413-417.
    Un cas de diab�te insipide n�phrog�nique persistant 10 ans apr�s l'arr�t d'un traitement d'une dur�e de 11 ans :
    - Scott Med J 1997;42:16-17.
  5. DIABETE INSIPIDE NEPHROGENIQUE (CERTAIN FREQUENT)
    Condition(s) Exclusive(s) :
    TRAITEMENT PROLONGE
    Survient chez 25% des malades apr�s deux ans de traitement :
    - Q J Med 1979;48:577.
    Un cas avec coma hyperosmolaire :
    - Lancet 1995;346:413-417.
    Un cas de diab�te insipide n�phrog�nique persistant 10 ans apr�s l'arr�t d'un traitement d'une dur�e de 11 ans :
    - Scott Med J 1997;42:16-17.
    Autre r�f�rence:
    - N�phrologie 2000;21:65-70
  6. DYSARTHRIE (CERTAIN FREQUENT)
    M�me en l'absence de surdosage et d'effet favorisant :
    - Presse Med 1987;6:312.
  7. TREMBLEMENT (CERTAIN FREQUENT)
    BMJ 1984;288:1309
  8. ATAXIE (CERTAIN FREQUENT)
    M�me en l'absence de surdosage et d'effet favorisant :
    - JAMA 1983;250:2029.
  9. SYNDROME MYASTHENIQUE (CERTAIN )
    Un cas d�crit, 4 autres rapport�s :
    - Presse Med 2000;29:1043-1044.
  10. DYSGUEUSIE (CERTAIN )
    (sel de lithium non pr�cis�) :
    - Prescrire 1992;12:245.
    Autre publication (revue sur les agueusies d'origine iatrog�ne) :
    - Adv Drug React Tox Rev 1992;11:229-239.
  11. NAUSEE (CERTAIN RARE)
  12. VOMISSEMENT (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas de syndrome de Mallory -Weiss (sel de lithium non pr�cis�) :
    - J Clin Psychiatry 1988;49:412.
  13. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
  14. DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN TRES RARE)
  15. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN )
    Pourrait �tre la cons�quence d'une augmentation de la consommation de boissons riches en calories :
    - Int Clin Psychopharmacol 1990;5:217-225.
  16. ANOREXIE (CERTAIN TRES RARE)
  17. ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
  18. FAIBLESSE MUSCULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
  19. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
  20. TROUBLE DE LA MEMOIRE (CERTAIN )
    4 �tudes contr�l�es aux Pays-Bas :
    - Int Clin Psychopharmacol1999;14:167-171.
  21. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
  22. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
  23. SOMNAMBULISME (A CONFIRMER )
    Observ� chez 27 patients sur 389 lors d'association avec divers anxiolytiques, antipsychotiques ou anticonvulsivants, mais aussi dans 6 cas, en l'absence d'association:
    - Int Clin Psychopharmacol 1999;14:173-175.
  24. FLOU VISUEL (CERTAIN TRES RARE)
  25. EXOPHTALMIE (CERTAIN TRES RARE)
  26. GOITRE (CERTAIN TRES RARE)
  27. HYPOTHYROIDIE (CERTAIN FREQUENT)
    Appara�trait chez environ 30 % des sujets au cours des 2 premi�res ann�es de traitement, les auteurs recommandent un suivi de la TSH tous les trois mois pendant deux ans puis tous les six mois :
    - Lithium 1994;5:73-74.
    Le lithium interf�re avec la synth�se des hormones thyro�diennes en diminuant leur secr�tion et en provoquant lors d'un traitement au long cours des go�tres chez 50 % des patients, des hypothyro�dies infracliniques chez 20 % et cliniques chez 20 % :
    - N Engl J Med 1995;133:1688-1694.
  28. HYPERTHYROIDIE (CERTAIN TRES RARE)
    25 cas rapport�s :
    - Am J Med 1986;80:1245-1248.
    Cependant, le lithium n'augmenterait pas l'incidence des troubles thyro�diens (bilan de 150 patients suivis sur deux ans) :
    - Acta Psychiatr Scand 1992;86:38-41.
    Pourrait n'�tre qu'une co�ncidence
  29. LEUCOCYTOSE (CERTAIN TRES RARE)
  30. GRANULOPENIE (CERTAIN )
  31. TROUBLE DE LA REPOLARISATION (CERTAIN TRES RARE)
  32. ARYTHMIE (CERTAIN TRES RARE)
    - Sem Hop Paris 1992;68:1490-1493.
  33. HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN TRES RARE)
  34. BRADYCARDIE SINUSALE (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas n�cessitant la pose d'un pacemaker :
    - Pharmacotherapy 2000;33:157.
  35. BRADYCARDIE JONCTIONNELLE (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas associ� � un trouble de la repolarisation :
    - J Clin Psychopharmacol 1990;10,304-305.
    Un cas avec collapsus chez un sujet surdos� sans trouble du rythme pr�existant :
    - Lancet 1994;343:1371.
  36. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (CERTAIN TRES RARE)
  37. ALOPECIE (CERTAIN )
    - Br J Dermatol 1983;108:503.
  38. IMPUISSANCE (CERTAIN FREQUENT)
    Impuissance ou diminution de la libido chez 14% des patients trait�s, incidence accrue (49%) en cas d'association du lithium avec une benzodiaz�pine :
    - Am J Psychiatry 1992;149:801-805.
  39. LIBIDO(DIMINUTION) (CERTAIN FREQUENT)
    Impuissance ou diminution de la libido chez 14% des patients trait�s, incidence accrue (49%) en cas d'association du lithium avec une benzodiaz�pine :
    - Am J Psychiatry 1992;149:801-805.
  40. HYDRAMNIOS (A CONFIRMER )
    Un cas pouvant provenir d'une polyurie foetale :
    - Obstet Gynecol 1990;76,Suppl:517-519.
  41. DYSKINESIE TARDIVE (A CONFIRMER )
    Un cas (localisation faciale) apr�s 16 ans de traitement :
    - J Clin Psychopharmacol 1990;10,143-144.
    Un cas chez un patient n'ayant jamais re�u de neuroleptiques ou de carbamaz�pine:
    - Movement disorders 1997;12:1108-1109.
  42. APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
  43. THROMBOPENIE (A CONFIRMER )
    Un cas rapport� :
    - BMJ 1992;305:159.
  44. ACIDOCETOSE (A CONFIRMER )
  45. GLYCEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
    - Sem Hop Paris 1994;70:100-107.
  46. INSUFFISANCE RENALE (A CONFIRMER )
  47. HYPOTHERMIE (A CONFIRMER )
    En association au diaz�pam :
    - Br Med J 1977;2,6078:22.
  48. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (A CONFIRMER )
    Neuropathie p�riph�rique sensitivomotrice g�n�ralis�e. Un cas:
    - Ann Neurol 1979;6:360-362.
    Atteinte axonale. Un cas chez un sujet surdos� :
    - J Neurol Neurosurg Psychiatry 1991;54:1019-1020.
  49. POLYRADICULONEVRITE (A CONFIRMER )
    Neuropathie p�riph�rique sensitivomotrice g�n�ralis�e. Un cas:
    - Ann Neurol 1979;6:360-362.
  50. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL (A CONFIRMER )
    Deux cas d�crits pour des lithi�mies comprises entre 0.6 et 1.5 mEq (pas de neuroleptique associ�) :
    - Br J Psychiatry 1980;136:191.
    Un cas :
    - J Clin Psychiatry 1987;48:81.
  51. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (A CONFIRMER )
    Un cas fatal (sel de lithium non pr�cis�) :
    - Acta Pathol Jpn 1993;43:55-58.
  52. KALIEMIE(AUGMENTATION) (A CONFIRMER )
    Un cas d'hyperkali�mie associ�e � des troubles � l'ECG :
    - Am J Psychiatry 1980;137:860.
  53. RHABDOMYOLYSE (A CONFIRMER )
    Un cas, au cours d'un �tat hyperosmolaire, avec insuffisance r�nale aigu� :
    - Nephrol Dial Transplant 1991;6:203-205.
  54. HEMOPATHIE MALIGNE (A CONFIRMER )
    - Presse Med 1982;11:1875.
  55. PHOTOPHOBIE (A CONFIRMER )
    - Br Med J 1982;285:1314.
  56. NYSTAGMUS (A CONFIRMER )
    Deux cas de nystagmus irr�versibles malgr� l'interruption du traitement :
    - Arch Neurol 1989;46:839.
  57. POLYARTHRITE (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - J Clin Psychiatry 1991;52:43-44.
  58. KERATODERMIE (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - J Clin Psychopharmacol 1991;11:149-150.
  59. ERYTHEME POLYMORPHE (A CONFIRMER )
    Un cas, apr�s 10 ans de traitement :
    - J Am Acad Dermatol 1991;24:1015-1016.
  60. PSORIASIS (A CONFIRMER )
    Un cas, limit� aux ongles :
    - J Am Acad Dermatol 1991;26:135-136.
  61. THYROIDITE SUBAIGUE (A CONFIRMER )
    Thyro�dite du type De Quervain. Un cas :
    - Aust N Z J Med 1992;22:84.
  62. GLOSSITE (A CONFIRMER )
    Un cas r�versible � l'arr�t du traitement :
    - Int J Dermatol 1992;31:368-369.
    Un cas chez un enfant apr�s 6 mois de traitement. D'autres cas ont d�j� �t� rapport�s chez des adultes :
    - J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 1999;38:1069-1070.
  63. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (A CONFIRMER )
    Hypertension intracranienne b�nigne, associ�e � une baisse de l'acuit� visuelle. Un cas, et revue de 9 autres :
    - Sem Hop Paris 1993;69:1347-1350.
  64. HYPERPARATHYROIDIE (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas d�crit d'hyperparathyro�die associ�e � une hypercalc�mie, 26 autres cit�s :
    - Ann Pharmacother 1994;27:1040-1043.
  65. CALCEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    Un cas d�crit d'hypercalc�mie associ�e � une hyperparathyro�die, 26 autres cit�s :
    - Ann Pharmacother 1994;27:1040-1043.
  66. LICHEN PLAN (A CONFIRMER )
    Deux cas rapport�s :
    - Pharmacotherapy 1994;14:561-571.
  67. HALLUCINATION VISUELLE (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - Biol Psychiatry 1995;57:120-121.
  68. SIALORRHEE (A CONFIRMER )
    Un cas :
    - J Psychopharmacol 1994;8:261.
  69. ULCERATION MUQUEUSE (A CONFIRMER )
    Un cas d'ulc�rations des muqueuses buccales et g�nitales :
    - Am J Psychiatry 1995;152:956-957.
  70. APHASIE (A CONFIRMER )
    Un cas au cours d'une insuffisance r�nale transitoire ayant entra�n� une �l�vation de la lith�mie (3 mEq/l) :
    - J Clin Psychopharmacol 1997;17:55-56.
  71. THROMBOSE VEINEUSE CEREBRALE (A CONFIRMER )
    Un cas associ� � un diab�te insipide n�phrog�nique :
    - Neurology 2000;54:532-533.
  72. ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
    Syndrome type Creutzfeldt-Jacob : un cas de coma profond, lentement r�versible mais sans s�quelles � 78 jours apr�s arr�t du traitement :
    - Pharmacopsychiatry 2000;33:145-146.
  73. ASTERIXIS (A CONFIRMER )
    Un cas r�versible � l'arr�t chez un patient �g� diab�tique polym�dicament� :
    - J Am Geriatr Soc 2000;48:457.

Effets sur la descendance

  1. TERATOGENE CHEZ L'HOMME
    Onze cas de cardiopathies cong�nitales, surtout tricuspides :
    - Presse Med1982;11:1107.
    - Am J Dis Child 1981;135:941-943.
    Risque (probablement tr�s faible) de malformation cardiaque (en particulier maladie d'Ebstein) chez l'homme, avec le lithium. Suivi de 148 femmes sous lithium pendant le premier trimestre de la grossesse) :
    - Lancet 1992;339:530-533.
    Le risque serait plus faible que dans les estimations initiales :
    - JAMA 1994;271:146-150.
  2. TOXICITE PERINATALE
    Un cas de diab�te insipide n�phrog�nique chez un nouveau-n� de m�re trait�e par le carbonate de lithium :
    - J Pediatr 1979;94,3:493-495.
  3. HYDRAMNIOS
    Un cas pouvant provenir d'une polyurie fotale :
    - Obstet Gynecol 1990;76,Suppl:517-519.

Précautions d'emploi

  1. INSUFFISANCE RENALE
  2. HYPOTHYROIDIE
    Cependant, le lithium n'augmenterait pas l'incidence des troubles thyro�diens (bilan de 150 patients suivis sur deux ans) :
    - Acta Psychiatr Scand 1992;86:38-41.

Contre-Indications

  1. GROSSESSE
    Risque de malformations cardiaques :
    - Lancet 1992;339:530-533.
    Risque de malformations cong�nitales :
    - Drugs;1993:46:7-17.
  2. HYPERTENSION ARTERIELLE
  3. TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE
  4. INSUFFISANCE CORONARIENNE
  5. REGIME DESODE
  6. ALLAITEMENT
    M�dicament � proscrire en p�riode d'allaitement ou imposant de diff�rer celui-ci car il y a risque d'intoxication au lithium.
    La fr�quence des accidents �ventuels est inconnue:
    - N Engl J Med 2000;343:118-126

Voies d'administration

- 1 - ORALE

Posologie et mode d'administration

Doses usuelles par voie orale :
* La posologie sera d�termin�e afin de maintenir un taux s�rique de lithium entre 0,5 et 0,8 mEq/l.
D�buter par cinq cents milligrammes par jour (500 mg/j) en deux prises.
Sous contr�le de la lithi�mie, la posologie journali�re sera augment�e par palier de deux cent cinquante � cinq cents milligrammes.
La posologie journali�re sera alors r�partie en trois prises.
Les contr�les de lithi�mie, d'abord hebdomadaires, seront progressivement espac�s jusqu'� un dosage par mois.
Surveiller la fonction r�nale deux fois par an et la fonction thyro�dienne une fois par an.
* Posologie recommand�e dans les neutropies post-chimioth�rapiques chez l'adulte : un gramme par jour.

- BMJ 1992;305:1273-1276. (MODE D'EMPLOI) * dosage du lithium.
- Drugs 1993;46:7-17.

Pharmaco-Cinétique

- 1 - DEMI VIE 10 à 20 heure(s)
- 2 - ELIMINATION voie r�nale
- 3 - ELIMINATION voie f�cale
- 4 - ELIMINATION voie sudorale
- 5 - REPARTITION lait

Absorption
R�sorb� par le tractus gatro-intestinal, appara�t dans le sang 15 � 30 minutes apr�s administration per os et atteint son taux plasmatique maximum 1 � 4 heures apr�s l'administration.
La prise d'une dose de 300 ou de 600 milligrammes provoque respectivement des taux de 0,2 � 0,4 meq/l ou de 0,3 � 0,6 meq/l.
La biodisponibilit� ne serait pas modifi�e par la prise d'un antiacide (hydroxyde d'aluminium et de magnesium et sim�thicone) :
- Clin Pharm 1984;3:284.
Répartition
Absence de liaisons aux prot�ines plasmatiques.
Diffuse dans tous les espaces intra et extra-cellulaires.
Les taux plasmatiques et tissulaires s'�quilibrent rapidement au niveau de certains organes (foie, rein, rate) et plus lentement au niveau d'autres (cerveau, muscle, os).
Appara�t dans le LCR deux heures apr�s administration per os.
Taux dans le LCR voisin de 30 � 60 % du taux s�rique 24 heures apr�s l'administration.
Passe la barri�re placentaire, taux s�rique foetal proche du taux s�rique maternel.
Le taux s�rique ne doit pas d�passer 1,5 � 2 meq/l.
Passe dans le lait (lait/plasma voisin de 0,40).
Demi-Vie
La demi-vie varie de 10 � 20 heures.
Elimination
* Voie r�nale : par filtration glom�rulaire puis r�absorption au niveau du tube proximal :
- Nephrologie 1993;14:207-214.
Chez l'adulte normal, la clearance du lithium est comprise entre 10 et 40 ml/minute. Celle-ci est l�g�rement augment�e avec l'augmentation de la clearance du sodium et l�g�rement diminu�e avec l'�ge.
Lors de certaines n�phropathies, existence de fluctuations impr�visibles.
La clearance du lithium diminue lors d'une importante deficience sod�e par augmentation de la r�absorption au niveau du tube proximal
L'administration prolong�e de diur�tiques diminue la clearance du lithium.
Lors des phases maniaques, r�duction de l'�limination du lithium.
L'administration de chlorpromazine augmenterait l'�limination du lithium chez des sujets maniaques.

* Voie f�cale : faible �limination.

* Voie sudorale : faible �limination.

Bibliographie

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- Clin Pharmacokinet 1978;3,3:241-246.
- Clin Pharmacokinet 1977;2,3:73-92.
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- Acta Psychiatr Scand 1983;67,suppl305:11. (EFFETS SECONDAIRES) *
- Drugs 1982;24:133-139. (INTERACTIONS)
- J Infect Dis 1985;8:251-257. (REVUE)*
- Am J Kidney Dis 1987;10:329-345. (EFFETS SECONDAIRES) rein.
- Inpharma 1980;246:19. (REFERENCES GENERALES)
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- Reaction 1982;57:12. ( EFFETS SECONDAIRES)
- Reaction 1982;58:11. ( EFFETS SECONDAIRES)
- Reaction 1982;59:11. ( EFFETS SECONDAIRES)
- Br Med J 1992;305:1273-1276. (MODE D'EMPLOI) * dosage du lithium.
- Sem Hop Paris 1992;43-44:1490-1493. (EFFETS SECONDAIRES) * troubles de conduction cardiaque.
- Drugs 1993;46:7-17.
- Ther Drug Monit 1994;16:258-269.
- Drug Saf 1994;10:455-463.
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- Drugs 1996;51:367-382. (REVUE GENERALE)*
- CNS Drug 1996;6:426-439. (TOXICOLOGIE)

Spécialités

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Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :

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